6 Mise en oeuvre

Aucun des composants ne doit être affecté dans ses fonctions lorsque l'on réalise la dalle et lorsque l'on installe les éléments chauffants par exemple en utilisant des planches de protection inadaptées. Lorsque l'on transporte le béton de la dalle au dessus de l'isolation, il convient de mettre en place des planches ou des dispositifs équivalents. De même, des surcharges temporaires sur l'isolant doivent être évitées pour ne pas diminuer son efficacité.

(4.2.8.5.1 Mesures de protection - NF EN 1264-4)

6.1 Supports admissibles [EC]

Les travaux de plâtres et la mise hors d'eau du bâtiment muni de ses portes et fenêtres sont les conditions préalables à la mise en oeuvre d'un système de plancher chauffant à eau chaude.

(4.1 Conditions préalables sur la structure - NF EN 1264-4)

Le plancher porteur doit être préparé conformément aux normes applicables.

Toutes les canalisations ou conduits doivent être fixés et enrobés pour constituer une surface de base sur laquelle l'isolation thermique et/ou l'isolation acoustique est mise en place avant pose des tubes chauffants. A cet égard, celle-ci doit être prise en compte dans la hauteur nécessaire de la structure.

(4.2.1 Plancher porteur - NF EN 1264-4)

Chaque réservation doit être préparée avant l'installation du plancher chauffant pour éviter tout refouillement par la suite.

(4.2.8.5.3 Réservations - NF EN 1264-4)

Les supports admissibles doivent être conformes à l'article 5 de la norme NF P 61-203 (Référence DTU 26.2/52.1) et aux paragraphes ci-dessus 4.2.1 et 4.2.8.5.3 de la norme NF EN 1264-4.

NOTE

Le paragraphe 5.3 de la norme NF P 61-203 indique :

" Le support destiné à recevoir la sous-couche isolante doit avoir une planéité de 7 mm sous la règle de 2 m et 2 mm sous la règle de 20 cm avec un aspect de surface fin et régulier qui correspond à l'état de surface d'un béton surfacé à parement soigné. Si le support ne présente pas les tolérances de planéité et l'état de surface requis, la mise en oeuvre d'un enduit de préparation de sol ou d'un ravoirage est alors nécessaire. "

6.2 Mise en oeuvre des isolants (sous-couche isolante et bande périphérique) [EC]

Lorsque l'on met en oeuvre la couche isolante, les panneaux d'isolant doivent être mis bout à bout et maintenus jointifs. Les couches multiples d'isolant doivent être placées de telle façon que les joints entre panneaux d'une couche ne soient pas superposés avec ceux de l'autre couche.

Les couches de protection ne sont pas des barrières anti-humidité.

(4.2.2.1 Couches d'isolation - NF EN 1264-4)

Avant la réalisation de la dalle, un isolant périphérique (joint de bordure) doit être placé le long des murs et autres parties de bâtiments pénétrant dans la dalle et fermement liées au plancher support telles que huisseries, piliers, poteaux et colonnes montantes.

La bande d'isolation périphérique doit aller du plancher support jusqu'à la surface finie du plancher et permettre un mouvement de la dalle d'au moins 5 mm.

Dans le cas de plusieurs couches d'isolant, la bande d'isolation périphérique doit être posée avant la mise en place de la couche d'isolant supérieure. Lorsque l'on réalise la dalle, la bande d'isolation périphérique doit être protégée contre tout risque de déplacement. Les parties supérieures de la bande d'isolation périphérique qui dépassent au-dessus du niveau du plancher fini ne doivent pas être coupées avant l'achèvement du revêtement de sol et, dans le cas de revêtement de sol textile et plastique, le durcissement de la colle.

(4.2.2.2 Bande d'isolation périphérique - NF EN 1264-4)

Avant la réalisation de la dalle, la couche d'isolant doit être recouverte d'une feuille de polyéthylène d'au moins 0,15 mm d'épaisseur ou avec tout autre produit ayant des propriétés comparables à moins que la couche d'isolant soit d'un matériau composite de protection comparable.

Conformément à 4.2.2.2, la couche de protection doit remonter au-dessus de la partie supérieure de la bande d'isolation périphérique si cette bande n'incorpore pas cette fonction de protection.

Lorsque l'on utilise des chapes liquides, la protection de la couche d'isolation doit être suffisamment étanche pour ne pas affecter la fonction de l'isolant thermique.

(4.2.3 Couches de protection - NF EN 1264-4)

Les isolants sont mis en oeuvre suivant :

  • les exigences des paragraphes 4.3 et 8 de la NF P 61-203 (Référence DTU 26.2/52.1),

  • les exigences du paragraphe 4.2.2 ci-dessus de la NF EN 1264-4,

  • les exigences des Avis techniques6 pour les dalles à plots,

    6)

    Ou son équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos.

et ne sont pas soumis aux dispositions suivantes de la norme NF P 61-203 (Référence DTU 26.2/52.1) :
  • paragraphe 6.2 " Interposition d'un film " dans le cas où sont utilisés des isolants en plastique alvéolaire,

  • figure 4 du paragraphe 8.3 (voir NOTE 2 ci-dessous),

  • premier alinéa du paragraphe 7.2 " Cas de superposition de deux sous-couches isolantes " dans le cas où une des deux sous couches est une couche à plots. En cas d'utilisation d'une sous-couche à plots, celle-ci est disposée au dessus.

NOTE 1

Dans le cas de la superposition de deux sous-couches isolantes avec la recherche d'une fonction acoustique, le complexe formé par ces deux sous-couches identifiées doit faire l'objet d'un procès verbal d'essai acoustique spécifique.

Les dispositions du paragraphe 4.2.3 " Couche de protection " de la NF EN 1264-4 ne s'appliquent que dans les cas visés dans le paragraphe 8.1.1 de la norme NF P 61-203 (Référence DTU 26.2/52.1), c'est à dire pour les panneaux à bord droits. Les dispositions de la NF EN 1264-4 sont alors complétées par les dispositions de la norme NF P 61-203 (voir NOTE 2 ci-dessous).

NOTE 2

Ces dispositions de la norme NF P 61-203 précisent qu'afin d'empêcher les pénétrations de la laitance dans les joints des panneaux à bords droits :

  • soit un film de polyéthylène d'une épaisseur minimale de 150 µm est déroulé sur l'ensemble de la surface avec recouvrement entre lès d'au moins 10 cm, quelle que soit la nature de la sous-couche isolante. Le film est remonté sur la bande périphérique et maintenu par des bandes adhésives, les angles correctement pliés (voir figure 2 de la norme NF P 61.203 (Référence DTU 26.2/52.1) ;

  • soit les joints entre panneaux sont recouverts d'une bande adhésive de 5 cm de large minimum. Cette alternative ne s'applique qu'aux plastiques alvéolaires.

6.3 Dispositions générales concernant la mise en place des tubes [EC]

Pour les canalisations en matériau de synthèse, la mise en oeuvre doit respecter les prescriptions du présent document et les prescriptions particulières des Avis Techniques7 les concernant.

7)

Ou son équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos.

Pour les canalisations en cuivre, la mise en oeuvre doit respecter les prescriptions de la norme NF P 41-221 (Référence DTU 60.5) et les prescriptions contenues dans le présent document.

6.3.1 Stockage et transport

Après leur livraison sur chantier, les tubes doivent être transportés, stockés et manipulés dans des conditions telles qu'ils soient :

  • à l'abri de toute action susceptible de provoquer des détériorations ;

  • stockés à l'abri du rayonnement solaire direct (pour les matériaux plastiques).

(§ 4.2.6.1 Stockage et transport - NF EN 1264-4)

6.3.2 Zone de garde

Les tubes sont placés à plus de :

  • 50 mm des structures verticales ;

  • 200 mm des conduits de fumées et des foyers à feu ouvert, trémies ouvertes ou maçonnées, cages d'ascenseur.

(§ 4.2.6.2 Zone de garde - NF EN 1264-4)

6.3.3 Pose des tubes

6.3.3.1 Déroulement du tube
6.3.3.1.1 Cas des tubes en matériau de synthèse

Le tube est raccordé au distributeur suivant les prescriptions du paragraphe 6.3.4 ci-après. Il est déroulé en commençant par l'extérieur de la couronne et en sens inverse de l'enroulement. Après fixation, le tube est de nouveau raccordé au collecteur sans qu'il y ait eu d'interruption.

En cas de dégradation accidentelle d'un tube lors de la pose, le circuit doit être changé.

NOTE

Si, pour assurer une certaine flexibilité, un réchauffage du tube doit être envisagé, celui-ci est réalisé par circulation d'eau ou par immersion à l'exclusion de toute flamme.

6.3.3.1.2 Cas des tubes en cuivre

Le tube est déroulé à partir de l'emplacement du distributeur.

Au cours de la pose du tube, s'il est nécessaire d'effectuer un raccordement par brasage entre deux couronnes de tube en cuivre, ce raccordement est effectué suivant la norme NF P 41-221 (Référence DTU 60.5).

NOTE

Dans le cas de l'utilisation d'un tube de cuivre d'épaisseur 0,8 mm ou inférieure, les raccordements se font avec des raccords à braser conformes à la norme NF EN 1254.

6.3.3.2 Rayon de courbure

Le rayon de courbure des tubes ne doit pas être inférieur au rayon minimum défini dans les normes produits (voir l'EN 1057 :1996, le prEN ISO 15874 :2001, le prEN ISO 15875 :2001, le prEN ISO 15876 :2001).

(§ 4.2.6.3 Rayon de courbure - NF EN 1264-4)

NOTE

Dans le cas où les normes citées ci-dessus ne définissent pas de rayon de courbure, se référer aux documentations des fabricants, sans que ce rayon de courbure intérieur ne soit inféreiur à 7 fois le diamètre extérieur du tube (sans utilisation d'outil spécifique).

6.3.3.3 Fixation des tubes

Les tubes et leurs systèmes de fixation doivent être tels que leur positionnement tant vertical qu'horizontal soit assuré comme prévu. La variation de position verticale vers le haut du tube avant et après coulage de la dalle ne doit pas être supérieure à 5 mm en tout point. La variation du pas entre tube dans le circuit de chauffe ne doit pas être supérieure à ± 10 mm au niveau des points de fixation. Ces dispositions ne sont pas applicables dans les courbes et les zones de déflections. L'espacement des points de fixation permettant de remplir les exigences ci-dessus dépendent de la matière du tube, des dimensions et du système.

Le fabricant doit spécifier la distance maximale autorisée entre les fixations.

NOTE Plus l'espace entre points d'attache est petit plus les préconisations ci-dessus seront facilement respectées. L'espacement entre les points d'attache dépend du système utilisé. L'expérience a montré que des systèmes avec attaches individuelles nécessitent un espacement d'environ 500 mm pour respecter les exigences mentionnées ci-avant.

(§ 4.2.7 Fixation des tubes - NF EN 1264-4)

6.3.4 Raccordements au distributeur ou collecteur

Afin d'assurer un bon assemblage raccord/tube, il est indispensable de couper ce dernier à 90° à l'aide d'un outil spécial assurant une coupe d'équerre.

Pour les tubes en matériau de synthèse, les raccords ou adaptateurs utilisés sont ceux définis dans le cadre de l'Avis Technique8 sur le système de canalisation.

8)

Ou son équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos.

Pour les tubes en cuivre, les raccords utilisés doivent être conformes à la norme NF EN 1254 ou être titulaires d'un Avis Technique8 favorable.

Ils doivent tous rester accessibles.

Le tube est raccordé directement sur les organes d'arrêt ou de réglage ou sur les distributeurs et collecteurs.

Les distributeurs et collecteurs sont situés au-dessus du niveau des tubes, et sont placés horizontalement, afin de pouvoir assurer la purge de l'installation.

6.3.5 Voisinage des autres canalisations

Aucune canalisation ou gaine autre que les tubes des circuits du plancher chauffant ne doit être incluse dans une dalle d'enrobage, ni dans le ou les isolants.

NOTE

Voir paragraphe 6.1 de la norme NF P 61-203 Mise en oeuvre des sous couches isolantes sous chape ou dalle flottantes et sous carrelage (Référence DTU 26.2/52.1).

Une canalisation verticale traversant une dalle désolidarisée isolée doit en être séparée par un fourreau tel que décrit dans la norme NF P 61-203.

6.3.6 Remplissage et pression d'épreuve

Avant de réaliser la dalle, l'étanchéité des circuits de chauffage doit être vérifiée par un essai sous pression d'eau.

La pression d'essai est de 2 fois la pression de service avec un minimum de 6 bar. Pendant la réalisation de la dalle, cette pression doit être appliquée aux canalisations.

L'absence de fuites et la pression d'essai doivent être inscrites dans un rapport d'essai.

Quand il y a risque de gel, des mesures appropriées telles que l'utilisation d'antigel ou le chauffage du bâtiment doivent être prises.

Si la protection anti-gel n'est plus nécessaire dans les conditions normales de fonctionnement, l'antigel doit être vidangé et l'installation doit être rincée au moins trois fois avec de l'eau propre.

(§ 4.3 - Essai d'étanchéité - NF EN 1264-4)

6.3.6.1 Tubes en matériau de synthèse

Le remplissage d'une installation de plancher chauffant doit être réalisé boucle par boucle.

L'essai d'étanchéité est réalisé selon le paragraphe 4.3 ci-dessus de la norme NF EN 1264-4.

L'essai consiste à vérifier, pour tout ou partie de l'installation qu'il n'y a pas de diminution de la pression hydraulique mesurée par un manomètre et que l'installation est étanche. Il dure au minimum deux heures après la stabilisation de l'indication du manomètre ou 30 minutes augmentées du temps nécessaire à l'inspection de l'étanchéité de chaque boucle.

Durant la phase d'enrobage et de prise du béton et dans le cas où le plancher chauffant est raccordé au réseau d'eau de ville, la pression est au minimum celle de l'eau de ville de en continu.

6.3.6.2 Tubes en cuivre

Le remplissage d'une installation de plancher chauffant doit être réalisé boucle par boucle.

L'essai d'étanchéité est réalisé selon le paragraphe 4.3 de la norme NF EN 1264-4 avec une pression d'eau minimum de 20 bars. Cette pression est maintenue durant la phase de coulage et de prise du matériau d'enrobage.

L'essai consiste à vérifier, pour tout ou partie de l'installation, qu'il n'y a pas de diminution de la pression hydraulique mesurée par un manomètre et que l'installation est étanche. Il dure au minimum deux heures après la stabilisation de l'indication du manomètre ou 30 minutes augmentées du temps nécessaire à l'inspection de l'étanchéité de chaque boucle.

NOTE

Dans le cas de l'utilisation d'un tube cuivre d'épaisseur 0,8 mm ou inférieure, une mise en pression à l'eau à 100 bars permet de rectifier des déformations éventuelles du tube qui se seraient produites lors de la pose des circuits. Cette pression est maintenue durant la phase de coulage et de prise du matériau d'enrobage. Les boucles sont alors raccordées entre elles en série.

NOTE Dans ce cas, l'essai en pression du collecteur se fait dans une deuxième phase après le coulage du matériau d'enrobage et après son raccordement à l'ensemble des circuits du plancher chauffant qu'il alimente, à une pression minimum de 6 bars.

6.4 Mise en oeuvre de la couche d'enrobage (cas des planchers de types A et C) [EM]

Au cours de la production, les matériaux pour les dalles chauffantes ne doivent utiliser que des adjuvants qui n'augmentent pas de plus de 5 % la quantité d'air dans la dalle.

(§ 4.2.8.5 Réalisation de la dalle - NF EN 1264-4)

Lorsque l'on coule la dalle, la température de la dalle ainsi que celle de la pièce ne doivent pas être inférieures à 5 °C. Ensuite, elle doit être maintenue à une température d'au moins 5 °C pendant un minimum de 3 jours. De plus, la dalle en ciment doit être protégée contre le dessèchement pendant au moins 3 jours (une plus longue période est nécessaire dans le cas de basse température ou de ciment à prise lente) et ensuite, contre les conditions néfastes, comme la chaleur ou les courants d'air, afin de garder un faible taux de retrait. Pour les petites constructions ces conditions sont généralement remplies quand le bâtiment est clos.

(§ 4.2.8.5.2 Réalisation - NF EN 1264-4)

Chaque réservation doit être préparée avant l'installation du plancher chauffant pour éviter tout refouillement par la suite.

(§ 4.2.8.5.3 Réservations - NF EN 1264-4)

La mise en oeuvre des bétons prêts à l'emploi ou fabriqués sur chantier doit respecter les normes NF P 18-201 (Référence DTU 21) et NF P 14-201 (Référence DTU 26.2). La mise en place doit avoir lieu durant la période où le matériau conserve sa consistance. La fluidité du matériau exclut l'utilisation de vibration mécanique ou hydraulique.

Les opérations de mise en oeuvre doivent être conduites de telle manière que les tubes ne risquent pas d'être détériorés et que les prescriptions du paragraphe 4.2.8.5 ci-dessus de la norme NF EN 1264-4 et du paragraphe 6.3.3.3 du présent document soient respectées.

En cas de planchers de type C, la couche d'enrobage, destinée à recevoir une double couche de désolidarisation, doit présenter une planéité de 7 mm sous la règle de 2 m et 2 mm sous la règle de 20 cm avec un aspect de surface fin et régulier qui correspond à l'état de surface d'un béton surfacé à parement soigné.

En cas de planchers de type A, la couche d'enrobage, destinée à recevoir un revêtement de sol, doit répondre aux exigences de planéité et d'état de surface nécessaires afin de recevoir le revêtement prévu.

Si la couche d'enrobage ne présente pas les tolérances de planéité et l'état de surface requis, la mis en oeuvre d'un enduit de préparation de sol ou d'un ravoirage est alors nécessaire.

La mise en oeuvre des chapes fluides telles que décrites au paragraphe 4.1 du présent document est donnée dans le Document Technique d'Application9 correspondant.

9)

Ou son équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos.

NOTE

A la date de rédaction du présent document, les procédés de chapes fluides ne disposent pas encore de Document Technique d'Application9, mais relèvent de la procédure d'Avis Technique9.

6.4.1 Mise en oeuvre des armatures [EM] ou [EC]

Les bétons de la couche d'enrobage prêts à l'emploi ou fabriqués sur chantier tels que décrits au paragraphe 4.1 du présent document, doivent comporter :

  • des systèmes limitant les fissurations décrits au paragraphe 4.3 du présent document,

  • des armatures.

Lorsqu'un quadrillage limitant la fissuration est mis en oeuvre, il est placé :

  • au dessus des tubes en respectant la norme NF P 14-201 (Référence DTU 26.2), [EM]

  • au dessous des tubes en respectant une distance de 1,5 cm minimum au dessus de la couche supérieure de l'isolant. Les dispositifs supportant le quadrillage doivent être indissociables de celui-ci et suffisamment nombreux afin que l'espace de 1,5 cm soit respecté en tout point, [EC]

  • suivant les conditions de mise en oeuvre visées dans l'Avis Technique9 correspondant.

Lorsqu'un autre système limitant la fissuration est mis en oeuvre, il est placé suivant les conditions de l'Avis Technique9 le concernant.

6.4.2 Epaisseurs minimales de la couche d'enrobage

Pour les dalles chauffantes, les différents types suivants sont considérés (voir EN 1264-1 :1997, 3.11) :

  • Type A - Eléments chauffants dans la dalle ;

  • Type C - Eléments chauffants dans la couche d'enrobage, sur laquelle la dalle est réalisée avec une double couche de désolidarisation. L'épaisseur de la couche d'enrobage doit être au moins de 20 mm de plus que le diamètre extérieur des éléments chauffants. La dalle supérieure doit avoir une épaisseur d'au moins 45 mm.

L'épaisseur de la dalle est calculée conformément aux normes applicables, en tenant compte de la capacité et de la classe de résistance à la flexion. Il convient d'utiliser les Normes nationales en vigueur en attendant qu'une Norme européenne soit disponible.

L'épaisseur nominale au-dessus des éléments chauffants (épaisseur de recouvrement) doit être, pour des raisons d'exécution, au moins de trois fois la taille du plus gros agrégat du matériau d'enrobage avec un minimum de 30 mm.

Pour les dalles de type A dont l'épaisseur est inférieure à 0,1 m, le diamètre externe du tube doit être ajouté à la valeur calculée de l'épaisseur.

(§ 4.2.8.1 Types de dalles - NF EN 1264-4)

Elles doivent être déterminées avant les opérations de mise en oeuvre pour répondre aux performances thermiques requises et calculées dans l'étude de dimensionnement du plancher.

Ces épaisseurs sont déterminées par le maître d'oeuvre et doivent figurer dans les Documents Particuliers du Marché.

Il est de la responsabilité du Maître d'oeuvre :

  • de s'assurer que la ou les sous-couches isolantes ont des caractéristiques compatibles avec les charges d'exploitation qu'elles auront à supporter, selon la norme NF P 61-203 (Référence DTU 26.2/52.1),

  • de limiter cette épaisseur et donc la masse surfacique au minimum, pour améliorer le temps de réponse du plancher chauffant.

Pour les planchers de type A, il est nécessaire de respecter de plus l'exigence suivante :

  • l'épaisseur minimale, toutes tolérances épuisées, entre la partie la plus haute avant coulage de la dalle d'enrobage (tube ou plots si dalle à plots) et la surface brute finie de la dalle d'enrobage est de 35 mm si l'isolant est de classe de résistance mécanique SC1a ou SC1b,

  • l'épaisseur minimale, toutes tolérances épuisées, entre la partie la plus haute avant coulage de la dalle d'enrobage (tube ou plots si dalle à plots) et la surface brute finie de la dalle d'enrobage est de 40 mm si l'isolant est de classe de résistance mécanique SC2a.

Pour les planchers de type C, il est nécessaire de respecter de plus, l'exigence suivante :

  • l'épaisseur minimale, toutes tolérances épuisées entre la partie la plus haute avant coulage de la dalle d'enrobage (tube ou plots si dalle à plots) et la surface brute de la dalle d'enrobage est de 20 mm.

Tableau 1 - Epaisseur minimale de la couche d'enrobage

Les cotes nominales devront, pour tenir compte des tolérances de chantier, être supérieures à ces valeurs.

NOTE 1

Les pratiques professionnelles montrent qu'en respectant une masse surfacique de la couche d'enrobage (type A) ou couche d'enrobage + couche désolidarisée (type C) inférieure à 250 kg/m² (soit environ 10 cm de béton), on répond aux recommandations sur le temps de réponse limité des planchers chauffants.

NOTE 2 Dans le cas où la hauteur de réservation avant la mise en place des isolants serait supérieure à celle calculée et spécifiée par le maître d'oeuvre, la solution sera apportée, non pas par une surépaisseur de la couche d'enrobage, mais par la mise en oeuvre sous la sous couche isolante :

  • d'un ravoirage,

  • ou d'un enduit de préparation du sol (voir NF P 61-203),

  • ou d'une sous-couche isolante complémentaire,

  • ou d'une sous-couche d'épaisseur supérieure (on s'assurera du respect des dispositions du paragraphe 4.1.4 du présent document et de la norme NF P 61-203 et notamment son paragraphe 7.2).

6.5 Mise en oeuvre de la couche désolidarisée (cas des planchers de type C) [EM] ou [ER]

La dalle supérieure doit avoir une épaisseur d'au moins 45 mm.

(§ 4.2.8.1 Types de dalles - NF EN 1264-4)

(Voir Tableau 1)

La double couche de désolidarisation est mise en oeuvre de la façon suivante :

  • le film inférieur est déroulé sur l'ensemble de la surface de la couche d'enrobage,

  • la couche supérieure (film ou non tissé) est déroulée sur le film inférieur à lés croisés ou pas, avec recouvrement entre lés d'au moins 10 cm, ce film est remonté sur la bande périphérique.

NOTE

La présence d'armatures ou de système limitant les fissurations n'est pas requise

La couche désolidarisée, lorsqu'elle est destinée à recevoir un revêtement de sol collé, doit répondre aux exigences de planéité et d'état de surface nécessaires afin de recevoir le revêtement prévu.

6.6 Joints de fractionnement [EM]

Pour des dalles chauffantes destinées à recevoir un revêtement de pierre ou de carrelage, les surfaces entre joints ne doivent pas dépasser 40 m² avec un maximum de 8 m pour la plus grande longueur. Dans le cas de pièces rectangulaires, les surfaces peuvent dépasser ces dimensions mais avec un rapport maximum de dimensions de 2 à 1. Si des joints de fractionnement sont réalisés dans des dalles chauffantes, la profondeur de sciage ne doit pas dépasser le tiers de l'épaisseur de la dalle, et être soumis à considération dans les constructions de type A selon la position des canalisations, et doivent être rebouchés après mise en chauffe.

Dans le cas de dalles chauffantes de types A et C, les joints de dilatation et les bandes périphériques peuvent être seulement traversés par les canalisations aller et retour et uniquement sur un seul niveau. Dans ce cas, les canalisations aller et retour doivent être protégées par un manchon en matériau compressible sur au moins 0,3 m.

NOTE Autant que possible, il convient que les joints de dilatation partent des angles, par exemple de piliers et les cheminées, c'est à dire des endroits où ont lieu des élargissements ou des rétrécissements de la dalle. Des joints de dilatations ou de fractionnement doivent être placés au niveau des passages de portes et dans les couloirs.

(§ 4.2.8.4 Joints - NF EN 1264-4)

Les deux premiers alinéas du paragraphe 4.2.8.4 ci-dessus de la norme NF EN 1264-4 traitent des joints de fractionnement des couches d'enrobage des planchers de type A et de la couche désolidarisée des planchers de type C.

Il est nécessaire de respecter de plus, les exigences suivantes :

  • quelle que soit la géométrie de la pièce et quel que soit le revêtement de sol, les surfaces entre joints ne doivent pas dépasser 40 m² avec un maximum de 8 m pour la plus grande longueur,

  • les joints de fractionnement doivent être placés au niveau des passages de portes et au minimum tous les 8 mètres dans les couloirs,

  • un joint de fractionnement est nécessaire dans les angles saillants des pièces en L.

NOTE 1

Le dernier alinéa du paragraphe 4.2.8.4 de la norme NF EN 1264-4 cite le cas des joints de dilatation des dalles désolidarisées. Cependant aucune contrainte réglementaire ou normative française n'impose de tels joints. Les dispositions citées sont donc applicables uniquement si de tels joints ont été requis dans les Documents Particuliers du Marché.

NOTE 2 La note du paragraphe 4.2.8.4 de la norme NF EN 1264-4 demande des joints de dilatation partant des angles. Dans ce présent document, ces joints sont considérés comme joint de fractionnement.

NOTE 3 Dispositions particulières du fractionnement des revêtements de sol scellés : voir paragraphe 6.10.2 du présent document.

6.7 Joints de dilatation des bâtiments [EM]

NOTE

Les joints de dilatation des bâtiments sont des joints de gros oeuvre où toute l'épaisseur de la dalle flottante y compris le revêtement de sol est interrompue.

La largeur des joints de dilatation de bâtiment doit être respectée sur toute leur hauteur et les joints de dilatation ne doivent pas être franchis par des tubes du plancher chauffant.

6.8 Réparation des tubes [EC]

Tous les assemblages du plancher chauffant doivent être repérés et reportés sur les plans des ouvrages exécutés.

(§ 4.2.6.4 Assemblages - NF EN 1264-4)

6.8.1 Tubes en matériau de synthèse

Pendant ou après l'enrobage des tubes, les réparations sont effectuées comme suit :

  • localiser l'endroit de la fuite par les méthodes habituellement utilisées, puis mettre à nu le tube ;

  • après avoir éliminé la partie endommagée, la réparation se fait à l'aide de l'une des solutions suivantes :

    • la technique de réparation décrite dans les Avis Techniques10 relatif au système de canalisations,

      10)

      Ou son équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos.

    • des raccords indémontables bénéficiant d'un Avis Technique10. Le raccord est protégé du matériau d'enrobage. Pour les raccords à base d'alliages de cuivre la protection doit être assurée par une bande adhésive ou une bande imprégnée conforme aux normes P 41-303 ou P 41-304,

    • des raccords démontables bénéficiant d'un Avis Technique10. Les raccords sont alors placés dans des boîtes visitables.

  • une épreuve à la pression doit à nouveau être effectuée selon le paragraphe 6.3.6 du présent document.

6.8.2 Tubes en cuivre

Pendant ou après l'enrobage des tubes, les réparations sont effectuées comme suit :

  • localiser l'endroit de la fuite par les méthodes habituellement utilisées, puis mettre à nu le tube,

  • après avoir éliminé la partie endommagée, les deux extrémités de tubes sont raccordées au moyen de l'une des solutions suivantes :

    • par brasage capillaire, suivant la norme NF P 41-221 (Référence DTU 60.5). Dans ce cas le tube est raccordé soit directement par emboîture, soit par l'intermédiaire de raccords conformes à la norme NF EN 1254. Dans ce cas le raccordement peut être directement noyé dans la couche d'enrobage.

      NOTE

      Dans le cas de l'utilisation d'un tube de cuivre d'épaisseur 0,8 mm ou inférieure, les raccordements par brasage sont exclusivement réalisés en utilisant des raccords conformes à la norme NF EN 1254.

    • par raccordement mécanique indémontable en respectant les prescriptions de mise en oeuvre de l'Avis Technique11. Pour les raccords à base d'alliages de cuivre, une protection doit être assurée par une bande imprégnée conforme à la norme P 41-304.

      11)

      Ou son équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos.

    • par raccordement mécanique démontable norme NF P 41-221 (Référence DTU 60.5). Les raccords sont alors placés dans des boîtes visitables.

  • une épreuve à la pression doit à nouveau être effectuée selon le paragraphe 6.3.6 du présent document.

NOTE

Dans le cas des tubes gainés conformes à la norme NF EN 13349, le tube de cuivre est au préalable mis à nu sur une longueur d'environ 30 cm afin d'éviter d'endommager la gaine. Après avoir effectué la réparation comme indiqué ci-dessus, la gaine est remise en place et refermée à l'aide d'une bande adhésive.

Dans le cas de systèmes de planchers chauffants en tubes de cuivre sous Avis Technique11, si des spécifications sur les réparations existent, il convient de s'y référer.

6.9 Première mise en chauffe [EC]

Cette opération doit être effectuée au moins 21 jours après la réalisation de la dalle dans le cas d'une dalle en béton ou en accord avec les instructions du fabricant mais de toute façon après un minimum de 7 jours dans le cas de dalle à base d'anhydrite.

La première mise en chauffe commence avec un fluide à une température comprise entre 20 °C et 25 °C qui doit être maintenue pendant au moins trois jours. Ensuite, la température maximale de service doit être atteinte et maintenue pendant au moins quatre jours supplémentaires.

Les processus de mise en chauffe et de préchauffage doivent faire l'objet de documents.

(§ 4.4 Mise en chauffe initiale - NF EN 1264-4)

La durée de 21 jours est ramenée à 14 jours au minimum dans le cas d'une dalle en béton en raison des exigences du présent document en ce qui concerne la qualité des constituants de la couche d'enrobage.

La température du fluide chauffant est portée à la température maximale de service selon les prescriptions du paragraphe 4.4 de la norme NF EN 1264-4.

NOTE 1

La température maximale de service est la température de départ calculée dans les conditions de base.

NOTE 2 Ce mode de mise en chauffe a pour conséquence une montée en température progressive de la couche d'enrobage.

Une mise en chauffe préalable à la pose du revêtement de sol est :

  • obligatoire pour les planchers de type A,

  • facultative pour les planchers de type C et ceux de type A à revêtements scellés désolidarisés.

6.10 Dispositions particulières concernant les revêtements de sol [ER]

Avant de le mettre en place, l'installateur de revêtement de sol doit vérifier si l'état de la dalle convient pour le recevoir.

Le revêtement de sol est stocké et installé selon les normes applicables et les instructions du fabricant.

(§ 4.5 Revêtement de sol - NF EN 1264-4)

6.10.1 Carreaux céramiques, ou analogues collés au moyen de mortiers-colles

La mise en chauffe préalable à la pose, la pose d'un carrelage collé et la première mise en chauffe de l'ouvrage terminé, sont réalisées en respectant les dispositions particulières telles que définies dans le Cahier des Prescriptions Techniques " Revêtements de sols intérieurs et extérieurs en carreaux céramiques ou analogues collés au moyen de mortiers-colles ".

NOTE

Une première mise en température de la dalle d'enrobage doit avoir été réalisée avant la pose du carrelage,

Cette première mise en température de la dalle doit être réalisée suivant les prescriptions du paragraphe 6.9. du présent document.

Le chauffage doit être interrompu 48 heures avant l'exécution des travaux. La remise en chauffe ne peut intervenir qu'après un délai de 2 jours à l'issue des travaux.

6.10.2 Revêtements de sol scellés

La mise en chauffe préalable à la pose, la pose d'un carrelage scellé et la première mise en chauffe de l'ouvrage terminé, sont réalisées en respectant les dispositions particulières telles que définies dans la norme NF P 61-202-1 (Référence DTU 52.1)

NOTE 1

  • En pose adhérente sur la couche d'enrobage, une première mise en température du plancher chauffant, doit avoir été conduite avant la pose du carrelage. Cette première mise en température de la dalle doit être réalisée suivant les prescriptions du paragraphe 6.9. du présent document.

    Le chauffage doit être interrompu 48 heures avant l'exécution des travaux de carrelage La remise en chauffe ne peut intervenir qu'après un délai de 7 jours à l'issue des travaux.

  • En cas de pose désolidarisée sur la couche d'enrobage (type A), la première mise en chauffe du plancher avant exécution du carrelage est facultative.

NOTE 2

  • En cas de pose scellée adhérente sur les planchers de type A, respecter les joints de fractionnement de la dalle d'enrobage (soit ≤ 40 m² et ≤ 8 m linéaires).

  • En cas de pose scellée désolidarisée, il n'est pas nécessaire de suivre les éventuels joints de fractionnement de la dalle d'enrobage. Créer alors des joints de fractionnement dans le mortier de scellement tous les environ 40 m² et les couloirs étant fractionnés par tranche de l'ordre de 6 m linéaires.

  • Dans tous les cas, lorsque le carrelage se poursuit d'une pièce à l'autre, placer un joint de fractionnement au seuil. Ce fractionnement sur seuil n'est pas nécessaire pour les pièces de très petites surfaces, par exemples groupes sanitaires.

6.10.3 Revêtements textiles

La mise en chauffe préalable à la pose, la pose du revêtement textile et la première mise en chauffe de l'ouvrage terminé, sont réalisées en respectant les dispositions particulières telles que définies dans la norme NF P 62-202-1 (Référence DTU 53.1).

NOTE

Une première mise en température de la dalle d'enrobage doit avoir été réalisée avant la pose du revêtement.

Cette première mise en température de la dalle doit être réalisée suivant les prescriptions du paragraphe 6.6 du présent document.

Le chauffage sera interrompu depuis 48 h avant application de l'enduit de lissage si elle est nécessaire et ne sera remis en route que 48 h au moins après la mise en oeuvre du revêtement.

6.10.4 Revêtements plastiques

La mise en chauffe préalable à la pose, la pose du revêtement textile et la première mise en chauffe de l'ouvrage terminé, sont réalisées en respectant les dispositions particulières telles que définies dans la norme NF P 62-203-1 (Référence DTU 53.2).

NOTE

Une première mise en température de la dalle d'enrobage doit avoir été réalisée avant la pose du revêtement,

Cette première mise en température de la dalle doit être réalisée suivant les prescriptions du paragraphe 6.6 du présent document.

Le chauffage interrompu 48 heures avant l'application de l'enduit de lissage et ne sera remis en route que 48 heures au moins après la mise en oeuvre du revêtement de sol plastique.

6.10.5 Parquets et revêtements de sol contrecollés à parement bois en pose flottante

Se référer à la norme NF P 63-204 (Référence DTU 51.11).

Dans le cas où le fabricant autorise une pose sur sol chauffant, quelle que soit la saison, il y a lieu, préalablement aux travaux de parquetage, de mettre en route le chauffage pendant trois semaines au moins.

La pose du parquet est alors réalisée en respectant les dispositions particulières telles que définies dans la norme NF P 63-204-1 (Référence DTU 51.11).

Le chauffage ne doit être progressivement remis en route qu'une semaine au moins après la pose du parquet.

6.10.6 Parquets collés

La mise en chauffe préalable à la pose, la pose du parquet et la première mise en chauffe de l'ouvrage terminé, sont réalisées en respectant les dispositions particulières telles que définies dans la norme NF P 63-202-1 (Référence DTU 51.2).

NOTE

Le séchage naturel du support doit être complété par une mise en température de l'installation de chauffage et son maintien pendant au moins trois semaines avant la pose du parquet.

La température de surface du parquet doit être inférieure à 28 °C.

La pose de parquets en bois de bout n'est pas admise sur sol chauffant.

Ces dispositions sont prévues en vue de stabiliser le support à la teneur en eau correspondant à ses conditions ultérieures de service voisines de 2 % et d'éviter une migration ascendante d'humidité.

Le chauffage doit être interrompu 48 h avant l'application de l'enduit de lissage et ne doit être progressivement remis en route qu'une semaine au moins après la pose du parquet.

6.10.7 Revêtements de sol stratifiés

Dès lors ou ils ont fait l'objet d'un Avis Technique12 favorable pour l'emploi sur plancher chauffant, la mise en chauffe préalable à la pose des revêtements de sols stratifiés contenant des résines thermodurcissables et de leur sous couche de désolidarisation associée, la pose du revêtement et la première mise en chauffe de l'ouvrage terminé, sont réalisées en respectant les dispositions particulières telles que définies dans les Avis Technique12 les concernant.

12)

Ou son équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos.

6.10.8 Planchers en bois ou à base de bois

La pose du plancher est réalisée en respectant les dispositions particulières telles que définies dans la norme NF P 63-203-1 (référence DTU 51.3).

NOTE 1

La présence d'un système caloporteur à basse température sous le plancher bois ne présente pas à priori pour l'ouvrage d'autre conséquence qu'un séchage et, par suite, un retrait un peu plus fort que les valeurs habituellement observées. Il importe de tenir compte de ce retrait pour la réalisation du plancher et la mise en oeuvre du revêtement de sol.

NOTE 2 Dans ce cas, c'est la résistance thermique du plancher en bois plus le revêtement de sol qui ne doit pas dépasser la valeur de 0,15 m².K/W imposée au § 4.6.1 du présent document.

6.10.9 Autres revêtements

Pour tous revêtement (et leurs produits de liaisonnement associés), autres que ceux énumérés ci-dessus, qui ont fait l'objet d'un Avis Technique13 favorable pour l'emploi sur plancher chauffant, la mise en chauffe préalable à la pose des revêtements, la pose du revêtement et la première mise en chauffe de l'ouvrage terminé, sont réalisées en respectant les dispositions particulières telles que définies dans les Avis Technique13 les concernant.

13)

Ou son équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos.