12 Mise en oeuvre des lambris en lames
Les lambris en lames peuvent avoir diverses fonctions qui peuvent être combinées : isolation acoustique, isolation thermique ou décoration.
Les supports sur lesquels sont susceptibles d'être posés les lambris en lames sont indiqués dans le Tableau 7 qui précise également les modes de mise en en oeuvre non visés par le présent NF DTU.
Tableau 7 Paragraphes des spécifications relatives à la mise en oeuvre des lambris en lames en fonction des parois supports
La mise en oeuvre des ossatures ou des lambris en lames ne peut être exécutée que si les différentes parois supports, citées dans le Tableau 7, satisfont aux spécifications données dans les différents NF DTU cités dans le même tableau.
Ces ouvrages sont présumés conformes aux normes et règles de l'art qui leur sont applicables.
12.1 Ossature
La tolérance de planéité des ossatures en bois ou dérivés du bois ne doit pas excéder une flèche supérieure à 5 mm par rapport à une règle de 2 mètres posée en un endroit quelconque et 1 mm par rapport à une réglette de 20 cm.
En cas de défaut de planéité, un calage au droit des fixations doit être effectué.
Pour les tasseaux de longueur inférieure à 50 cm, un point de fixation à chaque extrémité est nécessaire. Les fixations doivent être disposées à une distance minimum de 30 mm de l'extrémité des tasseaux.
L'ossature du lambris en lames est dimensionnée (entraxe et section) selon l'épaisseur des lames de lambris (voir Tableau 8), à savoir :
soit de chevrons (cas d'une isolation thermique par l'intérieur par exemple) ;
soit de tasseaux verticaux ou horizontaux (cas des parois à ossature bois) ;
-
soit de deux lits croisés (voir Figure 10) :
premier lit constitué de chevrons ou de tasseaux ;
second lit constitué de tasseaux perpendiculaires au premier lit ou incliné.
Tableau 8 Epaisseurs minimales des tasseaux suivants les entraxes maximales entre 2 fixations rapportées
Sur mur non isolé, un vide d'air ventilé de 20 mm d'épaisseur minimale doit être aménagé. La disposition de l'ossature ne doit pas entraver la circulation de l'air derrière les lambris en lames (Voir Figure 10).
Figure 10 Un double lit de tasseaux assure une ventilation de contreparement (mur non isolé)
Dans le cas d'ossature verticale, un espace de 20 mm minimum doit être aménagé entre l'ossature verticale et le plafond d'une part, le sol d'autre part, pour permettre la circulation de l'air (voir Figure 11).
Figure 11 Ossature verticale (mur isolé)
12.1.1 Fixation de l'ossature sur plaques de plâtre avec ossature
1er cas : charge inférieure à 10 kg/m2 (ossature + lames de lambris + autres produits) : l'ossature est fixée par des fixations adaptées au type et à l'épaisseur de la plaque de plâtre selon les prescriptions du NF DTU 25.41 et l'espacement entre 2 fixations doit être de 40 cm maximum.
2ème cas : charge supérieure à 10 kg/m2 avec un maximum de 40 kg/m2 : l'ossature rapportée pour le lambris est fixée sur l'ossature de la cloison selon les prescriptions du NF DTU 25.41 et l'espacement entre 2 fixations doit être de 60 cm maximum. L'ossature du lambris repose au sol pour la reprise de charge et la fixation de l'ossature est identique au 1er cas.
12.1.2 Fixation de l'ossature sur plaque de plâtre parement de complexe panneau sandwich fixation mécanique
Les prescriptions du paragraphe 12.1.1 s'appliquent avec les prescriptions du NF DTU 25.42.
12.1.3 Fixation de l'ossature sur plaque de plâtre parement de complexe panneau sandwich fixation collage par plots
1er cas : Charge inférieure à 10 kg/m2 (ossature + lames de lambris + autres produits) : les prescriptions du 1er cas du paragraphe 12.1.1 s'appliquent avec les prescriptions du NF DTU 25.42.
2ème cas : Charge supérieure à 10 kg/m2 avec un maximum de 40 kg/m2 : l'ossature est fixée obligatoirement par renvoi à la structure et l'espacement entre deux fixations doit être de 60 cm maximum. L'ossature repose au sol pour la reprise de charge et la fixation de l'ossature est identique au 1er cas.
12.1.4 Fixation de l'ossature sur mur ossature bois discontinue sans pare-vapeur
L'ossature est fixée à chaque intersection avec les montants de la structure par agrafage, clouage (clou torsadé, annelé) ou par vissage. L'ossature doit être dimensionnée selon le Tableau 9.
12.1.5 Fixation de l'ossature sur mur ossature bois discontinue avec pare-vapeur
Les prescriptions du paragraphe 12.1.4 s'appliquent. La mise en oeuvre d'un tasseau est impérative afin de préserver l'intégrité du pare-vapeur en ménageant un vide technique. Ce vide technique doit avoir une épaisseur telle que tous les réseaux (électricité, plomberie,...) puissent circuler sans endommager le pare-vapeur.
Les éléments dimensionnant le vide technique sont souvent les boites électriques. Par exemple, pour une boite de 45 mm et un parement de 15 mm, on choisira une ossature d'épaisseur minimale de 45 − 15 = 30 mm.
La fixation des ossatures doit être réalisée par des pointes non lisses, des agrafes ou des vis. La pénétration des fixations dans la structure principale doit être au moins égale à l'épaisseur des tasseaux avec un minimum de 30 mm. L'étanchéité à l'air et à la vapeur d'eau du film pare-vapeur est considérée comme continue au croisement de l'ossature principale et de l'ossature secondaire lorsque le film est pris en pince entre les deux éléments en bois, grâce à la fixation.
12.1.6 Fixation de l'ossature sur mur ossature bois continue sans pare-vapeur
Les prescriptions suivantes s'appliquent :
si le panneau en bois ou dérivés du bois du mur à ossature bois est entre 7 mm et 12 mm, les fixations doivent se faire dans les montants de la cloison du mur à ossature bois et les prescriptions du 12.1.4 s'appliquent ;
si le panneau en bois ou dérivés du bois du mur à ossature bois est supérieur à 12 mm, les fixations se font par clouage ou agrafage de manière adaptée selon les prescriptions des paragraphes concernés ;
si le panneau est en plaque de plâtres, les prescriptions du paragraphe 12.1.1 s'appliquent.
Ce cas ne concerne que les parois intérieures, entre locaux chauffés.
12.1.7 Fixation de l'ossature sur mur ossature bois continue avec pare-vapeur
Les prescriptions du 12.1.6 s'appliquent mais avec une obligation de fixer l'ossature dans le support tout en conservant les propriétés du pare-vapeur. L'épaisseur du panneau positionné entre le tasseau et l'ossature principale, ne doit pas être prise en compte dans la longueur de pénétration.
12.1.8 Fixation de l'ossature sur cloison de distribution en bois discontinue
Les prescriptions du paragraphe 12.1.4 s'appliquent.
12.1.9 Fixation de l'ossature sur cloison de distribution en bois continue
Les prescriptions du paragraphe 12.1.6 s'appliquent.
12.1.10 Fixation de l'ossature sur carreaux de plâtre
L'ossature doit être dimensionnée selon le Tableau 8.
12.1.11 Fixation de l'ossature sur blocs creux et pleins non enduits
L'ossature doit être dimensionnée selon le Tableau 8.
12.1.12 Fixation de l'ossature sur blocs creux et pleins enduits
L'ossature doit être dimensionnée selon le Tableau 8.
12.1.13 Fixation de l'ossature sur béton brut
L'ossature doit être dimensionnée selon le Tableau 8.
12.1.14 Fixation de l'ossature rapportée sur béton surfacé
L'ossature doit être dimensionnée selon le Tableau 8.
12.1.15 Fixation de l'ossature sur tous types de parois non isolées avec ventilation
Sur ces parois, une ossature doit être mise en oeuvre pour permettre une circulation d'air (ventilation).
L'épaisseur minimale des tasseaux doit être de 20 mm, de façon à aménager une lame d'air ventilée d'au moins 20 mm. De plus, la disposition des tasseaux ne doit pas entraver la circulation verticale de l'air derrière le lambris en lames. Une lame d'air peut-être aménagée par un double tasseautage (voir Figure 10) ou par des tasseaux disposés verticalement (voir Figure 11).
12.2 Fixation des lambris en lames sur l'ossature
12.2.1 Humidité des lambris en lames
Au moment de la mise en oeuvre en local de classe d'emploi 1, l'humidité maximale d'un lot de lambris en lames doit être de 11 % ± 3 soit de 8 à 14 %. Cette humidité est contrôlée conformément à la NF EN 13183-2 à l'aide d'un humidimètre à pointe étalonnée. Il convient idéalement de mettre en oeuvre des bois dont l'humidité est la plus proche possible de l'humidité d'équilibre du local en service.
12.2.2 Pose des lambris en lames
Les lambris en lames peuvent se poser horizontalement, verticalement ou inclinés. La fixation des lambris en lames sur l'ossature peut être réalisée par agrafage, vissage ou clouage direct avec ou sans clipsage. Les fixations doivent être réalisées à chaque intersection des lames et des tasseaux. La pénétration des têtes de fixation dans le bois ne doit pas dépasser 1 mm.
12.2.2.1 Fixation par clouage et agrafage
On utilise des pointes ou agrafes choisies avec une longueur adaptée pour garder la pénétration adéquate. La pénétration minimale des agrafes et des clous dans l'ossature doit être de :
10 mm pour des lambris en lames inférieures à 14 mm ;
15 mm pour des lambris en lames supérieures ou égales à 14 mm.
Pour les lames présentant un profil symétrique, elles sont généralement placées du côté languette (voir Figure 12).
Figure 12 Le clouage sur le côté de la languette diminue le risque de fente
Pour les lames présentant un profil dissymétrique, il convient de fixer les pointes du côté de la rainure. Avec une cloueuse pneumatique ou une agrafeuse pneumatique, il convient de régler la puissance de manière à éviter une pénétration trop profonde du clou ou de l'agrafe et que l'extrémité de la fixation soit affleurante à la surface de la lame. Les agrafes sont placées soit du côté de la languette, soit du côté de la rainure, selon le profil du lambris (voir Figure 13). La longueur minimale des agrafes doit être de 14 mm.
Figure 13 Fixation par agrafage, côté languette ou côté rainure, selon le profil du lambris
12.2.2.2 Fixation par clipsage
Le clip est fixé sur l'ossature par des pointes ou des agrafes.
Figure 14 Fixation par clipsage
12.2.3 Fixation des lambris en lames sur mur non isolé avec ossature
Pour maintenir la ventilation d'air continue derrière le lambris en lames, un jeu de 20 mm doit être réalisé en partie haute (plafond) et en partie basse (sol) selon la Figure 11.
12.2.4 Lambris en lames destinés à être en local non chauffé ou non régulé en hygrométrie
C'est le cas, par exemple, d'une pose effectuée dans un local sec mais non chauffé en période humide. La pose en extérieur abrité (fermeture d'avant-toit, sous-face de balcon, etc.) est visée par le NF DTU 41.2.
Les spécifications de durabilité doivent correspondre à la classe d'emploi 2.
Des jeux doivent être aménagés lors de la pose de lambris, par exemple en plaçant momentanément des petites cales entre les lames.
12.2.5 Lambris en lames avec caractéristiques techniques (absorption acoustique, isolation thermique, résistant au feu, milieu humide)
12.2.5.1 Lambris en lames présentant des perforations pour absorption acoustique
Les lambris en lames peuvent être réalisés avec des systèmes de perforations (oblong, vagues, circulaires, etc.).
Les entraxes des supports doivent être rapprochés afin de prendre en compte l'affaiblissement mécanique de ce type de perforations.
12.2.5.2 Lambris en lames présentant des performances de réaction au feu
A la date de publication du présent document, des exigences sur les matériaux et leurs mises en oeuvre sont présentes dans l'Arrêté du 25 juin 1980, modifié par l'Arrêté du 24 septembre 2009, portant sur la réaction au feu des produits d'aménagements intérieurs, décoration et mobilier notamment les articles AM1 et AM8 en Annexe C du NF DTU 36.2 P1-2 (CGM).
12.2.5.3 Lambris présentant des performances en milieu humide
Les lambris en lames peuvent être posés dans toute salle d'eau normalement ventilée (ventilation mécanique contrôlée, tirage thermique selon les saisons, etc.).
Lorsque les lambris sont posés en habillage de baignoire ou en revêtement mural (non soumis à l'eau ruisselante), il y a lieu d'aménager un espace entre le sol et les lambris en lames.
On évite ainsi aux extrémités des lambris en lames de rester en contact avec l'eau éventuellement répandue sur le sol.
12.3 Fixation directe mécanique des lambris en lames
Ce type de mise en oeuvre nécessite une planéité de ± 2 mm. Au-delà de cette tolérance, la réalisation d'une ossature rapportée est nécessaire et il convient de suivre les prescriptions du paragraphe 12.1.
12.3.1 Fixation directe mécanique des lambris en lames sur plaque de plâtre parement de complexe à âmes alvéolaires
Le présent document ne traite pas ce cas.
12.3.2 Fixation directe mécanique des lambris en lames sur mur ossature bois discontinue sans pare-vapeur
Se référer au Tableau 8 des paragraphes 12.1 et 12.2 du présent document.
12.3.3 Fixation directe mécanique des lambris en lames sur mur à ossature bois continue sans pare-vapeur
Les prescriptions du 12.1.7 s'appliquent.
12.3.4 Fixation directe mécanique des lambris en lames sur cloison de distribution en bois discontinue
Se référer au Tableau 8 des paragraphes 12.1 et 12.2 du présent document.
12.3.5 Fixation directe mécanique des lambris en lames sur cloison de distribution en bois continue
Se référer au Tableau 8 des paragraphes 12.1 et 12.2 du présent document.
12.4 Fixation directe par collage des lambris en lames
Il convient notamment de respecter pour le support :
une humidité maximale de 5 % ;
une exigence de planéité de 5 mm sous une règle de 2 m ;
une porosité et une cohésion ;
une pulvérulence après brossage nulle.
une cohésion convenable, à savoir un support plan, sain, sec, propre, sans poussières, exempt de taches d'humidité, de moisissures, d'efflorescences ou de salpêtre, non gras et en tout point. Un grattage superficiel avec un objet métallique ne doit entraîner ni poussière, ni grains, ni écailles.
En cas de doute, il est possible de procéder à une mesure de la cohésion superficielle du support. Il ne doit présenter en surface aucune zone s'opposant à l'adhérence de la colle.
Il convient notamment de respecter pour la colle :
-
une humidité compatible avec le support ;
NOTE 2En cas de doute, il est possible d'effectuer une mesure de l'humidité du support à l'aide d'un humidimètre.
un temps ouvert ;
une consommation (quantité à appliquer au mètre carré) ;
une surface maximale à encoller en une seule fois et la description de l'outil de dépose compte tenu des caractéristiques des lames de lambris ;
une température minimale et maximale de mise en oeuvre ;
En saison chaude, les colles à prise rapide sont proscrites.
La géométrie des cordons, leur entraxe, leur épaisseur après écrasement et toute disposition spécifique à la pose de la colle sont précisés dans le rapport d'essai relatif au caisson climatique NF B 54-008.
Les lames sont appliquées de manière qu'il y ait une surface de collage effective suffisante et répartie sur l'ensemble de la lame, de telle sorte qu'aucun mouvement non contenu ne soit possible.
Le « marouflage » des lames assure le contact entre chaque élément et la colle.
Les colles néoprènes ne sont pas visés dans le présent texte.
12.4.1 Fixation directe par collage des lambris en lames sur plaques de plâtre sur ossature
Ce type de mise en oeuvre est effectué uniquement en pose verticale et dans les conditions suivantes :
la largeur des lames est de 150 mm maximum ;
le poids maximum des lames est limité à 10 kg/m2 ;
la hauteur maximum du point haut est limitée à 280 cm par rapport au sol ;
les pièces doivent être chauffées et non humide afin de limiter autant que possible les variations dimensionnelles ;
-
une fixation mécanique par vissage adapté doit être réalisée en point haut et en point bas :
soit du lambris en lames dans l'ossature des parois supports en plaques de plâtre tous les 60 cm maximum ;
soit à l'aide de cornière, baguette, coulisse ou tous autres profils linéaires et continus fixés dans l'ossature des parois supports en plaques de plâtre tous les 60 cm maximum assurant ce maintien mécanique.
Si les conditions précédentes ne sont pas remplies, la fixation doit se faire à l'aide d'une ossature rapportée selon les prescriptions du 12.1.1.
12.4.2 Fixation directe des lambris en lames par collage sur plaque de plâtre parement complexe panneau sandwich fixation mécanique
Les prescriptions du 12.4.1 s'appliquent.
12.4.3 Fixation directe par collage des lambris en lames sur mur à ossature bois continue sans pare-vapeur
Les prescriptions du 12.4.1 s'appliquent.
12.4.4 Fixation directe par collage des lambris sur mur à ossature bois continue avec pare-vapeur
Si le pare-vapeur est positionné entre la structure et le panneau de contreventement, les prescriptions du 13.4.7 s'appliquent.
Si le pare-vapeur est positionné sur le panneau de contreventement, une ossature doit être mise en oeuvre suivant les prescriptions des 12.1 et 12.1.6.
12.4.5 Fixation directe par collage des lambris en lames sur cloison de distribution en bois continue
Les prescriptions du 12.4.1 s'appliquent.
12.4.6 Fixation directe par collage des lambris en lames sur carreaux de plâtre
Les prescriptions du 12.4.1 s'appliquent.
12.4.7 Fixation directe par collage des lambris en lames sur blocs creux et pleins enduits
Les prescriptions du paragraphe 12.4.1 s'appliquent.
12.4.8 Fixation directe par collage des lambris en lames sur béton surfacé
Les prescriptions du paragraphe 12.4.1 s'appliquent.
12.5 Mise en oeuvre des lambris en lames en sous-face de plancher ou plafond
La mise en oeuvre des lames de lambris en sous-face de plancher ou plafond s'effectue selon le Tableau 9 suivant :
Tableau 9 Spécifications relatives à la mise en oeuvre en fonction des parois supports
Pour fixer l'ossature, les prescriptions du 12.1 s'appliquent.
12.5.1 Fixation de l'ossature sur les différents supports
12.5.1.1 Fixation de l'ossature sur plaques de plâtres sur ossature
Lorsque le plancher ou le plafond en plaques de plâtre a été dimensionné pour recevoir la charge d'un lambris en lames, l'ossature du lambris doit être fixée dans les fourrures supportant les plaques de plâtre.
Dans le cas contraire, la mise en oeuvre du lambris n'est pas admise.
12.5.1.2 Fixation de l'ossature sur solivage bois et éléments de charpente
1er cas : entraxe entre solive inférieur ou égale à 60 cm : l'ossature est fixée à chaque intersection avec les solives de la structure par vissage.
2ème cas : entraxe entre solive supérieur à 60 cm : une note de calcul doit prendre en compte la fixation et le dimensionnement de l'ossature.
12.5.1.3 Fixation de l'ossature sur dalle préconstruite et panneau de toiture
Les prescriptions du 12.5.1.1 s'appliquent.
12.5.1.4 Fixation de l'ossature sur dalle plancher hourdis
La fixation se fait au moyen de chevilles et vis adaptées au support et selon les prescriptions du Tableau 8 du 12.1.
12.5.1.5 Fixation de l'ossature sur charpente industrielle
La fixation se fait par clouage, vissage ou agrafage et selon les prescriptions du Tableau 8 du 12.1.
12.5.2 Fixation des lambris en lames sur l'ossature
Les prescriptions du 12.2 s'appliquent à l'exclusion de la fixation par clips qui est proscrite.
12.5.3 Fixation directe mécanique des lambris en lames
12.5.3.1 Fixation directe mécanique des lambris en lames sur solivage bois et éléments de charpente
La fixation se fait selon les prescriptions du Tableau 8 du 12.1.
12.5.3.2 Fixation directe mécanique des lambris en lames sur dalle préconstruite et panneau de toiture
La fixation se fait selon les prescriptions du Tableau 8 du 12.1.
12.5.3.3 Fixation directe mécanique des lambris en lames sur charpente industrielle
La fixation se fait selon les prescriptions du Tableau 8 du 12.1.
12.6 Jeux de dilatation
Il est impératif de réaliser un joint de dilation périphérique autour de l'ouvrage de 5 mm minimum et autour des ouvertures.
Le lambris ne doit pas venir en contact avec les maçonneries, les enduits, les plinthes, les huisseries, les tuyaux d'alimentation de chauffage, les autres revêtements de sol (aux seuils), escaliers, foyers de cheminée, etc., ni d'une manière générale avec aucuns obstacles. Les joints de dilatation du gros oeuvre ne sont jamais franchis.
12.7 Finitions sur lambris
Il convient de respecter pour l'application des finitions les conditions suivantes :
l'humidité maximale des bois ne doit pas dépasser 14 % ;
l'application de la première couche doit se faire sur les 2 faces de la lame, à savoir au niveau du parement et de son contre-parement, avant la mise en oeuvre ;
l'entrepreneur doit informer le maître d'ouvrage ou son représentant des conditions d'entretien.
12.8 Tolérances de l'ouvrage fini
12.8.1 Planéité
Le lambris posé doit être plan, c'est-à-dire qu'une règle de 2 m posée en un endroit quelconque ne doit pas révéler de flèche supérieure à 5 mm et qu'une réglette de 20 cm ne doit pas révéler de flèche supérieure à 1 mm.
12.8.2 Verticalité
La surface du lambris doit être plane : une règle de 2 m placée dans une direction quelconque ne doit pas révéler un écart de niveau supérieur à 5 mm sauf dispositions particulières des DPM.
12.8.3 Tuilage
Avec ou sans finition, la profondeur du tuilage, c'est-à-dire l'écart entre la surface nominale d'une lame de lambris et le point le plus en saillie ou en retrait de cette même lame (voir Figure 15), que l'on peut mesurer en posant une règle en travers des lames, ne doit pas dépasser 1,5 % de la largeur visible (largeur utile) de la lame sauf dispositions particulières des DPM.
Figure 15 Tuilage d'une lame de lambris