6 Matériaux accessoires
6.1 Couvre-joints
Les couvre-joints peuvent être constitués soit :
par un calicot (de largeur au moins égale à 70 mm) ;
par une baguette en métal protégé contre la corrosion ;
par un profilé en plastique ou en bois, ou une corniche posée au droit du joint.
La mise en oeuvre de ces matériaux n'est pas toujours à la charge de l'entreprise chargée de l'exécution des cloisons.
Ou son équivalent dans les conditions indiquées dans l'avant-propos.
6.2 Eléments métalliques de liaison et de renfort
Ce sont des :
feuillards et/ou des équerres en acier galvanisé ;
agrafes en acier inoxydable ;
profilés en U en acier galvanisé ;
clous troncopyramidaux ou hélicoïdaux, en aluminium ou en acier zingué, clous à déviation, etc. ;
clous ordinaires utilisés uniquement pour les scellements traditionnels.
Ils doivent être protégés contre la corrosion par galvanisation ou une protection équivalente. Si une protection par peinture est assurée, celle-ci doit être compatible avec le matériau en contact.
La protection doit être conforme aux exigences de la norme NF P 24-351, soit, en hygrométrie moyenne, au sens du document, une protection de type Z 275. Les locaux à hygrométrie moyenne correspondent à des locaux normalement ventilés et chauffés.
Les Documents Particuliers du Marché peuvent spécifier des exigences particulières.
6.3 Matériaux résilients
Les matériaux résilients peuvent être constitués soit par :
une bande élastomère ou tout autre matériau de caractéristique résiliente équivalente ;
une mousse polyuréthane expansive ;
une laine minérale pré-comprimée ;
une bande d'aggloméré de fibres de bois imprégnées de bitume ou une bande de liège aggloméré.
Les matériaux destinés à être mis en oeuvre en partie haute, lorsque nécessaire, sont constitués de bandes de mousse de polyéthylène à cellules fermées, de feutre bituminé ou bien encore de bandes d'aggloméré de fibres de bois imprégnées de bitume.
Les bandes élastomères, ou tout autre matériau de caractéristique résiliente équivalente nécessaire à la performance acoustique, doivent être de largeur égale à l'épaisseur de la cloison finie, de raideur dynamique maximale de 600 MN/m³ et :
d'une épaisseur minimale de 5 mm en cas de désolidarisation en tête et en pied ;
d'une épaisseur minimale de 10 mm en cas de désolidarisation en tête ou en pied uniquement.
Pour la désolidarisation en tête, il peut également être utilisé une mousse expansive associée à un enduit couvre-joint « souple », caractérisés respectivement selon les modes opératoires décrits en Annexes B et C du présent document et répondant aux prescriptions ci-après :
Caractéristiques de la mousse de polyuréthane (PUR) (Voir Annexe B) :
masse volumique en expansion libre : 20 ± 2 kg/m³ ;
résistance à la rupture en traction : > 0,06 MPa ;
allongement à la rupture en traction : > 10 % ;
module d'élasticité en traction : > 0,2 MPa ;
module à la compression à 10 % de déformation relative : > 0,02 MPa ;
adhérence au support à l'état sec : supérieure à la résistance à la rupture en traction de la mousse.
Caractéristiques de l'enduit couvre-joint « souple » (voir Annexe C) :
allongement à la rupture : > 50 % ;
contrainte à la rupture : > 0,1 MPa.
6.4 Matériaux de liaison avec le gros oeuvre
Les matériaux de ces liaisons peuvent être constitués :
soit par un plâtre (B1 ou B2) conforme à la norme NF EN 13279-1 ;
soit par un mortier composé de cinq volumes de mortier-colle utilisé, lorsque c'est le cas pour le montage de la cloison, mélangés à un volume de ciment (ciment CEM II de classe 32,5 ou 42,5) et à quatre volumes de sable.
L'assemblage des bandes résilientes, visées en 6.3, avec le gros oeuvre s'effectue avec des colles à base de néoprène ou à base de polyuréthane.