Annexe B (informative) Plafonds rayonnants modulaires électriques - Travaux annexes
Les prescriptions ci-après, propres aux ouvrages de plafonds rayonnants électriques, concernent généralement le titulaire du lot électricité.
B.1 Circuit d'alimentation spécialisée
Ce circuit, préfabriquée en usine, est conçue pour permettre l'alimentation des modules rayonnants à partir du boîtier de connexion normalisé, ce dernier étant raccordé au réseau d'alimentation générale. Elle est installée dans le plénum du plafond rayonnant modulaire. Elle doit répondre aux spécifications ci-dessous.
Le boîtier de connexion doit être conforme à la NF EN 60998-2-3.
Le boîtier comporte une ou plusieurs entrées acceptant le branchement du cordon décrit ci-dessus. Il ne doit pas permettre le raccordement d'une fiche conforme aux NF EN 50075 et NF C61-314.
Le branchement du boîtier de connexion se fait par perçage d'isolant. Le socle du boîtier de connexion, s'il ne comporte pas de système de verrouillage, doit satisfaire à l'essai de la force nécessaire à la séparation des deux parties d'un assemblage selon la NF C61-314.
Ce boîtier comprend éventuellement un système permettant de le fixer sur les suspentes des plafonds suspendus modulaires et de le démonter au cas où son positionnement par rapport aux modules rayonnants le nécessiterait.
Le boîtier de connexion doit comporter, en plus des marquages prévus dans la NF EN 60998-2-3, un marquage indiquant la puissance maximale exprimée en watt.
La section minimale du câble d'alimentation est de 2 × 2,5 mm2. Ce câble est de type FR-NO5VVH3-F ou FR-NO5VH2V-F. Sa longueur maximale est de 18 m.
B.2 Installation électrique
L'installation des modules rayonnants doit satisfaire aux dispositions de la NF EN 60335-2-96, et de la norme d'installation NF C15-100.
B.3 Protection contre les contacts indirects
Conformément aux dispositions définies dans la NF C15-100, les circuits alimentant les modules rayonnants doivent être protégés par des dispositifs à courant différentiel résiduel (DDR), de courant différentiel résiduel assigné au plus égal à 30 mA ; chaque dispositif à courant différentiel étant prévu pour une puissance assignée au plus égale à 13 kW sous 400 V ou 7,5 kW sous 230 V.
Ces opérations incombent au titulaire du lot électricité.
B.4 Raccordements
Le raccordement des circuits d'alimentation spécialisés des modules rayonnants aux dispositifs de commande et de régulation (thermostat...), ainsi qu'au réseau d'alimentation, doit être réalisé conformément aux dispositions de la NF C15-100.
Le raccordement du circuit d'alimentation spécialisé au réseau général d'alimentation électrique doit être réalisé au travers d'un boîtier de connexion fixe et accessible, disposé en général dans le plénum du plafond suspendu modulaire et fixé au dispositif de suspension de l'ossature porteuse du plafond rayonnant modulaire.
Les modules rayonnants électriques doivent être répartis sur des circuits terminaux distincts, de telle sorte que la somme des puissances assignées des modules rayonnants raccordés sur un même circuit, ne soit pas supérieure à celle correspondant au courant admissible dans les conducteurs du circuit.
B.5 Contrôles
Les contrôles suivants doivent être réalisés :
le contrôle du bon fonctionnement des modules chauffants (soit par ohmmètre, soit mise en chauffe) ;
le contrôle, circuit par circuit, du raccordement des modules rayonnants à la ligne d'alimentation spécialisée (une des méthodes consiste à mesurer la résistance globale de la ligne et en la comparant aux valeurs portées sur le plan de calepinage) ;
un contrôle de raccordement et d'isolement des modules rayonnants doit être effectué avant fermeture du plafond. Un second contrôle sera également effectué avant raccordement au circuit d'alimentation électrique. Ces contrôles sont réalisés par l'installateur électricien, assisté éventuellement du poseur du plafond rayonnant modulaire.
B.6 Réception de l'installation électrique
A la mise en service de l'installation par le titulaire du lot électricité, les contrôles et vérifications sont exécutés conformément aux prescriptions de la NF C15-100, pour tous les points où ce chapitre s'applique.
B.7 Première mise en température
Un programme de mise en température progressive doit être réalisé par l'installateur électricien en liaison avec le maître d'ouvrage pour éviter à l'ouvrage des chocs thermiques importants.
Un certificat de mise en service de l'installation de chauffage, confirmant le respect des procédures de première mise en chauffe, doit être établi par l'installateur électricien pour chaque opération.
A titre d'exemple, en hiver, la première journée de chauffe peut être fixée en affichant la consigne de l'organe de régulation du chauffage à une valeur telle que la température ambiante soit égale à 12 °C ; on montera ensuite cette consigne régulièrement à raison de 2 K par jour, jusqu'à l'obtention de la condition de confort intérieur normale de 19 °C.
Cette mise en température progressive peut être effectuée à l'aide d'un thermostat équipé d'un programme de première mise en température.