6 Travaux préparatoires

6.1 Travaux préliminaires

6.1.1 Socles, massifs, supports de conduits VMC, chemins de nacelles, jardinières, etc.

Le stockage des ouvrages déplacés pour réemploi ou des matériaux provenant de la démolition des ouvrages avant élimination, doit être réparti pour ne pas apporter de charges localisées préjudiciables

6.1.2 

Equipements existants dont la présence sur la toiture ou la proximité à la toiture gêne ou empêche la réalisation des travaux (conduits de VMC, conduits de fluides, passerelles, bardages ou contre-bardages, mâts haubanés, câbles, antennes, etc.)

Ces équipements sont déplacés ou déposés.

Lors de leur remise en place, les fixations nécessaires doivent être réalisées en dehors du revêtement d'étanchéité.

Après leur remise en place ils sont raccordés à l'étanchéité suivant les dispositions du 5.3.7.7.

6.1.3 Végétaux et terre végétale, murets de retenue, etc.

Les murets de retenue reposant sur l'étanchéité doivent être déposés ou démolis et les végétaux éventuellement mis en jauge par une entreprise spécialisée.

6.2 Travaux préparatoires concernant les protections

6.2.1 En partie courante

6.2.1.1 Protection meuble

Dépose et stockage éventuel si réemploi.

6.2.1.2 Protection légère ou lourde stabilisée

Dépose et évacuation.

6.2.1.3 Protection lourde en dur
  • Mortier ou béton coulés en place : démolition et évacuation, y compris la couche de désolidarisation.

  • Eléments préfabriqués (dalles, pavés) : les éléments non scellés peuvent être stockés et réutilisés par la suite si leur état a démontré qu'ils étaient aptes à cet usage. Les éléments scellés doivent être démolis et évacués.

NOTE

Il est rappelé (voir 5.3.1.2.3) que les nouveaux éléments peuvent présenter un aspect différent de ceux réutilisés.

6.2.1.4 Dalles sur plots

Les dalles existantes sont déposées et évacuées ou éventuellement stockées en cas de réemploi si elles sont conformes à la norme en vigueur et pour l'utilisation prévue. Les dalles existantes posées sur couche de désolidarisation ne pourront pas être réutilisées sur plots.

Les plots sont évacués.

NOTE 1 NOTE 2

Pour des raisons d'esthétique ou de propreté, les DPM peuvent imposer le remplacement de la protection existante.

Il est rappelé (voir 5.3.1.2.3) que les nouvelles dalles peuvent présenter un aspect différent de celles réutilisées.

En cas de plots sur chape ciment coulée en place, la chape ciment est démolie et évacuée.

En cas de dalles scellées sur plots ou longrines en maçonnerie, l'ensemble est démoli et évacué.

6.2.1.5 Protection asphalte

Les travaux sont exécutés tels que prévus au 5.3.1.2.4 selon la destination de la terrasse et le complexe existant.

6.2.1.6 Autoprotection (si l'ancien revêtement est conservé)
  • Autoprotection minérale : l'autoprotection est brossée et les résidus évacués.

  • Autoprotection métallique, revêtue éventuellement de granulats : la feuille métallique est enlevée ou non selon les dispositions du 6.6.2.2.3.

6.2.2 Travaux préparatoires concernant la protection des relevés et la préparation de ces derniers

6.2.2.1 Protection en dur (enduits ciment grillagé)

Les enduits ciments sont démolis et évacués.

6.2.2.2 Autoprotection
6.2.2.2.1 Cas des relevés effectivement adhérents
  • Autoprotection minérale : elle est brossée, les résidus sont évacués et l'autoprotection minérale subsistant est incrustée par chauffage au chalumeau et travail à la spatule.

  • Autoprotection métallique : la feuille métallique est enlevée et évacuée, y compris lorsqu'elle est revêtue de granulés minéraux.

6.2.2.2.2 Cas des relevés insuffisamment adhérents

Les parties non adhérentes du revêtement sont arrachées et évacuées. Les parties adhérentes sont conservées avec les prescriptions ci-dessus (voir 6.2.2.2.1).

6.2.2.3 Cas des relevés en membranes synthétiques

Ils sont déposés et évacués.

6.2.2.4 Autres protections : bardages, pierres agrafées, etc.

Elles sont déposées par l'entrepreneur spécialiste.

6.3 Mise en conformité des reliefs

6.3.1 Nature non conforme

Un nouveau relief doit être créé soit en remplacement de l'existant soit en doublement de l'existant conservé (costière rapportée).

Les reliefs après réfection doivent comporter un dispositif conforme aux règles en vigueur protégeant la tête du relevé contre l'introduction de l'eau. L'état ou la nature du dispositif existant ainsi que la hauteur à laquelle il est situé peuvent nécessiter la mise en place d'un nouveau dispositif (exemple Figure 1) ou l'habillage de la totalité du relief, y compris sa face supérieure, par le relevé (dans les cas où la géométrie du relief le permet).

6.3.2 Hauteur non conforme

NOTE

Il s'agit de non conformité vis-à-vis de la hauteur du relevé.

Dans le cas de reliefs servant également de garde-corps, il convient de vérifier que la hauteur réglementaire (voir norme NF P 01-012) est et sera respectée après les travaux de réfection.

Une remise en conformité par rapport aux prescriptions des normes NF P 01-012 et NF P 01-013 peut s'avérer nécessaire : en l'absence de Maître d'oeuvre, il appartient à l'entrepreneur d'étanchéité d'en informer le Maître d'ouvrage.

6.3.2.1 Acrotères - exemples de cas
6.3.2.1.1 Acrotère ou bordure de rive de hauteur insuffisante

Il s'agit d'acrotère ou de rive habillé par le revêtement d'étanchéité jusqu'à l'arête extérieure, dont la garde d'eau minimale ne peut être respectée.

Un tel acrotère ou rive doit être rehaussé avec des éléments en béton, fourrures de bois traité classe 2 selon NF EN 335-2 - de longueur ≤ 2 m - qualité charpente (classe de résistance 24 selon la norme NF EN 338) - teneur en eau maximale du bois 18 %, dispositifs métalliques (voir Figure 2), et comporter une pente orientée vers l'intérieur.

Ce rehaussement doit être solidement liaisonné à la structure existante.

La nature du support de relevé doit être homogène dans la hauteur du relevé.

Sur terrasse accessible ou sur terrasse jardin, la rehausse est nécessairement en béton armé.

Figure 2 Exemple de rehaussement d'un acrotère de hauteur insuffisante

6.3.2.1.2 Acrotère comportant un dispositif destiné à écarter les eaux de ruissellement situé à une hauteur insuffisante

Figure 3 Exemple de traitement des reliefs en maçonnerie comportant un dispositif destiné à écarter les eaux de ruissellement situé à une hauteur insuffisante

Si le dispositif existant est constitué de bande porte-solin, cette bande doit être déposée et évacuée.

Dans le cas où l'acrotère ne sera pas revêtu totalement jusqu'à l'arête extérieure, un nouveau dispositif permettant d'écarter les eaux de ruissellement est ensuite mis en place à une hauteur conforme aux dispositions de la norme NF P 10-203-1 (Référence DTU 20.12) paragraphe 7.2.3.2.4.

Si le dispositif existant est constitué d'un bandeau saillant ou d'un retrait, il faut :

  • soit boucher le vide sous le dispositif ; le bouchement est réalisé (voir Figure 3) :

    • soit en maçonnerie de béton ou de mortier ; dans ce cas, l'ancien relevé est déposé ;

    • soit à l'aide d'un isolant thermique (apte à recevoir un revêtement d'étanchéité adhérent par soudage), fixé mécaniquement ou collé sur le relevé existant si ce dernier est conservé (voir 5.3.4.3).

  • soit supprimer le bandeau saillant par démolition.

Dans le cas du support porteur en acier ( voir Figure 4), il est mis en oeuvre, comme c'est le cas pour la Figure 3, une bande porte solin bénéficiant d'un Avis Technique.

Figure 4 Exemple, dans le cas de l'acier, de relief comportant un dispositif destiné à écarter les eaux de ruissellement de hauteur insuffisante

6.3.2.2 Seuils avec élément porteur en maçonnerie

La mise à hauteur suffisante des reliefs nécessite :

  • soit l'aménagement de l'ensemble du seuil avec création d'un caniveau ou réalisation d'une pièce en plomb soudée avec relevé intérieur en plinthe ( voir Figures 5 et 6) ;

NOTE

Ces travaux d'aménagement nécessitent l'intervention d'entreprises spécialisées (maçonnerie, menuiserie, etc.).

Figure 5 Exemple de traitement de seuil par habillage en plomb

Figure 6 Exemples d'étanchéité avec isolation

Figure 7 Exemple de traitement de seuil sans dépose d'huisserie

La création du caniveau est obtenue par réservation dans la nouvelle protection lourde dure et doit comprendre un dispositif permettant l'évacuation des eaux pluviales.

  • soit la mise en place de dalles sur plots avec caillebotis le long du seuil ( voir Figure 7) ;

  • soit la modification des huisseries.

NOTE

Ce travail n'est pas du ressort de l'entreprise d'étanchéité (voir CCS - paragraphe 3.2).

6.3.2.3 Autres reliefs en maçonnerie (souches, voiles, édicules, étages en retrait, etc.)

Les dispositions du 6.3.2.1.2 sont applicables.

6.3.2.4 Lanterneaux
  • Avec costière existante en béton :

    Dépose de l'encadrement du lanterneau et de sa coupole, et rehausse de la costière avec du béton ou avec une nouvelle costière métallique avec isolation thermique, fixée au béton selon les dispositions du 6.3.2.5.

  • Avec costière existante métallique :

    Dépose de la coupole et de son cadre et mise en place :

    • soit d'un nouveau lanterneau muni de sa costière qui sera fixée sur le dessus de la costière existante ;

    • soit d'une rehausse de costière métallique fixée comme précédemment, qui recevra la coupole existante et son cadre ( voir Figure 8).

    Dans les deux cas avec costière métallique existante, la continuité du support du nouveau relevé nécessite l'apport d'un isolant thermique sous le débord du larmier de la costière existante, fixé mécaniquement à cette dernière et admettant le soudage ou le collage du relevé.

    NOTE

    Dans ces cas, les costières jouent en plus un autre rôle que celui qui leur est traditionnellement assigné ; notamment celui de la stabilité.

    Figure 8 Lanterneau ponctuel sur costière métallique - Exemple

  • Avec costière existante en matière plastique, dépose de la costière.

6.3.2.5 Costières métalliques

La bonne hauteur est obtenue soit en rehaussant la costière existante soit en mettant en place une costière comportant la hauteur requise. Si nécessaire, le dispositif d'écartement des eaux de ruissellement (bande porte solin, bavette, couvertine, bardage, contre-bardage, etc.) est réaménagé.

  1. Cas de la rehausse :

    Cette disposition n'est admise que lorsque la hauteur supplémentaire n'excède pas 0,10 m.

    Elle est constituée de tôle d'acier galvanisé d'épaisseur nominale 0,75 mm minimum. La fixation à la costière existante doit se faire sur deux lignes et en quinconce avec des rivets de diamètre 4,8 mm minimum selon les dispositions de la Figure 9 ci-après. Elle ne peut servir de support à un contre-bardage.

    Figure 9 Rehausse d'une costière métallique

  2. Cas où l'ancienne costière est déposée :

    La nouvelle costière est mise en place dans les conditions prévues dans les normes-DTU de la série 43.

  3. Cas de l'ancienne costière conservée sans dépose ( voir Figure 10) :

    Elle est doublée par une nouvelle costière fixée dans l'élément porteur après dégagement de l'étanchéité et de l'isolant thermique s'il existe. Dans le cas où un nouveau lit d'isolant est rapporté sur l'ancien revêtement d'étanchéité conservé, il est admis de fixer la nouvelle costière à travers l'ancien complexe.

Figure 10 Doublage d'une costière métallique conservée sans dépose - Principe - (1° cas et 2° cas)

6.3.2.6 Joints de dilatation sur double costière
6.3.2.6.1 Joint avec dispositif continu d'étanchéité

Les dispositifs assurant l'étanchéité du joint et sa protection éventuelle sont déposés.

6.3.2.6.1.1 Joints sur toitures accessibles : piétons, véhicules, jardins

Les costières sont rehaussées par coulage de béton ancré dans les costières existantes.

6.3.2.6.1.2 Joints sur toitures inaccessibles ou techniques

Cas des costières béton : elles sont rehaussées soit en béton comme indiqué ci-dessous ( voir Figure 11), soit à l'aide d'une costière métallique ou d'une fourrure de bois traité classe 2 de longueur ≤ 2 m fixée sur la costière existante et comportant une pente vers l'intérieur.

La nature du support du relevé doit être homogène dans la hauteur du relevé.

NOTE

Dans le cas où l'ouvrage émergent n'est pas apte à recevoir un relevé d'étanchéité (ouvrage émergent autre qu'en maçonnerie, ouvrage en maçonnerie non solidaire de l'élément porteur, ...), on doit alors recourir à l'exécution d'un relief solidaire de l'élément porteur (ou de l'ouvrage en maçonnerie qui le surmonte lorsqu'il y en a un). La partie verticale ainsi créée doit être désolidarisée de l'ouvrage adjacent. Il doit être créé dans l'ouvrage adjacent un dispositif étanche écartant les eaux de ruissellement sur les ouvrages situés au-dessus. Ce dispositif devient un élément de l'étanchéité.

Dans le cas où ce nouveau relief est une costière métallique, des risques de condensation superficielle sont possibles.

Figure 11 Exemple de rehausse de costières en bordure de joint de dilatation

Cas des costières en bois : selon leur largeur, elles sont soit rehaussées par des éléments bois ou métal soit déposées et remplacées par des costières bois ou métal de hauteur conforme.

Dans tous les cas de rehausse par double costière métallique, le raccord en extrémité du joint de dilatation est réalisé avec une pièce de forme adaptée assurant le capotage (plomb...) (voir Figure 12).

Figure 12 Exemple de rehausse d'un joint de dilatation sur ancien joint plat ou costières béton de hauteur insuffisante avec dispositif d'écartement des eaux de ruissellement en extrémité

6.3.2.6.2 Joints saillants avec couronnement rapporté (maçonnerie ou métal)
6.3.2.6.2.1 Joints sur toitures accessibles (piétons, véhicules, jardins)

Le couronnement est déposé pour réemploi éventuel. Les costières sont rehaussées par coulage de béton ancré dans les costières existantes.

6.3.2.6.2.2 Joints sur toitures inaccessibles ou techniques

Les costières peuvent être rehaussées après dépose du couronnement comme indiqué ci-dessus.

Dans le cas d'un couronnement en maçonnerie, une nouvelle costière métallique de hauteur suffisante peut être mise en oeuvre de part et d'autre du joint ; le couronnement conservé est revêtu d'un dispositif étanche formant larmier de part et d'autre.

6.3.2.6.3 Cas des costières métalliques. elles sont déposées et remplacées par des costières métalliques de hauteur conforme
6.3.2.7 Cas particulier des joints avec costière formant bandeau à larmier sur costière adjacente (joints de dilatation à niveaux décalés ou costières de dalles flottantes)

Ils sont traités par ajout d'une nouvelle costière, généralement métallique sur toiture inaccessible ou technique, généralement en maçonnerie sur toiture accessible, désolidarisée du bandeau (voir Figure 13).

Figure 13 Exemple de traitement de costière de dalle flottante

6.4 Travaux préparatoires concernant les entrées d'eaux pluviales

6.4.1 Dispositions générales

Les entrées d'eaux pluviales sont systématiquement déposées.

NOTE 1

La dépose de certaines entrées d'eaux pluviales peut nécessiter l'agrandissement de la traversée. C'est le cas notamment de départ coudé noyé dans une maçonnerie.

Le joint entre moignon et descente doit être visitable ou rendu visitable et se situer à 0,10 m de la sous-face de l'élément porteur, ce qui peut nécessiter de recouper la descente ( voir Figure 14).

NOTE 2

Le fait de rendre visitable un tel joint peut entraîner la création d'un dispositif nécessitant l'intervention d'autres corps d'état : démolition de gaine, création de trappe, remise en peinture, etc.

Figure 14 Evacuation d'eau pluviale

En présence de trop-pleins, départs latéraux, passements (conduits d'eaux pluviales au travers de poutres, costières, etc.) et lorsque le niveau fini du revêtement d'étanchéité est modifié (apport d'isolant thermique par exemple), il faut adapter les traversées pour rétablir le fonctionnement de ces accessoires.

NOTE 3

Cela peut nécessiter l'intervention d'autres corps d'état (par exemple, pour le percement de poutre, de revêtement de façade, etc.).

6.4.2 Dispositions spécifiques aux éléments porteurs acier ou bois ou dérivés du bois

Les travaux préparatoires sont réalisés conformément au 5.3.6.3.

6.5 Travaux préparatoires concernant les autres traversées : ventilations, crosses, montants de garde-corps, etc.

6.5.1 Ventilations

6.5.1.1 Ventilations débouchant verticalement

Dans le cas de ventilation isolée de hauteur insuffisante, plusieurs solutions sont envisageables :

  1. si le conduit est accessible en sous face, un tronçon est découpé sous l'élément porteur. La partie restant en place dans la toiture sert de fourreau pour la mise en place d'un raccord par manchon traversant et platine en l'un des matériaux suivants : plomb, zinc, acier galvanisé ( voir Figure 15) ;

    Figure 15 Exemple de ventilation traversant la terrasse

  2. dans les autres cas, le conduit est rehaussé en assurant l'étanchéité. Le raccordement au nouveau revêtement d'étanchéité sera exécuté comme dans le cas des travaux neufs.

Dans le cas de ventilation avec dé en béton, on peut, après dépose du raccord d'étanchéité, mettre en place un ouvrage avec platine et manchon en plomb de hauteur suffisante. La partie inférieure du manchon pénétrant dans le conduit existant sera enduite d'un mastic pour assurer l'étanchéité. La platine sera raccordée au nouveau revêtement d'étanchéité ( voir Figure 16).

Figure 16 Autre exemple de ventilation avec dé en béton

NOTE 1

Dans le cas de ventilation débouchant sous un bandeau, becquet, entablement, etc., on peut dévoyer cette sortie par mise en place d'un conduit coudé, si les règles techniques concernées le permettent, si la hauteur est suffisante entre le haut de la protection et la sous-face du bandeau. Si la hauteur est insuffisante, la démolition ponctuelle du bandeau, becquet, entablement doit être envisagée ; le conduit sera alors surélevé dans un dé en béton solidaire de l'élément porteur adossé à l'ouvrage comportant le bandeau (souche, édicule, acrotère, etc.).

NOTE 2 Le souci est d'éviter les risques de condensation de vapeur sur la paroi de la souche et en sous face du bandeau.

6.5.1.2 Ventilations débouchant horizontalement sans saillie d'une souche ( Cf. figure 17)

Si la hauteur de relevé des nouveaux ouvrages d'étanchéité ne peut être respectée au droit de la ventilation, il faut rehausser le niveau de sortie de cette dernière.

NOTE 1

Cela peut nécessiter l'intervention d'autres corps d'état : maçonnerie, plomberie, fumisterie.

Figure 17 Exemple de ventilation débouchant horizontalement

NOTE 2

Le souci est d'éviter les risques de condensation de vapeur sur la paroi de la souche et en sous-face du bandeau.

6.5.2 Crosses

Elles doivent être descellées et, suivant leur état, soit remises en forme pour réemploi soit remplacées par une nouvelle crosse conforme aux normes-DTU de la série 43.

6.5.3 Montants de garde corps

L'ouvrage de raccordement de l'étanchéité aux pieds des montants est déposé et évacué. Les pieds de montants sont décapés.

6.6 Travaux préparatoires des parties courantes supports des nouveaux ouvrages d'étanchéité

6.6.1 Cas des revêtements d'étanchéité non conservés (voir 5.3.4.2)

Les revêtements d'étanchéité sont déposés.

Dans le cas où le support était constitué de panneaux isolants, ceux-ci sont également déposés (voir 5.3.4.2 et 5.3.5).

La préparation de la surface de l'élément porteur (par exemple : bandes de pontage) est réalisée suivant le cas conformément aux :

  • normes-DTU de la série 43 (DTU 43.1 ) ;

  • conditions générales d'emploi des dalles de béton cellulaire autoclavé armé ;

  • Avis Techniques concernant les éléments porteurs non traditionnels.

Cette préparation de surface est complétée ou modifiée par les dispositions qu'il faut prendre lorsque l'élément porteur n'est pas conforme au document de référence en vigueur au moment de la réfection ou ne possède plus de document de référence (voir 5.3.6.2.2).

6.6.2 Cas des revêtements d'étanchéité conservés

NOTE

Il est rappelé que cette possibilité est prévue dans l'étude de l'existant (voir 5.3.4.1).

6.6.2.1 Traitement des fissures localisées du revêtement d'étanchéité résultant du mouvement de certains éléments porteurs
  • Lorsque des fissures localisées existent au droit des joints sur appuis des dalles de plancher type D, leur pontage est nécessaire et est réalisé au niveau de l'élément porteur ou de l'ancien revêtement par une feuille de bitume armé auto protégée aluminium, de 0,20 m de largeur, face alu côté fissure. Lorsque le revêtement conservé sert de pare vapeur, cette bande est rendue adhérente en lisière de chaque côté de la fissure (après délardage de la feuille d'aluminium sur 0,05 m environ).

  • Lorsque des fissures localisées existent au droit des joints entre dalles de béton cellulaire autoclavé armé, un pontage de type C (voir Conditions générales d'emploi des dalles de toitures en béton cellulaire autoclavé armé) avec aluminium en sous-face est nécessaire.

6.6.2.2 Travaux préparatoires sur ancien revêtements conservés
6.6.2.2.1 Dispositions communes

Il est nécessaire d'aplanir l'ancien revêtement conservé quelle qu'en soit sa nature et sa nouvelle fonction en faisant disparaître les irrégularités de surface importantes susceptibles d'entraver la mise en oeuvre des nouveaux ouvrages d'étanchéité.

En présence de dalle flottante ou forme de pente sur isolant, il est rappelé (voir 5.3.6.2.2.3.4) qu'un panneau isolant doit être placé sur l'ancien revêtement avant la mise en place des nouveaux ouvrages d'étanchéité.

6.6.2.2.2 Cas des anciens revêtements asphalte et bitumineux

Lorsque ces anciens revêtements servent de pare vapeur, il faut recouvrir les fissures éventuelles par soudage en plein de bandes de feuilles bitumineuses de largeur minimale 0,20 m. Si l'ancien revêtement comportait une feuille métallique d'autoprotection, il faut délarder cette dernière sur la largeur des bandes rapportées.

Lorsque ces anciens revêtements servent de support direct à un nouveau revêtement collé ou soudé (en plein ou en semi-indépendance), il faut ponter les fissures éventuelles par des bandes en bitume armé comportant en sous-face un parement anti-adhérent (papier kraft, aluminium, granulats minéraux) et de largeur minimale 0,20 m. Le parement anti-adhérent est obligatoirement une feuille d'aluminium dans le cas de fissures situées au droit des appuis d'éléments porteurs de type D.

Lorsque des fissures localisées existent au droit des joints entre dalles de béton cellulaire autoclavé armé, un pontage de type C (voir Conditions générales d'emploi des dalles de toiture en béton cellulaire autoclavé armé) avec aluminium en sous-face est nécessaire.

NOTE

Le pontage de type C est prescrit en raison de l'impossibilité de connaître le type de joint qui est à l'origine des fissures.

6.6.2.2.3 Cas particulier d'anciens revêtements bitumineux autoprotégés métal

La feuille métallique doit être enlevée dans tous les cas sauf :

  • dans le cas d'un nouveau revêtement fixé mécaniquement,

  • dans le cas où les nouveaux ouvrages d'étanchéité sont posés en indépendance sur l'ancien revêtement.

6.6.2.2.4 Cas des anciens revêtements en membranes synthétiques

Pour aplanir le revêtement, il peut être nécessaire de couper les plis éventuels.