5 Principes
Sous l'effet de l'ensoleillement, un vitrage s'échauffe d'autant plus que son absorption énergétique est plus élevée. La présence permanente ou occasionnelle d'ombres portées engendre sur le vitrage des écarts de température (les bords étant la partie la plus froide du vitrage), créant localement des contraintes de traction. Ces contraintes sont susceptibles de provoquer la rupture du vitrage, si ces différences de température atteignent certains écarts critiques.
Les écarts de température générés entre deux points d'un même verre dépendent :
des conditions climatiques du site (flux solaire, écart journalier de température, vent, orientation des façades, saison, altitude, etc.) ;
de la nature et de la constitution des vitrages (nombre de composants et leurs caractéristiques énergétiques, valeur du coefficient Ug) ;
de la nature et l'environnement des feuillures (inertie thermique) ;
de la nature des parois au voisinage du vitrage ;
de la présence de store ou de la proximité d'un corps de chauffe.
Pour l'ensemble des conditions du projet, la contrainte d'origine thermique résultant de l'écart de température instantané maximal entre deux parties d'un même verre doit être inférieure à la contrainte thermique admissible.
La contrainte thermique admissible dépend du type de vitrage, de son inclinaison et de ses conditions d'appui. Les méthodes de calculs sont précisées à l'Article 9.