8 Conduits de fumée en terre cuite et briques
8.1 Conduit de fumée en boisseaux de terre cuite
Les conduits sont considérés comme construit sur site.
8.1.1 Stabilité
Pour assurer sa stabilité, un conduit de fumée en boisseaux doit être relié à une assise, une console ou un support métallique conformément au 5.4.3.
8.1.2 Mise en oeuvre
Les boisseaux cassés ou fissurés ne doivent pas être utilisés.
La paroi d'un boisseau est dite fissurée lorsqu'elle comporte une fente de longueur et de direction quelconques intéressant toute l'épaisseur de cette paroi, à l'exclusion des fissures de faible longueur ne régnant que sur la hauteur de l'emboîtement mâle ou femelle.
8.1.2.1 Pied de conduit
8.1.2.1.1 Conduit « départ sol »
Le pied de conduit repose sur une assise en maçonnerie, en béton armé conforme aux 5.4.3 et 5.4.4.
Il est constitué soit par une maçonnerie de briques conforme au 8.2, soit par des boisseaux.
Le pied de conduit comporte une trappe de ramonage et une boîte à suies, ainsi que l'ouverture ou les ouvertures nécessaires au raccordement du ou des appareils, sauf prescriptions particulières pour les conduits desservant un âtre, un appareil à foyer ouvert ou un insert visé par le NF DTU 24.2.
L' (ou les) orifice(s) et ouverture(s) sont réservés dans des pièces spécialement fabriquées en usine.
Toutefois dans le cas d'un percement, il doit être effectué au milieu de la face d'un boisseau avec un outil de coupe. Pour la réalisation d'un conduit neuf, les percements sont admis uniquement avant le montage. En cas de percement sur un conduit existant, il faut veiller à ne pas créer de fissure.
8.1.2.1.2 Conduit "départ console"
Le pied de conduit repose sur une console conforme aux 5.4.3 et 5.4.4.
La console doit permettre le raccordement en respectant les prescriptions du présent document.
Le pied de conduit comporte une trappe ou un tampon de ramonage et une boîte à suies, ainsi que l'ouverture ou les ouvertures nécessaires au raccordement du ou des appareils, sauf prescriptions particulières pour les conduits desservant un âtre, un appareil à foyer ouvert ou un insert mentionné dans le NF DTU 24.2.
L' (ou les) orifice(s) et ouverture(s) sont réservés dans des pièces spécialement fabriquées en usine.
Pour la réalisation d'un conduit neuf, les percements sont admis uniquement avant le montage. En cas de percement sur un conduit existant, il faut veiller à ne pas créer de fissure.
8.1.2.1.3 Conduit départ plafond
Trois cas sont possibles pour la réalisation du pied d'un conduit départ plafond :
soit une trémie doit être réservée lors du bétonnage du plancher laissant autour du conduit un espace d'au moins 20 mm d'épaisseur qui doit être bourré au mortier lors de l'encastrement du premier boisseau (voir dosage au 8.1.2.3) ;
soit une trémie est réservée lors du bétonnage permettant de placer un support métallique sur lequel doit reposer le conduit ;
soit une console fixée sur un mur d'adossement.
8.1.2.2 Partie courante
Les boisseaux doivent être présentés d'aplomb (et non de biais en utilisant un côté comme charnière) et réglés de façon telle que les surfaces intérieures n'accusent pas de désaffleurement supérieur à 2 mm.
La recoupe ou le façonnage pour réaliser les changements de direction sont proscrits.
Lorsque les boisseaux sont à feuillures, le montage a lieu partie mâle vers le bas.
Le sens des fumées est signalé par une flèche sur chacun des boisseaux préfabriqués.
8.1.2.3 Joints entre boisseaux
Les joints entre les boisseaux doivent être exécutés avec l'un des mortiers ou produits selon le NF DTU 24.1 P1-2 :
mortier de ciment alumineux dosé en volume par une partie de ciment pour trois parties de sable,
mortier bâtard dosé à 400 kg de liant par m3 de sable sec (200 kg par m3 de ciment CEM I ou CEM II A ou B de classe 32,5 N, 32,5 R, 42,5 N ou 42,5 R et 200 kg par m3 de chaux hydraulique naturelle NHL ou NHL-Z) ;
mortier de ciment à maçonner MC ou de NHL Z5 par m3 dosé à 400 kg de sable sec ;
mortier de ciment courant CEM I ou CEM II A ou B de classe 32,5 N, 32,5 R, 42,5 N ou 42,5 R dosé à 350 kg par m3 de sable sec ;
mortier de ciment alumineux fondu dosé à 600 kg par m3 de sable sec,
L'Annexe A du NF DTU 24.1 P1-2 donne les dosages des constituants (liant, sable, eau) pour la réalisation des mortiers.
L'emploi de plâtre, de mortier pur ou de coulis réfractaire est proscrit.
La surface des gorges ou des feuillures des boisseaux doit être largement humidifiée avant application du mortier dont la quantité déposée est telle que la partie apparente du joint fini ait une épaisseur comprise entre 5 et 8 mm.
Les boisseaux sont posés successivement un par un et assis dans le mortier en pressant régulièrement pour faire refluer le mortier de chaque côté des parois jusqu'à l'obtention de l'épaisseur finie déterminée ci-dessus. Le mortier en excès est enlevé.
A l'intérieur, chaque joint est lissé au fur et à mesure de montage, sans laisser de pellicule de mortier sur les parois.
A l'extérieur, les joints sont repoussés au fer sur toutes les faces où l'opération est possible.
Le joint de mortier est appliqué sur toute l'épaisseur de la paroi du boisseau.
Lorsque le boisseau comporte une isolation dans les alvéoles verticales ou une isolation fixée, la continuité de l'isolation doit être assurée.
8.1.2.4 Adossement à un mur, des conduits de fumée en situation extérieure
Les conduits de fumée en boisseaux terre cuite sont accolés ou adossés au mur du bâtiment.
Dans le second cas, la stabilité aux efforts dus aux vents doit être assurée par une liaison au gros oeuvre tous les 2,50 à 3 m réalisée au moyen d'une bride métallique ou d'un ceinturage en béton armé permettant la libre dilatation du conduit.
Les parties métalliques du ceinturage doivent être protégées contre la corrosion.
Le ceinturage prescrit exclut les procédés de guidage qui n'entourent pas le conduit sur 3 faces
8.1.2.5 Couronnement
Afin d'adapter la hauteur du conduit à la hauteur désirée, le dernier boisseau peut être recoupé.
Le dessous du couronnement doit comporter une « goutte d'eau ».
8.1.2.5.1 Couronnement réalisé sur chantier
Le couronnement est exécuté uniquement en béton légèrement armé.
Le dessus du couronnement comporte un enduit très serré au mortier de ciment avec adjuvant hydrofuge avec pente rejetant l'eau à l'extérieur du ou des conduits.
8.1.2.5.2 Couronnement préfabriqué
Le couronnement préfabriqué doit être scellé ou fixé au dernier boisseau.
8.1.3 Enduit
Lorsqu'il est prévu un enduit, celui-ci doit être réalisé selon les prescriptions incluses du NF DTU 25.1 ou du NF DTU 26.1
Avant l'exécution des enduits, les joints entre boisseaux doivent être revus : les joints insuffisamment garnis doivent être rechargés avec un mortier dont le dosage est celui indiqué au 8.1.2.3.
Les balèvres des joints dont la saillie dépasse le tiers de l'épaisseur de l'enduit fini sont abattues.
Il y a intérêt à appliquer ces enduits aussi tard que le permet le planning d'avancement du chantier, de façon qu'une plus grande part des mouvements différentiels qui interviennent inévitablement dans toute construction du fait du séchage des matériaux ou de leur mise en charge, ait eu le temps de se manifester.
Lorsqu'il est prévu un enduit à base de ciment appliqué sur un autre matériau que celui des boisseaux (sur isolation fixée par exemple), il est nécessaire d'apposer un grillage ou un treillis en fibres de verre. L'enduit, exclusivement au mortier pour le corps de l'enduit et la couche de finition, est alors exécuté conformément au NF DTU 26.1.
Les grillages et treillis métalliques doivent être protégés contre la corrosion par un traitement du métal conformément à la NF A 91-131. Les dimensions des mailles sont comprises entre 15 et 30 mm. Les diamètres des fils varient de 0,6 à 1,5 mm.
Les treillis en fibres de verre doivent être traités de façon durable contre les alcalis et avoir des mailles de dimensions compatibles avec l'application du mortier de l'enduit. Les toiles de verres traitées, à maille de 8 mm à 10 mm, de résistance supérieure ou égale à 35 daN/cm, conviennent pour cet usage. Les treillis de fibre de verre traités à mailles 10 mm minimum doivent avoir une résistance supérieure ou égale à 35 daN/cm.
8.1.4 Cas particulier de plusieurs conduits de fumée juxtaposés
L'assise peut être commune à des conduits de fumée juxtaposés.
Chaque conduit est mis en oeuvre en réservant entre deux conduits adjacents un intervalle pour la mise en place d'un matériau inerte évitant la solidarisation des deux conduits au niveau des joints.
Les joints horizontaux de chaque pile de boisseaux doivent être décalés de la demi-hauteur du boisseau.
8.1.5 Dispositions particulières pour les conduits de fumée en boisseaux de terre cuite en situation extérieure
Les conduits de fumée en boisseaux de terre cuite en situation extérieure doivent répondre aux prescriptions de l'Article 6. Pour la distance de sécurité par rapport aux matériaux combustibles, se reporter aux exigences du 8.1.6.1.
8.1.6 Dispositions particulières pour les conduits de fumée en boisseaux de terre cuite, en situation intérieure
8.1.6.1 Distance de sécurité par rapport aux matériaux combustibles
En complément des prescriptions de l'Article 7, une distance de sécurité minimum entre la paroi extérieure du conduit et tous les matériaux combustibles de la construction doit être respectée. Cette distance dépend de la classe de température du conduit de fumée et de la résistance thermique Ru de celui-ci.
Lorsque cette distance (déclarée par le fabricant) est différente de celle qui figure dans le Tableau 2 ci-dessous, l'installation du conduit doit se faire en respectant une distance supérieure ou égale à la plus forte des deux distances. En l'absence de distance déclarée par le fabricant, la distance de sécurité indiquée dans le tableau précité doit être respectée pour la réalisation de l'ouvrage.
Tableau 2 Distances de sécurité par rapport aux matériaux combustibles - conduits de fumée en boisseaux de terre cuite
Cette prescription ne concerne pas les matériaux adjacents bénéficiant d'un classement de réaction au feu au moins M0 ou A1 ou A2-s1, d0 mis en oeuvre pour protéger ou dissimuler les conduits de fumée suivant les modalités décrites dans le 7.6.
Conformément à la NF EN 1806, la résistance thermique des produits boisseaux est déterminée pour une température de fumée égale à 200 °C.
8.1.6.2 Habillage ou coffrage
Dans les parties habitables ou occupées, les conduits de fumée en boisseaux de terre cuite doivent éventuellement être habillés ou placés dans un coffrage pour permettre de répondre à l'exigence de température superficielle fixée au 7.6.
Dans les parties non habitables ou non occupées, la résistance thermique du conduit de fumée et l'isolation thermique complémentaire doit permettre de répondre à l'exigence de température fixée au 7.6.
une résistance thermique du conduit de fumée d'au moins 0,22 m2.K/W est recommandée pour le conduit de fumée de classe de température T300 et supérieure. Cette résistance thermique est calculée par combinaison des résistances thermiques du boisseau, de l'habillage ou du coffrage et éventuellement de l'espace annulaire et/ou de l'isolant. Une attention particulière doit être apportée à la traversée des planchers, notamment lorsque ceux-ci sont combustibles.
8.1.6.3 Traversées de planchers
Dans le cas de la traversée de planchers en matériaux incombustibles (béton, entrevous, …), la continuité du conduit doit être assurée au droit de chaque plancher traversé sans réduction d'épaisseur.
Deux cas sont à prévoir suivant que le plancher sert d'assise ou de guidage au conduit :
lorsque le plancher sert d'assise au conduit : se reporter au 8.1.2.1 ;
lorsque le plancher ne sert que de guidage au conduit : une trémie doit être réservée lors du bétonnage du plancher laissant autour du conduit un espace suffisant pour la mise en place d'un fourreau ou d'un matériau permettant la libre dilatation du conduit et réalisé en matériau classé au moins M0 ou A2-s1,d0. L'espace entre le conduit et son éventuel fourreau doit être calfeutré par un matériau inerte et classé au moins M0 ou A2-s1, d0.
L'Article 5 de l'arrêté du 22 octobre 1969 prescrit que les conduits composés de boisseaux, wagons, etc., de plus de 25 cm de hauteur ne doivent pas présenter de joints dans la traversée des ouvrages tels que chaînage, planchers de béton armé, etc.
8.2 Conduits de fumée en briques
8.2.1 Composition
Un conduit de fumée en briques peut être :
soit un conduit “ simple ” : il est alors composé d'un seul conduit d'évacuation des produits de combustion ;
soit un conduit “ double ” monolithe.
Il peut alors être composé :
soit de deux conduits d'évacuation des produits de combustion ;
soit d'un conduit d'évacuation des produits de combustion et d'un conduit de ventilation du local dans lequel est placé l'appareil.
Toute autre composition est proscrite.
8.2.2 Stabilité
Les conduits de fumée en briques doivent être autoportants.
8.2.2.1 Conduits adossés
Dans le cas de conduits de fumée en briques adossés à un bâtiment :
leur stabilité doit être assurée dans les mêmes conditions que celles adoptées pour le bâtiment,
Ils peuvent être reliés ou non au gros oeuvre. S'ils sont reliés, leur libre dilatation doit être assurée. S'ils ne le sont pas, les conduits doivent être traités comme des conduits indépendants prévus au 8.2.1 ci-dessus.
Les dispositifs reliant le conduit de fumée au gros oeuvre peuvent être réalisés :
par liaisons articulées ;
par liaisons flexibles ;
par liaisons coulissantes.
8.2.3 Mise en oeuvre
8.2.3.1 Pied de conduit
Les premiers rangs de l'assise d'un pied de conduit en briques enterré doivent être protégés contre les infiltrations d'eau.
8.2.3.2 Partie courante
8.2.3.2.1 Epaisseur des parois
L'épaisseur des parois des conduits de fumée en briques doit être calculée pour assurer la stabilité de l'ouvrage (sans être inférieure à 10,5 cm).
Lorsque deux conduits en briques ont une paroi commune, l'épaisseur de cette paroi doit être égale à celle de la paroi la plus épaisse des conduits (non comprise l'épaisseur des revêtements et enduits).
8.2.3.2.2 Appareillage
Les briques doivent être posées à plat.
Il est proscrit d'associer dans une même épaisseur de paroi des briques de terre cuite avec des briques réfractaires.
Dans la construction de parois de 22 cm d'épaisseur, les briques doivent être appareillées en “ panneresses et boutisses ” à chaque rang.
Figure 12 a) Appareillage des conduits en briques de 0,11 m d'épaisseur - conduit unique
Figure 12 b) Appareillage des conduits en briques de 0,11 m d'épaisseur - groupe de 2 conduits
Figure 12 c) Appareillage des conduits en briques de 0,22 m d'épaisseur
8.2.3.2.3 Joint de pose des briques
Les joints doivent être exécutés avec l'un des mortiers suivants :
mortier bâtard, dosé à 400 kg de liant par m3 de sable sec (200 kg par m3 de ciment CEM I ou CEM II A ou B de classe 32,5 N, 32,5 R, 42,5 N ou 42,5 R et 200 kg par m3 de chaux hydraulique naturelle NHL ou NHL-Z) ;
mortier de ciment à maçonner MC ou de NHL-Z5 dosé à 400 kg par m3 de sable sec ;
mortier de ciment courant CEM I ou CEM II A ou B de classe 32,5 N, 32,5 R, 42,5 N ou 42,5 R dosé à 350 kg par m3 de sable sec ;
mortier de ciment réfractaire, conforme à la NF ISO 1927 faisant prise à froid ;
l'épaisseur du joint doit être aussi réduite que possible et ne pas dépasser 4 mm ;
L'Annexe E donne les dosages des constituants (liant, sable, eau) pour la réalisation des mortiers.
L'emploi du coulis réfractaire est proscrit.
Les briques, après avoir été mouillées par aspersion, sont posées à bain soufflant de mortier. Les joints horizontaux et verticaux sont pleins et non garnis après coup par fichage.
Le mortier doit être refoulé en montant sur les deux faces.
Les briques sont posées par assises réglées horizontalement à joints croisés, toute brique recouvrant celle de l'assise inférieure sur une longueur minimale de 5 cm.
8.2.3.2.4 Parement intérieur - Enduit
Si la paroi intérieure n'est pas revêtue d'un enduit, les briques sont jointoyées au fur et à mesure de leur mise en oeuvre.
8.2.3.3 Couronnement
Le couronnement est réalisé soit en briques appareillées, soit en béton légèrement armé, sans diminution de section du (ou des) conduit(s).
Le dessus du couronnement comporte un enduit très serré au mortier de ciment hydrofuge avec pente rejetant l'eau à l'extérieur du ou des conduits.
8.2.4 Dispositions particulières pour les conduits de fumée en briques, en situation extérieure
Les conduits de fumée en briques en situation extérieure doivent répondre aux prescriptions de l'Article 6. Pour la distance de sécurité par rapport aux matériaux combustibles, se reporter aux exigences du 8.2.5.1.
8.2.5 Dispositions particulières pour les conduits de fumée en briques, en situation intérieure
8.2.5.1 Distance de sécurité par rapport aux matériaux combustibles
En complément des prescriptions de l'Article 7, une distance de sécurité minimum entre la paroi extérieure du conduit et tous les matériaux combustibles de la construction doit être respectée.
Lorsque cette distance déclarée par le fabricant est différente de celle qui figure dans le tableau 3 ci-dessous, l'installation du conduit doit se faire en respectant une distance supérieure ou égale à la plus forte des deux distances. En l'absence de distance déclarée par le fabricant, la distance de sécurité indiquée dans le tableau précité doit être respectée pour la réalisation de l'ouvrage.
Tableau 3 Distance de sécurité par rapport aux matériaux combustibles - conduits de fumée en briques, en situation intérieure
La résistance thermique de la paroi en briques est déterminée pour une température de paroi égale à 200 °C.
8.2.5.2 Habillage ou coffrage
8.2.5.2.1 Dans les parties habitables ou occupées
Dans les parties habitables ou occupées, les conduits de fumée en briques doivent éventuellement être habillés ou placés dans un coffrage pour permettre de répondre à l'exigence de température superficielle fixée au 7.6.
8.2.5.2.2 Dans les parties non habitables ou non occupées
La résistance thermique du conduit de fumée et l'isolation thermique complémentaire doit permettre de répondre à l'exigence de température fixée au 7.6.
Dans le cas où ces parties sont aménagées pour être habitables, les prescriptions du 8.2.5.2.1 deviennent applicables.
8.2.5.3 Traversée de planchers
Dans le cas de traversées de planchers, la continuité du conduit doit être assurée au droit de chaque plancher traversé sans réduction d'épaisseur.
Une trémie doit être réservée lors du bétonnage du plancher laissant autour du conduit un espace suffisant pour la mise en place d'un fourreau permettant la libre dilatation du conduit et réalisé en matériau classé au moins M0 ou A2-s1, d0.
L'espace entre le conduit et son fourreau doit être calfeutré par un matériau inerte et classé au moins M0 ou A2-s1, d0.