5  Dispositions communes à tous les conduits de fumée

5.1  Désignation des composants d'un conduit de fumée

5.1.1  Cas général

La désignation des composants d'un conduit rentrant dans la constitution d'un ouvrage de fumisterie est caractérisée par les grandeurs suivantes et sous la forme, par exemple :

« T450 N1 D 2 G50 »

Le classement de la résistance à la corrosion 1, 2 ou 3 des composants de conduits de fumée métalliques est remplacé par les désignations V1, V2, V3 ou Vm, et complété par l'indication de la nuance et de l'épaisseur de métal utilisé pour la constitution de la paroi intérieure :

« T450 N1 D V2 L50030 G50 »

La désignation des composants d'un conduit plastique rentrant dans la constitution d'un ouvrage de fumisterie est sous la forme, par exemple :

« T120 P1 W 1 O50 LI E U0 »

5.1.1.1  Température

Classe de température des composants correspondant à la température de service nominale de fonctionnement du conduit.

Classes existantes : T080, T100, T120, T140, T160, T200, T250, T300, T400, T450, T600.

Pour garantir la compatibilité thermique entre le conduit et l'appareil, les composants doivent être choisis parmi ceux ayant une classe de température supérieure ou égale à la température nominale de fonctionnement de l'appareil.

NOTE

Il est rappelé que le présent document ne vise pas l'évacuation des produits de combustion des appareils de toute nature ayant une température nominale des gaz de combustion supérieure à 450 °C.

5.1.1.2  Pression

Classe de pression des composants correspondant à leur aptitude à supporter des gaz de combustion en pression négative ou positive.

Classes existantes : N1, N2, P1, P2, M1, M2, H1, H2

Les composants classés N1 et N2 sont réputés satisfaire à la construction de conduits fonctionnant en pression négative (tirage naturel) ; des conditions limitatives existent toutefois dans les paragraphes suivants du présent document.

Les composants classés P1 et P2 sont réputés satisfaire à la construction de conduits fonctionnant en faible pression positive (caractéristique d'étanchéité mesurée à 200 Pa).

Les composants classés M1 et M2 sont réputés satisfaire à la construction de conduits fonctionnant en moyenne pression positive (caractéristique d'étanchéité mesurée à 1 500 Pa).

Les composants classés H1 et H2 sont réputés satisfaire à la construction de conduits fonctionnant en forte pression positive (caractéristique d'étanchéité mesurée à 5 000 Pa).

Des dispositions particulières concernant les conduits de fumée fonctionnant en pression sont données dans le 6.3.

NOTE 1

L'indice 1 ou 2 définit des niveaux différents de débit de fuite mesurés en laboratoire. L'indice 1 s'applique à des composants plus étanches que l'indice 2.

NOTE 2

Pour réaliser le dimensionnement selon le 5.4 du présent document, il est impératif de connaître le tirage minimal nécessaire à la buse de l'appareil (caractéristique Pw). Cette valeur est fournie par le fabricant de l'appareil.

5.1.1.3  Résistance à la condensation

Classe de résistance à la condensation correspondant au fait que les composants sont aptes ou non à recevoir de la condensation en régime permanent de fonctionnement.

Classes existantes : W (fonctionnement en condition humide) et D (fonctionnement en condition sèche).

Le choix de cette caractéristique est directement lié au dimensionnement thermo-aéraulique du conduit de fumée (NF EN 13384) et, en particulier, au critère de température.

La température minimale de la paroi intérieure du conduit doit être :

  • supérieure à 0 °C (pour éviter toute accumulation de glace) pour la classe W ;

  • ou supérieure au point de rosée des fumées (pour éviter les condensations) pour la classe D.

5.1.1.4  Résistance à la corrosion

Classe de résistance à la corrosion correspondant à l'aptitude du matériau constitutif de la paroi intérieure à résister aux agressions chimiques des condensats des fumées.

Classes existantes : 1, 2 et 3 (Voir Tableau 5 du NF DTU 24.1 P1-2)

NOTE

Ce classement peut être déterminé :

soit par essais pour tout type de conduits,

soit, dans le cas de conduits de fumée métalliques, par déclaration de la matière constitutive de la paroi (conformément à la NF EN 1856-1).

5.1.1.5  Résistance au feu de cheminée

Les classes de résistance au feu de cheminées sont :

  • G : résistant au feu de cheminée ;

  • O : non résistant au feu de cheminée.

Sauf disposition contraire des Documents Particuliers du Marché (DPM) montrant que le diagnostic a été fait, en cas de feu de cheminée, faire un diagnostic complet du conduit avant sa remise en service (voir annexe B5).

5.1.1.6  Distance de sécurité

Distance de sécurité (exprimée en mm), déclarée par le fabricant du composant par rapport aux matériaux combustibles (matériaux non classés M0 ou A1 ou A2-s1, d0).

Ces distances doivent être respectées vis-à-vis de tout matériau combustible quel qu'il soit (y compris les matériaux constituant les habillages, les coffrages et les gaines).

Lorsque cette distance, déclarée par le fabricant, est différente de celle qui figure dans les tableaux n° 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11, l'installation du conduit doit se faire en respectant une distance supérieure ou égale à la plus forte des deux distances.

En l'absence de distance déclarée par le fabricant (cas des composants constituants la paroi intérieure d'un conduit multi-parois), la distance de sécurité indiquée dans les tableaux précités doit être respectée pour la réalisation de l'ouvrage.

5.1.2  Désignations abrégées

Dans le cas particulier des conduits en terre cuite, les normes de produits ont prévu des désignations abrégées. La correspondance, entre ces désignations et le schéma général de désignation explicité en 5.1.1, est donnée dans l'annexe informative B du NF DTU 24.1 P1-2.

5.2  Classification

Selon les termes de la définition 3.50 on distingue :

  • les conduits de fumée en situation intérieure au bâtiment et éventuellement au logement ;

  • les conduits de fumée en situation extérieure au bâtiment ;

  • les conduits de fumée en situation intérieure au bâtiment et éventuellement au logement.

5.2.1  Conduits de fumée en situation extérieure au bâtiment

Quelle que soit la puissance des appareils à combustion qui lui sont raccordés, un conduit peut être installé en situation extérieure au bâtiment.

Cependant doivent obligatoirement être installés en situation extérieure au bâtiment :

  • les conduits desservant des appareils d'une puissance calorifique totale supérieure à 365 kW ou de puissance utile totale supérieure à 300 kW dans le cas de combustibles solides, que leur pression intérieure en marche normale soit supérieure ou non à la pression atmosphérique (pression positive ou négative) ;

  • les conduits en pression.

Un conduit est en situation extérieure au bâtiment s'il est installé :

  • à l'extérieur des murs périphériques d'un bâtiment répondant aux prescriptions du 6.1 ;

  • à l'intérieur d'un bâtiment dans une gaine satisfaisant :

    aux prescriptions du 6.2 restituant les conditions extérieures pour une puissance calorifique totale supérieure à 365 kW ou de puissance utile totale supérieure à 300 kW dans le cas de combustibles solides ;

    aux prescriptions du 6.3.2 pour les conduits en pression et pour une puissance calorifique totale supérieure à 85 kW ou de puissance utile totale supérieure à 70 kW dans le cas de combustibles solides.

    aux prescriptions du 6.3.3 pour les conduits en pression et pour une puissance calorifique totale inférieure à 85 kW ou de puissance utile totale inférieure à 70 kW dans le cas de combustibles solides.

5.2.2  Conduits de fumée en situation intérieure au bâtiment

Peuvent être installés en situation intérieure au bâtiment les conduits qui ne desservent que des appareils d'une puissance calorifique totale inférieure ou égale à 365 kW ou de puissance utile totale inférieure ou égale à 300 kW dans le cas de combustibles solides et dont la pression intérieure en marche normale n'est pas supérieure à la pression atmosphérique (pression négative).

En fonction de leur nature et de leur géométrie, les conduits en situation intérieure peuvent être :

  • revêtus d'un habillage répondant aux prescriptions du 7.3.1 ;

  • dissimulés derrière un coffrage comportant ou non un vide d'air répondant aux prescriptions du 7.3.2. L'espace libre éventuel entre le conduit et le coffrage ne peut pas servir de ventilation haute du local où sont installés les appareils à combustion ;

  • placés dans une gaine verticale assurant un coupe-feu de traversée répondant aux prescriptions du 7.3.3.

    • au 6.3.3 pour une puissance calorifique totale inférieure ou égale à 85 kW ou puissance utile totale inférieure ou égale à 70 kW dans le cas de combustibles solides.

5.2.3  Tableau récapitulatif

Tableau 1  Classification des conduits de fumée desservant un ou des appareils

5.3  Conception des ouvrages de fumisterie

5.3.1  Conception

La conception doit permettre de désigner l'ouvrage ; cette désignation doit être justifiée par l'application des principes ci-dessous, éventuellement avec le recours à une méthode de calcul. Cette désignation est définie dans la NF EN 1443.

La conception doit intégrer les accessoires selon les normes qui les concernent.

La désignation de l'ouvrage doit respecter les principes mis en oeuvre pour la désignation des composants du conduit de fumée (voir 5.1) et les prescriptions suivantes :

Chaque paramètre de désignation doit être d'une classe au moins égale à celle requise ou doit être d'une classe supérieure conformément à la séquence suivante :

  • T600 > T450 > T400 > T300 > T250 > T200 > T160 > T140 > T120 > T100 > T080 ;

    NOTE 1

    Dans le cadre du présent document, les ouvrages ne peuvent pas être désignés T600, mais, au mieux, T450.

  • H>M>P > N ;

  • D3 > D2 > D1 ;

  • W3 > W2 > W1 ;

  • G > O ;

    xx (valeur basse) > xx (valeur haute).

Où :

  • T la classe de températures ;

  • P, H et M sont la classe en pression positive ;

  • N est la classe en dépression ;

  • O est sans résistance au feu de cheminée ;

  • G est avec résistance au feu de cheminée ;

  • xx est la distance aux matériaux combustibles ;

  • et pour la classe de résistance aux condensats :

  • W représente les conditions de fonctionnement humides ;

  • D représente les conditions de fonctionnement sèches ;

    et pour la classe de corrosion :

  • 1 est pour le gaz, et pour le kérosène ayant une teneur en soufre ≤ 50mg/m3

    NOTE 3

    Pour les combustibles liquides (dont bio-combustibles) ayant une teneur en soufre inferieure à 50mg/kg

  • 2 est pour les combustibles liquides (dont biocombustibles) d'une teneur en soufre supérieure à 50mg/kg, bois naturel sous forme de buche, plaquette, briquette, granulé,

  • La classe 3 est le fioul lourd, donc supérieur à 10 g/kg (1 %) pour la très basse teneur en soufre, le charbon.

    Tous les conduits de fumée et les conduits de raccordement destinés à être raccordés à des appareils fonctionnant avec des combustibles solides doivent obligatoirement être désignés « G » et, pour ce faire, utiliser, au moins pour le conduit intérieur, des composants désignés « G ».

    NOTE 4

    Par exemple : une installation fonctionnant au gaz doit être réalisée. Elle nécessite au minimum, en application des tableaux n°2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11, des composants de désignation « T120 …O 20». L'installateur peut :

    • utiliser des composants ayant la désignation nécessaire et suffisante. Dans ce cas, l'installation est réalisée conformément à la désignation des composants (distance de sécurité de 20 mm) et la plaque signalétique de l'ouvrage atteste d'une désignation de l'ouvrage identique à la désignation des composants, limitant ainsi à 120 °C, la température normale des gaz de combustion susceptibles d'être reçu par le conduit, même en cas de changement ultérieur d'appareil.

    • utiliser des composants ayant une désignation différente, par exemple « T450…G100 ». Dans ce cas, l'installateur peut réaliser deux ouvrages différents :

      • l'un, suivant la désignation des composants avec une distance de sécurité de 100 mm et possibilité pour l'ouvrage d'accueillir des gaz de combustion jusqu'à 450 °C. La plaque signalétique de l'ouvrage attestera d'une désignation de l'ouvrage identique à la désignation des composants,

      • l'autre, adapté à l'appareil, et uniquement pour les seuls composants de conduit maçonnés : mis en oeuvre avec une distance de sécurité de 20 mm mais ne pouvant plus accepter de gaz de combustion de température supérieure à 120 °C. Dans ce cas, la plaque signalétique de l'ouvrage attestera d'une désignation de l'ouvrage « T120…O20 » différente de la désignation des composants; cette désignation de l'ouvrage interdira toute évolution ultérieure du conduit vers des appareils ayant des températures supérieures à 120 °C.

      • Ou pour les composants de conduit métallique mise en oeuvre selon l'une des désignations déclarées par le fabricant.

Pour les besoins de la conception technique de l'ouvrage, les informations complémentaires sur les caractéristiques suivantes peuvent être utiles :

  • résistance thermique : cette grandeur doit être utilisée pour la détermination de la distance aux matériaux combustibles ;

  • durée, en minutes, de la résistance au feu, de l'extérieur vers l'intérieur (EIxxx) : cette grandeur peut être prise en compte pour la vérification des dispositions relatives à la sécurité de l'ouvrage contre l'incendie (en combinaison avec celle de l'éventuelle gaine) ; résistance au gel/dégel : cette caractéristique peut être requise dans certains cas particuliers (zones très froides ou pour des altitudes supérieures à 2 000 m) pour les parties de conduits situées à l'extérieur des bâtiments.

Pour les conduits métalliques, dans le cas où certains éléments de conception des ouvrages seraient indisponibles, le choix des composants devant être utilisés pour la réalisation des ouvrages doit respecter au minimum, les désignations de composants et indications complémentaires figurant dans les Tableaux 2 à 5 de le NF DTU 24.1 P1-2.

Pour les installations à combustible solide sans té avec purge en pied de conduit et sans évacuation des condensats, le débouché du conduit de fumée doit être protégé par un dispositif permettant de limiter les éventuelles rentrées de pluie.

5.3.2  Désignation de l'ouvrage conduit de fumée

La désignation de l'ouvrage conduit de fumée ne vise que le conduit de fumée et pas le conduit de raccordement, ni l'éventuel carneau.

Elle reprend la désignation des composants du conduit de fumée selon le principe du 5.3.1.

Toutefois, la désignation dans le cas d'un conduit tubé doit satisfaire aux prescriptions du 15.2.

Pour la résistance à la corrosion, dans le cas d'un conduit de fumée métallique :

  • "1" si les composants sont classés "V1" ;

  • "2" si les composants sont classés "V2" ;

  • "3" si les composants sont classés "V3" ;

  • et si les composants sont classés « Vm » :

    "1" si les composants sont choisis selon le Tableau 2 de la Partie P1.2 ;

    "2" si les composants sont choisis selon le Tableau 3 ou le Tableau 4 de la Partie P1.2 ;

    "3" si les composants sont choisis selon le Tableau 5 de la Partie P1.2 ".

5.3.3  Compatibilité de l'appareil avec l'ouvrage

Avant tout raccordement d'un appareil de combustion sur un conduit de fumée, vérifier sa compatibilité avec le dispositif d'évacuation des produits de combustion réalisé : conduit de raccordement, carneau éventuel, conduit de fumée.

Dans le cas d'un conduit de fumée existant, un diagnostic doit être effectué dans les conditions définies dans l'Annexe C.

Dans le cas d'un conduit non compatible, il est nécessaire de procéder à l'une des dispositions suivantes :

  • tubage du conduit dans les conditions définies à l'Article 15 ;

  • chemisage du conduit dans les conditions définies à l'Article 14 ;

  • mise en oeuvre d'un conduit neuf adapté.

5.4  Prescriptions générales

Le conduit de fumée, le carneau et le conduit de raccordement doivent être conçu pour être ramonable (voir en Annexe B).

5.4.1  Géométrie des conduits de fumée

5.4.1.1  Section intérieure

La section intérieure du conduit de fumée associée aux autres caractéristiques de l'installation doit être validée dans les conditions du 5.4. La section intérieure doit être constante et de même forme sur toute la hauteur du conduit.

Toutefois, dans le cas d'exhaussement ou de prolongement vers le bas d'un conduit de fumée existant, la forme doit être conservée dans la partie ajoutée. Toutefois, en cas d'impossibilité, la partie rajoutée doit avoir un diamètre hydraulique au moins égal au diamètre hydraulique du conduit d'origine. Le passage d'une section à une autre doit se faire par une transformation tronconique.

NOTE

On entend par diamètre hydraulique, celui du conduit circulaire entraînant les mêmes pertes de charge pour la même vitesse. Voir Annexe D.

5.4.1.2  Tracé
5.4.1.2.1  Généralités

Les conduits de fumée doivent être d'allure verticale. Toutefois, des dévoiements peuvent être admis dans les conditions ci-après.

5.4.1.2.2  Conduits individuels

Pour les conduits de fumée individuels, les dévoiements ne sont autorisés que dans les conditions suivantes :

  • un conduit de fumée ne doit pas comporter plus de deux dévoiements (c'est-à-dire plus d'une partie non verticale), l'angle de ces dévoiements avec la verticale ne doit pas excéder 45° pour les conduits métalliques et plastiques et 20° pour les conduits maçonnés,

    NOTE

    Les limites sont fixées pour répondre aux points suivants :

    reprise de charge ;

    possibilité de ramonage ;

    réalisation des joints ;

    absence d'accumulation des suies ;

    limitation des pertes de charge aérauliques.

  • les reprises de descente de charge doivent être prévues en fonction des matériaux ;

  • la hauteur entre les deux dévoiements est limitée à 5 mètres ;

  • la section des conduits doit être constante et sans discontinuité au droit des dévoiements.

Figure 4  Dévoiements d'un conduit de fumée

5.4.1.2.3  Conduits collectifs

Pour les conduits de fumée collectifs, les dévoiements ne sont pas autorisés dans les cas suivants :

  • départs individuels de hauteur d'étage d'un conduit collectif ;

  • conduit collecteur dans son trajet dans l'immeuble.

En cas de surélévation hors de l'immeuble du conduit collecteur, les dévoiements ne sont autorisés que dans les conditions suivantes :

  • un conduit de fumée ne doit pas comporter plus de deux dévoiements (c'est-à-dire plus d'une partie non verticale), à condition que des dispositions soient prises pour permettre le ramonage du conduit. L'angle de ces dévoiements avec la verticale ne doit pas excéder 45° pour les conduits métalliques et 20° pour les conduits maçonnés

  • pour les angles supérieurs à 20°, les reprises de descente de charge doivent être prévues ;

  • la hauteur entre les deux dévoiements est limitée à 5 mètres.

5.4.2  Stockage sur chantier

Les conduits ou les composants de conduits doivent être stockés sur une aire plane horizontale, à l'abri de la pluie, des remontées d'eau capillaire et des souillures.

5.4.3  Stabilité des conduits de fumée

Les conduits de fumée peuvent être indépendants, adossés ou accolés.

Dans les deux premiers cas, la charge des conduits doit toujours être reprise par une assise, une console ou un support métallique, qui peut être isolé ou relié aux autres ouvrages suivant le type de conception retenu.

Dans le 3ème cas, la stabilité est assurée à la fois par une assise, une console ou un support métallique et le support sur lequel le conduit est accolé.

En cas de conduits groupés, le suradossement de plusieurs conduits est proscrit.

5.4.4  Pied de conduit de fumée

5.4.4.1  Cas général
5.4.4.1.1  Conduit de fumée « Départ plafond »

Le conduit de fumée "départ plafond" doit déboucher dans l'intégralité de sa section extérieure dans le local où est situé l'appareil à desservir. La pièce d'adaptation ne doit pas être à l'intérieur du volume d'un faux-plafond.

Figure 5  Exemple de raccordement à un conduit maçonné en attente au plafond en présence d'un faux-plafond

Le conduit de fumée en attente au plafond doit être équipé, en partie basse, d'un té (à piquage 90° ou 135°) avec une boîte à suie de hauteur minimale 5 cm. Celle-ci est munie d'une trappe ou d'un tampon de ramonage, et éventuellement d'un dispositif de récupération des condensats (purge).

5.4.4.1.2  Conduit de fumée « Départ sol » et « Départ console »

Le pied de conduit de fumée "départ sol" et "départ console" doit faire office de boîte à suie sur une hauteur minimale de 5 cm et doit être muni :

  • d'ouvertures nécessaires au raccordement des appareils ;

  • de trappe ou de tampon de ramonage ;

  • d'une purge éventuelle.

5.4.4.1.3  Dispositif de récupération des condensats

Si le dimensionnement de l'installation montre un risque de condensation à puissance nominale, un dispositif de récupération des condensats doit être installé.

En l'absence de té en bas de conduit (5.4.4.2 ou 5.4.4.3), le dispositif de récupération des condensats doit être installé entre le conduit et l'appareil ou être intégré à l'appareil.

5.4.4.2  Cas particulier pour les appareils indépendants à combustible solide

Par dérogation aux dispositions du 5.4.4.1, les âtres, les appareils à foyer ouvert, les inserts, les cuisinières ou les poêles à raccordement par le haut ou obliques (axe dont la pente est ≥ 45°) peuvent être raccordés à un conduit de fumée en attente au plafond sans té, ni boîte à suie. Dans ce cas, la conception de l'appareil doit permettre :

  • le ramonage du conduit aussi bien depuis le foyer que par le haut du conduit,

  • et la récupération des suies dans la chambre de combustion.

La récupération des suies dans la chambre de combustion est considérée comme satisfaite si aucune partie non démontable de l'appareil ne comporte une pente inférieure à 45° par rapport à l'horizontale.

Les appareils à raccordement par le haut ou oblique qui ne permettent pas le ramonage du conduit et la récupération des suies doivent être raccordés à un conduit comportant un té en partie basse selon les dispositions du 5.4.4.1

NOTE

A titre d'exemple, si un appareil est pourvu d'un déflecteur horizontal non démontable, ou est équipé d'un chauffe-plat situé sous la buse de départ fumée, ou est équipé sous sa buse d'un carneau dont la pente est de 40°, sur lesquels les suies peuvent s'accumuler et donc obturer à terme le passage des fumées, alors cet appareil ne satisfait pas la dérogation ci-dessus.

Le raccordement des appareils à sortie horizontale (arrière ou latérale) ou oblique (pente < 45°) doit être réalisé par l'intermédiaire d'un té en partie basse selon les dispositions du 5.4.4.1.

5.4.4.3  Cas particulier pour les appareils à combustible liquide ou gazeux de type B, raccordé sur un conduit pouvant fonctionner sous pression

Par dérogation aux dispositions du 5.4.4.1 : Dans le cas d'installation d'un ou plusieurs appareils à combustible liquide ou gazeux de type B, raccordé sur un conduit pouvant fonctionner sous pression, un coude peut être installé en partie basse du conduit.

Dans ce cas, un dispositif de récupération des condensats doit être prévu sur le conduit de raccordement ou dans le ou les appareils raccordés.

Le conduit doit être équipé d'un dispositif anti-oiseaux au débouché.

5.4.5  Prolongement d'un conduit existant

5.4.5.1  Généralités

Le conduit de fumée existant en attente se situe généralement au plafond d'un local.

Le prolongement bas du conduit de fumée existant est généralement nécessaire pour réaliser l'évacuation des produits de combustion d'un ou plusieurs appareils situés dans un autre local à un étage inférieur.

Le prolongement bas doit satisfaire aux mêmes conditions d'emploi que le conduit existant.

Le prolongement bas du conduit ne doit pas créer de dévoiements autres que ceux admis au 5.4.1.2 du présent document.

Le pied de conduit prolongé doit respecter les dispositions du 5.4.4.

Les prescriptions de l'Article 12 du présent document sont applicables pour le raccordement du ou des appareils au conduit prolongé.

Le prolongement bas ou la rehausse doivent être réalisé avec des composants permettant d'assurer une continuité du montage (emboitement, résistance thermique et mécanique, uniformité de la désignation du conduit, section hydraulique).

5.4.5.2  Prolongement d'un conduit de fumée métallique existant

Le prolongement bas, suivant sa nature, doit être installé en respectant les prescriptions particulières de mise en oeuvre le concernant et décrites dans l'Article 10.

5.4.5.3  Prolongement bas d'un conduit maçonné existant

Le prolongement bas doit être réalisé dans la même nature de matériau que le conduit maçonné existant ou bien en matériaux composites métalliques rigides.

5.4.5.3.1  Prolongement bas avec un conduit maçonné

Le prolongement bas doit être réalisé avec des composants de même nature et de même section intérieure et extérieure que le conduit existant, en assurant une continuité parfaite du montage (étanchéité, résistance thermique, …). Une reprise de charge doit assurer la tenue de ces composants rapportés.

Le prolongement bas doit être réalisé en respectant les prescriptions particulières de mise en oeuvre concernant les conduits et décrites dans les Articles 8 ou 9 suivant la nature du matériau.

5.4.5.3.2  Prolongement bas avec un conduit composite métallique rigide.

La jonction du prolongement bas de section circulaire au conduit maçonné existant doit être réalisée par une pièce de forme composite métallique permettant de passer progressivement de la géométrie du conduit maçonné à celle du prolongement.

Le scellement de la pièce de forme au conduit ne doit pas permettre une accumulation des suies.

Le prolongement bas doit être installé en respectant les prescriptions particulières de mise en oeuvre le concernant et décrites dans le 10.2.

5.4.5.4  Rehausse d'un conduit existant
5.4.5.4.1  Généralités

La rehausse d'un conduit existant est admise si, par exemple, la position du débouché ne répond plus aux exigences du 5.4.6. Cette rehausse doit être réalisée en respectant les exigences du présent document concernant le conduit et la souche (tracé, stabilité, étanchéité externe et interne, distance de sécurité, dimensionnement, calcul de charge, position du débouché…).

5.4.5.4.2  Rehausse d'un conduit maçonné existant ne comportant pas de tubage

La partie rajoutée doit avoir un diamètre hydraulique au moins égal au diamètre hydraulique du conduit d'origine.

NOTE

Diamètre hydraulique : voir Annexe D.

Le passage d'une section à une autre doit se faire par une pièce de forme adaptée. Le tubage de ce type de conduit rehaussé peut être, par la suite, effectué de haut en bas.

Si la réalisation d'un tubage est nécessaire dans la partie existante, se reporter à l'Article 15 « Tubage ». La liaison entre le tube et la rehausse doit être réalisée avec une pièce de jonction. L'écoulement des condensats doit se faire vers l'intérieur du tube (partie mâle de la jonction vers le bas).

5.4.5.4.3  Rehausse d'un conduit métallique existant

La rehausse doit être réalisée avec des composants compatibles conformément au 3.2.1 de la norme NF DTU 24.1 P1-2, permettant d'assurer une continuité du montage (emboitement, résistance thermique, uniformité de la désignation du conduit …).

5.4.5.4.4  Rehausse d'un conduit plastique existant

La rehausse doit être réalisée avec des composants compatibles conformément au 3.7 de la norme NF DTU 24.1 P1-2, permettant d'assurer une continuité du montage (emboitement, uniformité de la désignation du conduit …).

5.4.5.5  Prolongement bas d'un conduit de fumée plastique existant

Le prolongement bas, suivant sa nature, doit être installé en respectant les prescriptions particulières de mise en oeuvre le concernant et décrites dans l'Article 11.

5.4.6  Position du débouché

NOTE 1

Voir Article 18 de l'arrêté du 22 octobre 1969.

NOTE 2

Extrait de l'arrêté : « Le débouché du conduit doit être situé à 0,40 mètre au moins au-dessus de toute partie de construction distante de moins de 8 mètres sauf si, du fait de la faible dimension de cette partie de construction, il n'y a pas de risque que l'orifice extérieur du conduit se trouve dans une zone de surpression.

En outre, dans le cas des toitures-terrasses ou de toits en pente inférieure à 15°, ces orifices doivent être situés à 1,20 mètre au moins au-dessus du point de sortie de la toiture et à 1 mètre au moins au-dessus de l'acrotère lorsque celui-ci a plus de 0,20 mètre de hauteur ».

NOTE 3

Des indications sur le positionnement du débouché ainsi que sur l'étendue de la zone de surpression sont données dans le paragraphe 4.3.18 de la norme NF EN 15287-1. Ce positionnement doit être pris en compte dans le calcul du conduit de fumée selon la NF EN 13384.

NOTE 4

Un travail est en cours pour définir l'étendue des zones de surpression.

5.4.7  Composant terminal

Le composant terminal doit être pris en compte de la façon suivante :

  • Le coefficient de perte de charge déclaré par le fabricant doit être pris en compte dans le calcul visé au 5.4. En l'absence de valeurs déclarées par le fabricant, les valeurs par défaut de la NF EN 13384 doivent être prises.

NOTE 1

Un dispositif (en terre cuite, en béton, métallique, …) conforme aux spécifications de l'Annexe C du NF DTU 24.1 P1-2 est réputé anti-refouleur.

Dans le cas d'installation d'un ou plusieurs appareils à combustible liquide ou gazeux de type B, raccordé sur un conduit pouvant fonctionner sous pression, un coude peut être installé en partie basse du conduit si un dispositif de récupération des condensas est prévu sur le conduit de raccordement ou dans le ou les appareils raccordés et si le conduit est équipé d'un dispositif anti-oiseaux au débouché.

NOTE 2

Un extracteur anti-refouleur se définit par un facteur de dépression de classe B.

En dessous d'une puissance calorifique totale de 85 kW ou d'une puissance utile totale de 70 kW dans le cas de combustibles solides, le débouché du tube doit être protégé par un dispositif permettant d'éviter d'éventuelles rentrées de pluie. Leur dépose et leur remise en place doivent être faciles pour permettre les interventions de ramonage.

5.4.7.1  Conduits desservant un (ou des) appareil(s) de puissance calorifique totale inférieure ou égale à 85 kW ou de puissance utile totale inférieure ou égale à 70 kW dans le cas de combustibles solides

A leur base, les composants terminaux doivent avoir une section de passage des produits de combustion supérieure ou égale à la section intérieure du conduit de fumée.

5.4.7.2  Conduits de fumée desservant un (ou des) appareil(s) de puissance calorifique totale supérieure à 85 kW ou de puissance utile totale supérieure à 70 kW dans le cas de combustibles solides

Le débouché des conduits desservant un (ou des) appareil(s) de puissance calorifique totale supérieure à 85 kW doit être configuré de manière à obtenir la vitesse minimale d'éjection des gaz répondant au 5.4.7.2 pour les puissances thermiques maximales inferieures à 2MW.

NOTE

Pour les puissances thermiques maximales supérieures à 2MW, voir la règlementation sur les installations classées (ICPE) (rubrique 2910).

Ces prescriptions proscrivent en particulier la dalle plate dite « à l'italienne » et les sorties latérales.

5.4.8  Souche

Lorsque la partie extérieure des conduits fait office de souche, les prescriptions concernant la souche sont décrites aux articles correspondants.

NOTE 1

Article 8 pour les conduits de fumée en terre cuite

Article 9 pour les conduits de fumée en béton

Article 10 pour les conduits de fumée métalliques

Article 11 pour les conduits plastiques

Lorsque la souche constitue un habillage du ou des conduits, elle peut être maçonnée ou en d'autres matériaux (métallique, …), faite sur chantier ou préfabriquée.

NOTE 2

Sauf dispositions particulières prévues par le Documents Particuliers du Marché (DPM), les souches de conduits de fumée ne sont pas prévues pour servir de point d'ancrage aux antennes, paraboles ou tout autre élément offrant des prises au vent et susceptibles de déstabiliser l'ouvrage. De plus, ces éléments ne doivent pas perturber le tirage thermique.

NOTE 3

Les souches maçonnées de plus de 1,40m peuvent, suivant la localité géographique, être soumises aux prescriptions de la règlementation parasismique.

5.4.8.1  Autre souche préfabriquée pour conduits métalliques

Cette souche, généralement à structure métallique ou (et) matériaux structurants, doit être conçue pour s'adapter à la toiture, de sorte que le corps de souche soit d'allure verticale, en position installée.

5.4.9  Identification de l'ouvrage de fumisterie

La désignation doit être mentionnée sur la plaque signalétique, et faire l'objet d'une fiche d'identification de l'ouvrage selon l'Annexe E. L'entreprise doit remettre un exemplaire de cette fiche de d'identification à son client.

Lorsqu'aucune modification au conduit de fumée existant n'a été apportée ou si le conduit a seulement été chemisé, il n'y a pas lieu de remettre une fiche d'identification. Par contre, le fait de le tuber ou d'en modifier son trajet impose cette exigence.

La plaque signalétique doit être permanente, marquée de façon indélébile, par exemple une plaque métallique gravée et doit mentionner au minimum :

  • la désignation de l'ouvrage telle qu'explicitée en 5.1 ;

  • l'identification de l'installateur du conduit ;

  • l'identification du ou des fabricants des composants,

  • date de l'installation

Les emplacements possibles sont situés à proximité du cheminement du conduit (si accessibles, par exemple dans les combles ou sur la souche), de l'accès pour inspection/nettoyage, ou à l'entrée du conduit système. La plaque doit comporter un avertissement indiquant qu'elle ne doit être ni dégradé, ni couverte.

5.4.10  Modérateur de tirage

Le conduit de raccordement ou le conduit de fumée peut être équipé d'un modérateur de tirage.

NOTE

Une amenée d'air extérieur est nécessaire au bon fonctionnement d'un modérateur ; cette amenée d'air peut être commune avec celle nécessaire au fonctionnement de l'appareil à combustion.

5.4.11  Extraction mécanique

Lorsque l'évacuation des produits de combustion a lieu par extraction mécanique, le fonctionnement du ou des appareils doit être asservi à celui de l'extraction par un dispositif à “ sécurité positive ” entraînant la mise à l'arrêt ou la mise en sécurité du ou des appareils en cas de défaillance de cette extraction. La défaillance ou l'interruption de l'extraction doit être signalée par un système d'alarme lumineux et/ou sonore.

NOTE 1

L'extraction mécanique basse pression est abordée dans le NF DTU 24.1 P1-1-2.

NOTE 2

L'extraction stato-mécanique n'est pas concernée par l'asservissement des appareils à combustion, ces derniers pouvant toujours fonctionner en tirage naturel en cas d'arrêt des extracteurs.

Toutefois, les appareils à combustion dont l'alimentation en combustible ne peut être asservie à une extraction mécanique doivent pouvoir toujours continuer à fonctionner en tirage naturel en cas de défaillance de l'extraction mécanique.

5.4.12  Silencieux

Un silencieux peut être installé pour limiter la transmission de bruit entre l'appareil de combustion et le conduit de fumée.

5.5  Dimensionnement

Le dimensionnement du conduit de fumée doit être déterminé conformément aux NF EN 13384-1 (conduit raccordé à un seul appareil) et NF EN 13384-2 (conduit raccordé à plusieurs appareils).

Ce dimensionnement de l'ouvrage doit être vérifié pour la puissance nominale de fonctionnement de l'appareil et pour sa puissance réduite si l'appareil peut fonctionner à puissance réduite, et pour son mode feu ouvert s'il peut fonctionner avec sa porte ouverte, en prenant en compte les données fournies par le fabricant de l'appareil.

Pour les appareils indépendants (poêles notamment) et les inserts fonctionnant au bois, il est demandé de concevoir les conduits pour que les conditions de fonctionnement de l'ouvrage, à puissance nominale soient sèches. En outre :

  • Lorsque l'appareil fonctionne sur une plage de puissance utile déclarée par le fabricant, lors de la vérification à puissance réduite, si les calculs montrent que le fonctionnement de l'ouvrage se fait en condition humide, le conduit doit alors être désigné W (humide). La validation des exigences de pression et température doit être réalisée :

    Soit pour la puissance utile nominale du générateur déclaré par le fabricant ;

    Soit pour la puissance utile nominale et pour la plus petite valeur de la plage de puissance utile déclarées par le fabricant du générateur de chaleur.

  • Lorsque le fabricant ne fournit pas les données applicables aux débits massiques des fumées pour la puissance utile la plus faible, utiliser le tiers du débit massique des fumées à la puissance utile nominale.

Lorsque la température des fumées à la puissance utile la plus faible n'est pas disponible, utiliser comme température des fumées les deux tiers de la valeur (en °C) à la puissance utile nominale.

NOTE

Les caractéristiques des appareils en puissance réduite peuvent également être fournis par des justifications techniques.

Pour les appareils fonctionnant au bois buche, il est demandé de concevoir les conduits pour que les conditions de fonctionnement de l'ouvrage, à puissance nominale soient sèches.

Sauf note de calcul permettant de justifier du bon fonctionnement thermo-aéraulique du conduit par application des normes de calcul ci-dessus, toutes les prescriptions de dimensionnement, de tracé, de géométrie, données dans le présent document doivent être respectées. En particulier la section du conduit d'évacuation des produits de combustion doit demeurer constante sur toute la hauteur du conduit.

NOTE 1

Les méthodes de calcul contenues dans ces deux normes permettent, pour une installation donnée, de vérifier que le conduit choisi autorise l'évacuation sécuritaire des fumées et le fonctionnement du conduit dans des conditions sèches ou humides compatibles avec les caractéristiques du conduit choisi (y compris la gestion du risque d'accumulation de glace à la sortie des fumées).

NOTE 2

Il est rappelé que des vérifications complémentaires peuvent être requises par d'autres réglementations ou d'autres documents normatifs. Ces vérifications peuvent porter sur, par exemple, la vitesse d'éjection des gaz de combustion, …

NOTE 3

Les puissances maximales raccordables sur les conduits shunts sont fixées par l'Article 12 de l'arrêté du 22 octobre 1969.