9 Ouvrages particuliers
9.1 Rives sans acrotères
Dans le cas où un isolant thermique est mis en oeuvre en partie courante, il doit être prévu au droit des rives une butée en béton conforme au NF DTU 20.12 P1.
9.1.1 Rives avec débord
Voir le NF DTU 20.12 P1.
9.1.1.1 Cas du revêtement asphalte
Le revêtement se termine avec une bande métallique conforme au 9.2, insérée entre deux couches d'asphalte pur (voir figure 20).
Figure 20 Exemple de revêtement asphalte en rive avec débord
9.1.1.2 Cas du revêtement bicouche bitume SBS
Le revêtement se termine en adhérence avec habillage de la tranche de dalle. Cet habillage est réalisé par soudage sur EIF d'une feuille de bitume élastomérique 35 autoprotégée (voir figure 21).
Figure 21 Revêtement bicouche SBS en rive avec débord — Exemple avec habillage de la tranche de la dalle
9.1.2 Rives sans débord
Elles ne sont pas admises (voir 6.2).
9.2 Bandes de rives insérées
9.2.1 Caractéristiques des bandes
Ce sont des bandes métalliques façonnées.
Les matériaux à utiliser sont éventuellement revêtus.
Les épaisseurs nominales minimales sont les suivantes :
acier galvanisé prélaqué avec des revêtements adaptés aux conditions atmosphériques : 0,75 mm ;
acier inoxydable : 0,75 mm, adapté aux conditions atmosphériques ;
zinc : 0,65 mm ;
aluminium : 0,80 mm ;
cuivre : 0,50 mm.
La longueur maximale d'une bande est de :
2 m pour l'acier galvanisé prélaqué, pour l'acier inoxydable, pour l'aluminium et pour le cuivre ;
1 m pour le zinc.
L'aile horizontale (partie destinée à être insérée) a une largeur minimale de 0,10 m dans le cas de revêtement bicouche SBS. Cette largeur minimale est ramenée à 0,07 m dans le cas d'un acrotère de largeur inférieure à 0,12 m revêtu jusqu'à son arête extérieure.
Si la bande comporte une retombée, celle-ci ne doit pas excéder :
0,15 m pour l'acier ;
0,10 m pour le zinc, l'aluminium et le cuivre.
9.2.2 Mise en oeuvre
Les bandes sont insérées dans le revêtement (voir ci-après) avec un recouvrement de 0,05 m environ puis fixées mécaniquement tous les 0,25 m environ ; une fixation est due à chaque recouvrement.
9.2.2.1 Cas de l'asphalte
La bande est insérée entre deux couches d'asphalte pur (voir figure 20).
9.2.2.2 Cas de revêtement bicouche bitume SBS
La bande de métal est insérée entre deux couches de matériaux d'étanchéité. Au droit de cette bande, le revêtement d'étanchéité doit comporter trois couches. À cet effet, il est rapporté une bande de renfort en feuille bitumineuse débordant de la bande métallique d'au moins 0,05 m et raccordée au revêtement d'étanchéité.
Dans le cas de dessus d'acrotère, il est nécessaire de rapporter deux bandes de renfort en feuilles bitumineuses.
9.3 Joints de dilatation
9.3.1 Joints de niveaux décalés en toiture
Ils sont constitués par une costière en béton armé, conforme au NF DTU 20.12 P1, adossée au mur en élévation ; sa hauteur minimale au-dessus de la protection est de 0,20 m dans le cas de présence de porte-neige et de 0,50 m en l'absence de porte-neige.
Cette costière sert de support au relevé d'étanchéité. Celui-ci se raccorde sur le mur en élévation à l'aide d'un dispositif d'étanchéité continue de joints.
Ce dispositif peut être utilisé s'il bénéficie d'un Avis Technique 5 favorable pour l'emploi visé.
Ou son équivalent dans les conditions indiquées dans l'avant-propos.
9.3.2 Joints de dalle de toiture de même niveau
Conformément au NF DTU 20.12 P1, l'étanchéité de ces joints est obtenue par la mise en oeuvre d'un dispositif d'étanchéité continue de joints.
Ce dispositif peut être utilisé s'il bénéficie d'un Avis Technique5 favorable pour l'emploi visé.
Les limitations d'emploi des joints plats sont données dans le NF DTU 20.12 P1.
9.4 Ouvrages ne recouvrant pas des locaux
Les parties de la construction ne recouvrant pas directement des locaux (loggias surmontant d'autres loggias, balcons, auvents, etc.), ne sont pas revêtues d'étanchéité, sauf indication contraire dans les DPM. Pour les parties pour lesquelles les DPM demandent une étanchéité, les ouvrages d'étanchéité sont réalisés selon les dispositions du présent document en fonction de la destination de la partie de la construction.
9.5 Dessus d'acrotères
Si les DPM précisent qu'une bande métallique doit être insérée dans le revêtement d'étanchéité en rive extérieure de l'acrotère en vue de protéger en tête le revêtement de façade, sa mise en oeuvre est réalisée conformément au 9.2.2.
9.6 Mise en oeuvre des dispositifs d'évacuation des eaux pluviales et raccordement au revêtement d'étanchéité
Ces dispositifs comprennent les entrées d'eaux pluviales (E.E.P.). Les entrées d'eaux pluviales sont raccordées aux descentes d'eaux pluviales (D.E.P.).
Pour l'étanchéité des ouvrages de collecte des eaux pluviales (caniveaux), se reporter au 8.3.3.
L'implantation et le dimensionnement des dispositifs de collecte et d'évacuation des eaux pluviales font l'objet de l'Annexe C du NF DTU 20.12 P1 et font partie du dossier de consultation des entreprises de gros oeuvre (voir NF DTU 20.12 P2). Les informations correspondantes sont transcrites sur le plan de la toiture remis à l'entreprise d'étanchéité (voir NF DTU 43.11 P2). Les réservations pour les dispositifs d'évacuation des eaux pluviales sont prévues au lot gros oeuvre (voir NF DTU 20.12 P2).
9.6.1 Dispositions générales
La mise en oeuvre des E.E.P. est faite sur des ouvrages de gros oeuvre conformes aux dispositions du NF DTU 20.12 P1.
Les descentes extérieures ne sont pas admises.
9.6.2 Entrées d'eaux pluviales
Les entrées d'eaux pluviales sont généralement constituées de deux parties : la platine et le moignon, assemblées entre elles de façon étanche.
Elles ne comportent pas de manchon isolant thermique.
Elles peuvent être :
en plomb de 2,5 mm d'épaisseur minimale, badigeonné intérieurement d'EIF ;
en tôle d'acier inoxydable de 1,0 mm d'épaisseur minimale ;
en cuivre d'épaisseur 0,6 mm au moins ;
en aluminium de 1 mm d'épaisseur au moins badigeonné intérieurement d'EIF.
Leur section doit être conforme au NF DTU 60.11 P3.
voir article 8 du FD DTU 43.11 P3.
La distance entre le bord du trou d'évacuation et le bord extrême de la platine ne doit pas être inférieure à 0,12 m (voir figure 22).
Figure 22 Entrée d'eaux pluviales
Dans le cas d'entrée d'eaux traversant un relief ou située contre un relief de faible hauteur, le bord supérieur de la platine doit permettre le raccord de l'étanchéité sur le relief sur 0,05 m minimum. Pour cela, la valeur de 0,12 m peut être réduite à 0,10 m (voir figure 23).
C'est le cas d'une entrée d'eau non raccordée à une descente, puisque les descentes extérieures ne sont pas admises, mais à un dispositif type chaîne permettant de guider l'eau vers le sol.
Figure 23 Entrée d'eaux pluviales — Dimensions de la platine située près d'un relief — Débord du moignon sous une dalle
Le calfeutrement du joint entre la canalisation et le moignon n'est pas réalisé par l'entreprise d'étanchéité mais par l'entreprise titulaire du lot plomberie (voir NF DTU 43.11 P2).
Ce calfeutrement a pour objet d'éviter des remontées d'odeurs. Il n'a pas de fonction d'étanchéité car la D.E.P. est une évacuation gravitaire.
Le raccord entre le moignon et la descente doit être aisément visitable ; il n'est pas admis de le situer dans l'épaisseur des dalles, parois ou faux plafonds non démontables.
Le moignon doit dépasser la sous-face de 0,15 m minimum (voir figure 23).
La platine enduite d'EIF est insérée entre une feuille d'étanchéité supplémentaire en bitume élastomère SBS débordant de 0,05 m minimum du périmètre de la platine et la couche inférieure du revêtement d'étanchéité. Dans le cas de revêtement asphalte, la platine est insérée dans la première couche du revêtement en asphalte pur. Quand le complexe asphalte ne dispose pas d'une première couche en asphalte pur, la platine est insérée entre deux couches de feuilles d'étanchéité en bitume élastomère prévues pour cet usage, recouvertes ensuite par le complexe asphalte.
9.6.3 Crapaudines, galeries garde-grèves
Toute évacuation doit être munie d'un dispositif destiné à arrêter les débris (papiers, feuilles, etc.) capables de provoquer un engorgement des descentes (voir figure 24).
Ce dispositif doit permettre l'évacuation des eaux de surface du revêtement d'étanchéité ainsi que de celles pouvant circuler dans l'épaisseur de la protection, sans entraîner de matériaux constitutifs de celle-ci.
Le niveau supérieur des crapaudines et garde-grèves doit dépasser d'au moins 0,05 m le niveau du revêtement d'étanchéité.
Les galeries garde-grèves ne comportent pas de couvercle, ce dernier étant remplacé par une crapaudine dont le niveau supérieur dépasse d'au moins 2 cm le niveau supérieur de la protection de l'étanchéité.
Dans le cas de protection dure ou asphalte, lorsqu'il y a des grilles, elles sont en fonte et la section des ouvertures des grilles doit être au moins égale à celle de l'entrée d'eau.
Figure 24 Entrée d'eaux pluviales — Exemple de galerie garde-grèves et de crapaudine
9.6.4 Trop-pleins
Ils ne sont pas admis en climat de montagne, conformément aux dispositions du NF DTU 20.12 P1.
Les trop-pleins sont inefficaces en période hivernale, le nombre des évacuations d'eaux pluviales sur chaque terrasse est défini en conséquence.
9.7 Étanchéité au droit des traversées et pénétrations
Les DPM définissent l'emplacement des traversées et le principe de leur raccordement en fonction :
de la destination de la toiture-terrasse ;
de la distance entre émergences (voir NF DTU 20.12 P1).
Les traversées et pénétrations doivent être :
soit dimensionnées pour résister aux glissements et à la poussée de la neige (résistance mécanique, forme, hauteur, etc.) ;
soit placées sous le porte-neige, quand il existe.
9.7.1 Raccordement des tuyaux de ventilation de chute à l'étanchéité
9.7.1.1 Cas où le tuyau débouche en toiture sans dé en béton
Le raccordement se fait par l'intermédiaire d'une pièce en plomb de 2,5 mm d'épaisseur. Cette pièce comporte une platine et un manchon assemblés l'un à l'autre par une soudure étanche. La distance entre le bord de la platine et le manchon est au minimum de 0,12 m. La hauteur du manchon est telle que son niveau supérieur dépasse d'une hauteur minimale de 0,20 m le niveau supérieur de la protection. Le manchon est adossé au tuyau métallique ou au fourreau métallique solidaire du gros oeuvre (voir figures 25 et 26). La platine est insérée entre les deux couches de revêtement de l'étanchéité de partie courante. Dans le cas de revêtement asphalte, la platine est insérée dans la première couche du revêtement en asphalte pur. Quand le complexe asphalte ne dispose pas d'une première couche en asphalte pur, la platine est insérée entre deux feuilles d'étanchéité en bitume élastomère prévues pour cet usage, recouvertes ensuite par le complexe asphalte.
Figure 25 Raccordement de l'étanchéité à un tuyau métallique de ventilation
Le calfeutrement du joint entre la canalisation et le moignon n'est pas réalisé par l'entreprise d'étanchéité mais par l'entreprise titulaire du lot plomberie (voir NF DTU 43.11 P2).
Figure 26 Raccordement de l'étanchéité à un fourreau métallique avec tuyau prolongé hors terrasse
Un dispositif s'opposant au passage de l'eau le long du tuyau ou du fourreau doit être prévu au niveau de la partie supérieure du manchon : garniture mastic et rabattement du manchon lui-même à l'intérieur du tuyau ou recouvrement par collerette rendue étanche autour du tuyau se prolongeant vers le haut. Un joint entre la collerette et le relevé doit également être prévu.
9.7.1.2 Cas où le tuyau débouche en toiture dans un dé en béton
Le NF DTU 20.12 P1 requiert cette disposition quand le tuyau débouche à moins de 0,25 m d'une émergence. Dans tous les cas, cette disposition apporte une protection accrue du tuyau vis à vis des chocs.
Les principes sont les mêmes que dans le cas précédent, le relevé d'étanchéité autour du dé remplaçant le manchon en plomb (voir figures 27 et 28).
Figure 27 Tuyau métallique de ventilation avec dé en béton — Raccordement à l'étanchéité — Exemples
Le calfeutrement du joint entre la canalisation et le moignon n'est pas réalisé par l'entreprise d'étanchéité mais par l'entreprise titulaire du lot plomberie (voir NF DTU 43.11 P2).
Figure 28 Tuyau non métallique (PVC, fibres ciment) de ventilation avec dé en béton — Raccordement à l'étanchéité — Exemple
Le calfeutrement du joint entre la canalisation et le moignon n'est pas réalisé par l'entreprise d'étanchéité.
La hauteur minimale du relevé d'étanchéité sur le dé est de 0,20 m au-dessus de la protection (ou du revêtement s'il ne reçoit pas de protection).
Les joints de canalisation ne doivent pas être placés dans les dés et dans l'épaisseur de la maçonnerie (voir figure 29).
Figure 29 Interdiction de réaliser des joints de canalisation scellés dans le béton
9.7.2 Raccordement des autres traversées
9.7.2.1 Câbles d'alimentation
Les câbles d'alimentation sont raccordés à l'étanchéité par des crosses suivant les principes du 9.7.1 (voir figure 30).
Figure 30 Traversée de câble — Raccordement à l'étanchéité à l'aide d'une crosse — Exemples
Les crosses sont généralement constituées à partir de tubes en cuivre soudés à une platine en cuivre ou en plomb ou à partir de tubes et platines en acier galvanisé. L'usage d'acier galvanisé est limité à l'utilisation sur locaux à faible ou moyenne hygrométrie et en atmosphère rurale non polluée.
La distance entre le tube et le bord de la platine doit être ≥ 0,12 m.
Les épaisseurs minimales sont les suivantes :
pour le plomb : 2,5 mm ;
pour le cuivre : 1,0 mm pour le tube et 1,0 mm pour la platine ;
pour l'acier galvanisé : 1,0 mm.
9.7.2.2 Montants de garde-corps
Lorsqu'il n'est pas techniquement possible de fixer les garde-corps sur une des trois faces de l'acrotère, en dehors des relevés d'étanchéité, les montants sont raccordés par platine et manchon en plomb, d'épaisseur minimale 2,5 mm, soudés sur place. La hauteur minimale du manchon est de 0,20 m au-dessus de la protection.
9.7.2.3 Piétements métalliques
Les piétements métalliques sont fixés sur l'élément porteur. L'étanchéité est relevée sur les piétements sur une hauteur minimale de 0,20 m au-dessus de la protection. Le relevé est un revêtement bicouche, conforme au 8.1.3.2.1.2 et muni en tête d'un dispositif écartant les eaux de ruissellement.
9.7.2.4 Autres traversées (VMC, chauffage, climatisation, fluides, etc.)
Les traversées se font par l'intermédiaire de fourreaux métalliques solidaires du gros oeuvre ou de dés en béton.
Le raccordement à l'étanchéité se fait selon les principes du paragraphe 9.7.1. La technique utilisée et le choix des matériaux doivent tenir compte des contraintes spécifiques liées au produit ou fluide passant à l'intérieur de la traversée (par exemple température élevée) ou liées à la géométrie de la traversée.
Le dispositif permettant d'écarter les eaux de ruissellement (collerettes,...) doit être adapté à ces contraintes spécifiques. Il ne fait pas partie des travaux d'étanchéité.
Les conduits de ventilation mécanique contrôlée, lorsqu'ils sont réalisés en tuyauteries non étanches (tubes spirales, tubes agrafés,...) ainsi que toutes pénétrations non étanches par elles-mêmes, doivent être raccordés à un dé en maçonnerie revêtu d'étanchéité, ou passer dans une souche (voir figure 31).
Figure 31 Exemple au droit d'un candélabre sur potelet
9.8 Ressauts, poutres saillantes dans le cas des toitures-terrasses inaccessibles, techniques et jardins
La réalisation de traversées de poutres saillantes par des manchons n'est pas admise.
9.8.1 Étanchéité
La composition des revêtements d'étanchéité appliqués en partie horizontale et verticale de ces ouvrages est :
-
dans le cas général :
une couche d'EIF ;
une feuille de bitume SBS type BE 35 soudée ;
une feuille de bitume élastomérique 35 autoprotégée soudée.
pour les ouvrages sous mélange de plantation : le revêtement spécifique pour toitures-terrasses jardins, les feuilles entrant dans la composition du revêtement étant celles définies pour les relevés.
9.8.2 Protection
Les ouvrages concernés étant situés sur des terrasses inaccessibles, techniques ou jardins, les revêtements d'étanchéité mis en oeuvre ne nécessitent pas de protection complémentaire.
Les ressauts ne sont pas visés en toitures-terrasses accessibles.
9.9 Escaliers, gradins
Les ouvrages d'étanchéité sont mis en oeuvre sur une paillasse inclinée et sont surmontés par un emmarchement (escalier ou gradins).
9.9.1 Étanchéité
La composition des revêtements d'étanchéité appliqués en partie courante de la paillasse est :
-
dans le cas général :
une couche d'EIF ;
un écran perforé adapté au soudage ;
une feuille de bitume SBS type BE 35 soudée ;
une feuille de bitume élastomérique 35 autoprotégée, soudée.
-
pour les escaliers de petites dimensions (surface de paillasse inférieure à 20 m2), il peut être envisagé de mettre en oeuvre le revêtement en adhérence :
une couche d'EIF ;
une feuille de bitume SBS type BE 35 soudée ;
une feuille de bitume élastomérique 35 autoprotégée, soudée.
9.9.2 Emmarchement
Il n'est pas réalisé par l'entreprise d'étanchéité.
Les DPM précisent les dispositifs permettant de protéger les ouvrages d'étanchéité lors de sa mise en oeuvre, d'assurer sa stabilité, l'écoulement des eaux, etc.
9.10 Seuils
Les dispositions constructives concernant les seuils sont définies dans le NF DTU 20.12 P1.
9.10.1 Seuils à relief
La composition des revêtements d'étanchéité appliqués sur les seuils à relief est en général, celle des relevés des toitures-terrasses accessibles aux piétons, conformément au 8.1.3.2.1.
Dans le cas particulier de seuil au droit d'une toiture-terrasse jardin, le revêtement est celui des relevés de cette toiture.
La protection du revêtement est celle des relevés.
9.10.2 Seuils à niveau dans les conditions du NF DTU 20.12 Partie 1
Dans le cas où la pente effective dans l'emprise de la réservation est inférieure à 1 % et ne renvoie pas les eaux vers l'extérieur ou vers un dispositif d'évacuation, le risque d'infiltrations à la périphérie de la zone étanchée est accru.
Le revêtement de la partie courante est prolongé dans l'emprise de la réservation. Il est mis en oeuvre en adhérence sur le support.
La remise à niveau de la réservation (protection du revêtement d'étanchéité) et l'exécution du revêtement de sol ne sont pas à la charge de l'entreprise d'étanchéité.