Annexe B (informative) Essai de compatibilité entre mortier de scellement ou produit de jointoiement à base ciment et pierre naturelle
B.1 Objet
Apprécier le risque de tachage entre les pierres naturelles et mortier (ou le produit de jointoiement) destiné à leur pose.
Il est reconnu en effet que les alcalins actifs éventuellement contenus dans le mortier ou le produit de jointoiement peuvent, par capillarité à l'intérieur de ces pierres naturelles, réagir avec les matières organiques contenues dans ces pierres en formant des taches d'intensité variable.
B.2 Principe de l'essai
Accélérer le processus de migration des alcalis solubles en soumettant les éprouvettes d'essai à une remontée d'humidité capillaire suivie d'un conditionnement à la chaleur.
B.3 Confection de l'éprouvette d'essai
L'éprouvette d'essai est constituée par la dalle au dos de laquelle le mortier ou le produit de jointoiement est appliqué en épaisseur de 8 à 10 mm. Le mortier ou le produit de jointoiement est réparti sur la demi surface inférieure de l'éprouvette et revêtue d'une feuille étanche (feuille de polyéthylène par exemple).
B.4 Mode opératoire
L'éprouvette d'essai est trempée conformément au schéma B.1 ci-après, puis l'ensemble du bac et des éprouvettes est disposé dans une étuve ventilée à 60 °C pendant 15 jours au plus.
Une éprouvette témoin de la même pierre, sans mortier ou produit de jointoiement, subit le même cycle d'essai.
Figure B.1 Schéma de principe de l'essai de tachabilité
B.5 Interprétation des résultats
Si après 15 jours d'un tel conditionnement aucune tache (en comparaison avec l'éprouvette témoin) n'apparaît, le mortier ou le produit de jointoiement peut être considéré comme ne réagissant pas avec le type de pierre expérimenté.