Annexe E (informative) Méthode de calcul des contre-cloisons sur ossatures métalliques
E.1 Méthode de dimensionnement des contre-cloisons
La hauteur de 2,50 m est la hauteur de référence.
Les valeurs figurant dans les Tableaux 15 et 16 pour les contre-cloisons ont été établies comme indiqué ci-après avec la règle de l'arrondi suivante : toute valeur comprise entre 0,00 et 0,049 sera arrondie à 0,00. Toute valeur comprise entre 0,05 et 0,099 sera arrondie à 0,05.
Quelle que soit la composition du parement avec au minimum une BA13, la hauteur limite est de 2,50 m avec une ossature formée de montants M48 accolés dos à dos à entraxe de 0,60 m et d'inertie 2,5 cm4.
La formule de calcul permettant de déterminer les hauteurs limites de contre-cloisons utilisant d'autres inerties de montants et/ou d'autres entraxes est la suivante :
Où h0 = 2,50 m
I0 = 2 × 2,5 = 5 cm4
En raison de la dissymétrie des montages (plaques d'un seul côté) et des deux sens de sollicitation (pression ou dépression), il n'a pas été tenu compte explicitement de la contribution des plaques à la raideur d'ensemble des contre-cloisons.
Les hauteurs limites correspondant à l'entraxe 0,40 m sont déduites des valeurs correspondant à l'entraxe 0,60 m en majorant de 50 % l'inertie de l'ossature.
Les hauteurs limites d'emploi des contre-cloisons avec parement double BA18 en largeur 1 200 mm et BA18 et BA25 en largeur 900 mm sans appui intermédiaire sont calculées en majorant forfaitairement de 20 % les hauteurs limites des contre-cloisons avec parement simple.
Par exemple, pour des montants simples M48/35, d'inertie 2,5 cm4 et avec une hauteur de référence h0 de 2,50 m, le calcul est le suivant :
Cette méthode sécuritaire de calcul tient compte de la participation des plaques de plâtre pour chacun des trois types de parements, parements à une plaque BA13 ou BA15, parement à une plaque BA18 et parement à deux plaques BA13 ou BA15.
D'autres méthode de dimensionnement sont utilisables moyennant des justifications (calculs, essais mécaniques, caractérisation des liaisons plaques/profilés, raideur des plaques, etc.).
E.2 Méthode d'essai de choc sur contre-cloison
E.2.1 Maquettes
Cas des contre-cloisons avec montants verticaux et sans appui intermédiaire :
Réalisation d'un essai de choc sans fixation intermédiaire au support à la hauteur maximale visée par la configuration présentant l'inertie des ossatures la plus faible et le parement ayant le module le plus faible : méthode de l'égalisation des flèches appliquée à la hauteur de la contre-cloisons testée.
Cas des contre-cloisons avec ossatures verticales avec appuis intermédiaires :
Réalisation de l'essai de choc avec appuis intermédiaires à mi-hauteur de la configuration de hauteur minimale supérieure à 2,50 m : méthode de l'égalisation des flèches appliquée sur la hauteur de l'appui intermédiaire de la configuration testée. La hauteur de la contre-cloison est prise comme étant le double (1 appui) ou le triple (2 appuis) de la hauteur calculée de l'appui.
Figure E.1 Exemple de schéma de montage d'essai avec parements constitués de plaques de 1 200 mm et de montants à entraxes de 0,60 m
Figure E.2 Exemple de schéma de montage d'essai avec parements constitués de plaques de 900 mm et de montants à entraxes de 0,90 m
E.2.2 Modalités d'essai
E.2.2.1 Chocs de corps mou
Si la contre-cloison est inférieure à 3 m de hauteur, le choc est effectué à mi-hauteur. À partir de 3 m de hauteur, le choc est effectué à 1,50 m du sol. Les cas A et B sont définis aux 5.2.1 et 5.2.2.
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Cas A
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Chocs d'occupation usuels
Sollicitation : trois chocs par point réalisés à une énergie de 60 joules avec un sac de 50 kg ;
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Observation : Pas de désordre apparent constaté à l'oeil nu (sur la face visible exposée) et sans pression sur le système :
Pas de fissure ouverte (pas de fissure de 0,10 mm ou plus, lecture au fissuromètre) ;
Pas de désaffleurement ;
Pas de microfissuration de plus de 50 mm de longueur (le critère visuel d'observation d'une microfissure étant difficile, interprétable et subjectif en deçà de 50 mm de longueur) ;
Après démontage, vérifier l'intégrité des ossatures et appuis.
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Chocs de sécurité
Sollicitation : trois chocs par point réalisés à une énergie de 120 joules avec un sac de 50 kg ;
Observation : Noter les désordres éventuels constatés. Après démontage, vérifier l'intégrité des ossatures et appuis.
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Chocs de sécurité pour structures légères ou façades rapportées
Sollicitation : un choc entre montants réalisé à une énergie de 900 joules avec un sac de 50 kg ;
Observation : Pas de traversée de contre-cloison.
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Cas B
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Chocs d'occupation usuels
Sollicitation : trois chocs par point réalisés à une énergie de 120 joules avec un sac de 50 kg ;
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Observation : Pas de désordre apparent constaté à l'oeil nu et sans pression sur le système :
Pas de fissure ouverte (pas de fissure de 0,10 mm ou plus, lecture au fissuromètre) ;
Pas de désaffleurement ;
Pas de microfissuration de plus de 50 mm de longueur (le critère visuel d'observation d'une microfissure étant difficile, interprétable et subjectif en deçà de 50 mm de longueur) ;
Après démontage, vérifier l'intégrité des ossatures et appuis.
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Chocs de sécurité
Sollicitation : un choc par point réalisé à une énergie de 240 joules avec un sac de 50 kg ;
Observation : Pas de traversée de contre-cloison.
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Chocs de sécurité pour structures légères ou façades rapportées
Sollicitation : un choc entre montants réalisé à une énergie de 900 joules avec un sac de 50 kg ;
Observation : Pas de traversée de contre-cloison.
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E.2.2.2 Chocs de corps dur
Sollicitations : trois chocs par point (point 1, 2 et 3) sont réalisés avec une bille de 500 g à une énergie de 2,5 Joules ;
Critère de mesure : mesure du diamètre d'empreinte de la bille. Critère retenu : empreinte inférieure ou égale à 20 mm.
Observation : pas de perforation de la plaque.