5 Mise à exécution des travaux et état du chantier
5.1 Dispositions de coordination avec les autres entreprises et intervenants
Le maître d'oeuvre fait connaître à l'entrepreneur la destination des locaux, il lui indique la valeur des charges à prendre en compte :
charges réparties de courte durée ou de longue durée ;
charges concentrées de courte ou de longue durée ;
charges dynamiques.
Il indique la nature et l'épaisseur des matériaux à utiliser pour le plancher ainsi que la compressibilité des couches isolantes. Le maître d'oeuvre fait connaître également à l'entrepreneur la nature du revêtement de sol mis en oeuvre ultérieurement et les dispositions particulières qui doivent être prises, compte tenu de ce choix, notamment en ce qui concerne l'aération de la paroi si celle-ci est nécessaire.
L'entrepreneur doit participer, pour ce qui le concerne, à l'établissement et à la mise à jour du planning des travaux. Il doit s'assurer que les réservations prévues par le maître d'oeuvre correspondent au type de plancher choisi et que l'état du chantier lui permet d'exécuter ceux-ci dans les conditions imposées par le Cahier des Clauses techniques.
Si les conditions ne sont pas remplies, il doit en aviser par écrit le maître d'oeuvre dans un délai maximal de 8 jours.
Le maître d'oeuvre fait connaître à l'entrepreneur la date à laquelle l'état du chantier permet de commencer les travaux.
Dans le cas des planchers flottants décrits au 5.5 du Cahier des clauses techniques, le maître d'oeuvre doit veiller à la bonne coordination entre l'entreprise chargée de la pose du plancher et celle chargée de la pose du revêtement de sol.
5.2 Dispositions techniques
5.2.1 Conditions hygrométriques
Si l'entrepreneur constate que les conditions d'exécution en fonction de l'état hygrométrique de l'air ambiant exigent soit un séchage, soit un chauffage des locaux, il en informe le maître d'oeuvre dans les mêmes conditions que celles indiquées en 4.1.
Le maître d'oeuvre fait connaître à l'entrepreneur la date à laquelle les travaux peuvent être effectivement commencés ou repris, en fonction des mesures qu'il a prises pour assurer, à sa charge, le séchage ou le chauffage des locaux dans lesquels un plancher doit être mis en oeuvre.
Il est en de même si l'entrepreneur constate, avant vernissage, peinture ou pose des revêtements de sol, que le taux d'humidité du plancher dépasse 10 %.
Dans l'attente de cette réponse, l'entrepreneur surseoit à toute exécution tant que les conditions hygrométriques requises ne sont pas remplies.
Les frais correspondant au séchage ou au chauffage des locaux sont répartis dans les conditions prévues par la norme NF P 03-001.
5.2.2 Protection contre les insectes et les champignons
Si la protection contre les champignons s'avère nécessaire, bien que non prévue au devis descriptif, la décision d'y procéder est prise par le maître d'oeuvre sur proposition éventuelle de l'entrepreneur.
Si l'on est dans une région " termitée ", par décision préfectorale, le maître d'oeuvre doit indiquer le type de précautions prises pour protéger le bâtiment et éviter l'infestation des termites.
5.2.3 Protection des planchers avant réception
Jusqu'à réception des travaux, il appartient au maître d'ouvrage de prendre toutes les dispositions appropriées pour éviter aux planchers les reprises d'humidité.
Aucune réception ne doit être faite si l'humidité moyenne de l'air des locaux est très différente des conditions normales d'utilisation.
5.3 Délai d'exécution
Le délai d'exécution ne commence à courir qu'à partir du jour où les conditions définies aux articles 5.1.2, 5.2.2, 5.4.2, 5.5.2 du Cahier des clauses techniques sont satisfaites.
Tout retard motivé par un état hygrométrique ne permettant pas la bonne exécution des travaux donne lieu à prorogation du délai d'exécution.