Annexe A (informative)  MÉMENTO : Conseils pour la rédaction des documents particuliers d'un marché et pour la préparation des opérations par le Maître d'ouvrage

A.1  Prescriptions particulières aux ouvrages horizontaux ou inclinés

A.1.1  Incorporations diverses

Si l'espace délimité par le plafond n'est pas accessible, les gaines électriques sont disposées en même temps que l'ossature ou immédiatement après.

Dans tous les cas, elles doivent être mises en place avant exécution des joints entre plaques.

Les conduits de ventilation doivent être fixés au gros oeuvre indépendamment de l'ossature du plafond proprement dite.

Il est rappelé que tout contact entre les profilés métalliques d'ossature et des éléments en cuivre doit être évité.

NOTE

En raison de l'incompatibilité avec la protection par galvanisation des profilés.

A.1.2  Isolation thermique complémentaire

L'isolation thermique complémentaire disposées au-dessus du plafond est mise en place au-dessus de l'ossature et suivant l'isolant ou la technique utilisée et l'accessibilité du local :

  • avant pose des complexes ;

  • à l'avancement ;

  • après pose des complexes mais dans ce cas avant exécution des joints entre plaques.

Afin d'éviter la discontinuité avec l'isolation disposée verticalement, on veillera à soigner particulièrement la mise en place en rive.

NOTE

Il est donc conseillé de n'exécuter ces opérations qu'une fois effectuées les incorporations diverses ci-dessus.

A.1.3  Fixation après coup

Si aucun dispositif n'a été prévu à la mise en oeuvre du plafond, il convient de respecter les prescriptions ci-après :

  • les charges ponctuelles jusqu'à 2 daN peuvent être fixées par surface minimale de 1,20 m par 1,20 m dans les plaques (chevilles à expansion, à bascule...) pour la fixation d'objets ;

  • au-delà de 2 daN, les charges doivent être fixées à la structure support de l'ossature de plafond.

A.2  Prescriptions particulières aux ouvrages verticaux

A.2.1  Exécution des encastrements et fixations après coup

A.2.1.1  Exécution des fixations, percements et scellements

Les encastrements électriques et plomberie sanitaires sont proscrits.

Canalisation de plomberie — chauffage

On se reportera à la norme NF DTU 65.10.

A.2.1.2  Percements et scellements pour travaux de plomberie-sanitaire

Conformément à la norme NF DTU 60.1, les percements, rebouchages et scellements sont à la charge de l'entreprise de plomberie-sanitaire.

A.2.1.3  Traversées de parois

Les travaux de traversées de parois doivent être réalisés par l'intervenant de façon à conserver les fonctions et performances (étanchéité, acoustique, thermique, perméabilité à l'air, etc.) requises de l'ouvrage.

Figure A.1  Exemple de traversée de cloison dans un local EB+ privatif

A.2.1.4  Fixations après coup

Si aucun dispositif n'a été prévu à la mise en oeuvre de l'ouvrage, il convient de respecter les prescriptions ci-après :

  • les charges jusqu'à 10 daN peuvent être fixées directement dans les plaques à l'aide de fixation du type crochets X ou similaire, ou de chevilles spécialement adaptées à cet usage ;

    NOTE 1

    Ces fixations sont adaptées aux sollicitations du type cisaillement.

  • les charges comprises entre 10 et 30 daN peuvent être fixées directement dans les plaques à l'aide de chevilles à expansion ou à bascule en respectant un espacement minimal entre points de fixation de 40 cm ;

  • les charges supérieures à 30 daN doivent obligatoirement être fixées par renvoi à la structure.

    NOTE 2

    Dans les deux derniers cas, il convient de limiter ces charges à des valeurs égales à celles introduisant un moment de renversement de 30 daN/m s'il s'agit de charge localisée (par exemple : lavabo) ou 15 daN/m par ml s'il s'agit de charge filante (par exemple : étagère).

A.2.2  Dispositions particulières à prendre autour des dormants

Outre les dispositions prévues dans le présent document celles des normes NF DTU relatives aux menuiseries extérieures concernant l'étanchéité à l'eau et à l'air sont applicables.

A.2.3  Revêtements en carreaux céramiques collés

Les prescriptions de pose des revêtements en carreaux céramiques ou analogues sont définies par le NF DTU 52.2.

A.2.4  Voisinage des appareils sanitaires ou ménagers

Dans la zone d'emprise d'un bac à douche ou d'une baignoire :

  • les revêtements muraux PVC doivent être à joints soudés et conformes à la norme NF EN 235 ;

  • le revêtement mural doit être réalisé de manière à laisser un espace d'au moins 5 mm entre le bord de l'appareil et le revêtement ;

  • les bords du receveur de douche ou de la baignoire ne doivent pas être en contact direct avec la cloison. Il ne doit pas y avoir de blocage vertical ni latéral, tout scellement du receveur ou de la baignoire est à proscrire. Un joint périphérique souple de finition doit être réalisé sans interruption entre le revêtement et le receveur de douche ou la baignoire en complément du joint d'appui entre l'appareil et son support (voir Figures A.2 et A.3).

Figure A.2  Exemple de liaison entre la cloison et une baignoire acrylique ou un receveur céramique

Figure A.3  Exemple de liaison entre la cloison et une baignoire acrylique ou un receveur de douche acrylique

Au voisinage des autres appareils sanitaires ou ménagers :

  • on doit appliquer à la surface de l'ouvrage un revêtement de protection efficace contre les ruissellements et rejaillissements ;

  • un joint étanche doit être placé entre ce revêtement et les appareils précités.

    NOTE

    L'expérience montre que les mastics élastomères ou l'emploi de profils spéciaux semblent donner satisfaction pour cet usage.

Il est à noter que la solution du problème de la protection de l'ouvrage derrière les appareils sanitaires est grandement facilitée lorsque les appareils en question sont décollés de la cloison, ce qui est notamment possible sans difficulté pour les lavabos.

A.3  Intervention ultérieure avec apport d'eau

Lors de la réalisation et pendant le séchage d'ouvrages à base de liant hydraulique (chape, enduit de finition ou de décoration) une ventilation efficace des locaux doit être assurée.

NOTE

Cette ventilation a pour objet d'accélérer le séchage de ces ouvrages en vue d'éviter l'apparition de désordres sur les plaques. On évitera de recourir à un chauffage forcé qui pourrait être à l'origine de fissures au droit des joints entre plaques.

A.4  Prescriptions communes à tous les ouvrages

L'application des revêtements de finition ne peut être envisagée qu'après 7 jours minimum de séchage des joints en ambiance naturelle. Elle doit être effectuée conformément aux Règles de l'Art et aux dispositions de la norme NF DTU spécifique du mode de finition envisagé.

Le délai de 7 jours doit être respecté, pour permettre un séchage convenable des ouvrages au droit des joints. Lorsque l'hygrométrie est très élevée ; une ventilation des locaux est nécessaire.

A.4.1  Finition par peinture

Les dispositions sont celles définies par la norme NF DTU 59.1.

A.4.2  Finitions sur papiers peints, tenture, etc.

NOTE

Les travaux correspondants ne peuvent intervenir qu'après un délai suffisant pour permettre un séchage convenable des ouvrages au droit des joints.

Les dispositions sont celles définies par la norme NF DTU 59.4.

Les travaux préparatoires nécessaires seront exécutés en fonction de la nature du revêtement et de la qualité de l'ouvrage désiré définies dans les normes visées ci-dessus.

Dans le cas de revêtement collé et en vue des réfections ultérieures, il faut procéder avant encollage à une impression en milieu solvant conformément aux dispositions de la norme visée ci-dessus.