6 Mise en oeuvre des dormants et des blocs-portes en bois sans caractéristiques techniques particulières
6.1 Généralités
Les distributions entre les pièces sont mises en place et sont maintenues dans des conditions telles qu'elles ne puissent subir de déplacement jusqu'à l'exécution des cloisons.
Il appartient à l'entreprise chargée du montage des cloisons de signaler au maitre d'oeuvre, avant tout début d'exécution, les distributions dont l'emplacement et le réglage seraient défectueux.
Afin de rendre la lecture plus facile, une classification des différents paragraphes est réalisée dans le Tableau 2 ci-après, en répertoriant la mise en oeuvre des différents dormants en fonction des types de supports ou parois.
Tableau 2 Paragraphes des spécifications relatives à la mise en oeuvre des dormants selon les parois support
La liaison entre le dormant (bâti ou huisserie) et le support avec des dispositions spécifiques par type de portes (légères, lourdes et très lourdes) est traitée dans les NF DTU correspondants au type de cloison (mur ou paroi support).
Par exemple, le NF DTU 25.31 ou le NF DTU 25.41 pour les ouvrages de plâtre.
6.1.1 Généralités sur les fixations
Des fixations adaptées aux supports doivent être utilisées.
6.1.1.1 Fixation des montants
fixation en pied du montant : cette fixation doit être réalisée de préférence au sol ou à défaut dans la cloison à 100 mm maximum du sol brut ;
autres fixations du montant : trois autres fixations doivent être réalisées pour une hauteur d'ouvrant inférieure ou égale à 2,04 m et au niveau des organes de rotation et uniformément réparties. Pour les dormants dont les ouvrants sont supérieurs à 2,04 m, il faut ajouter d'autres fixations.
6.1.1.2 Fixation des travers
traverse pour ouvrant de largeur inférieure ou égale à 0,93 m : pas de fixation ;
traverse pour ouvrant de largeur supérieure à 0,93 m : il faut réaliser une fixation adaptée au support au centre de la traverse et ce pour chaque mètre supplémentaire.
La fixation des pattes de liaison sur le gros oeuvre à l'aide de pistolet de scellement n'est pas admise, sauf pour la fixation des pieds d'huisserie.
La fixation provisoire des pieds à l'aide d'un pistolet de scellement est admise si le support le permet.
Ce mode de fixation peut être incompatible avec des dalles renfermant des canalisations.
Les pattes de liaison ou de scellement, lorsqu'elles sont mises en oeuvre, sont disposées de manière qu'elles n'apparaissent ni sur l'enduit, ni sur la face visible du dormant.
6.1.2 Généralités sur les calfeutrements
Pour la mise en oeuvre de bâti en bois dans des parois supports, le calfeutrement entre le bâti bois et la paroi support est réalisée uniquement quand le jeu à calfeutrer est inférieur ou égal à 15 mm en tout point de la baie.
6.2 Mise en oeuvre d'un bâti (bois ou métallique) en fonction du support
6.2.1 Mise en oeuvre d'un bâti bois en fonction du support
6.2.1.1 Bâti bois sur plaques de plâtre en tunnel
Les prescriptions sur les généralités du 6.1 s'appliquent.
1er cas : pose à l'avancement : le bâti est fixé selon les prescriptions des NF DTU concernés.
-
2ème cas : pose après-achèvement : le bâti est posé selon les prescriptions ci-après sur les fixations. Cette pose nécessite la mise en place d'une fourrure en bois insérée dans le montant métallique de la cloison d'une largeur équivalente à la largeur intérieure du montant et d'épaisseur minimale de 30 mm. Cette fourrure doit être d'une longueur supérieure à la hauteur du bâti et de préférence montée jusqu'au haut de la cloison. Cette fourrure doit être fixée au montant par vissage adapté. Si un point de fixation en traverse est nécessaire, il faut ajouter une fourrure dans la traverse métallique de la cloison de longueur équivalente à celle-ci. Les fourrures doivent être mises en place à l'avancement de la cloison.
La réservation est réalisée en fonction des dimensions fournies par le menuisier qui tient compte des tolérances d'exécution de la cloison (voir NF DTU concernés).
Le réglage du dormant se fait par un calage au droit de chaque fixation (cales, vis double-pas, ...), permettant le maintien de celui-ci. La fixation du dormant est réalisée par vissage, traversant celui-ci, dans la fourrure bois. Les vis doivent être d'un diamètre minimum de 4 mm et de longueur permettant une pénétration minimum de 25 mm dans la fourrure.
6.2.1.2 Bâti bois sur ossature bois en tunnel ou recouvrement
Les prescriptions sur les généralités du 6.1 s'appliquent.
Les dimensions nécessaires à la réalisation des réservations sont fournies au maitre d'ouvrage ou son représentant en tenant compte des tolérances d'exécution de la paroi support (cf. NF DTU 31.2). Le réglage du dormant se fait par un calage au droit de chaque fixation (cales, vis double-pas, ...), permettant le maintien de celui-ci. La fixation du dormant est réalisée par vissage, traversant celui-ci, dans l'ossature bois. Les vis doivent être d'un diamètre minimum de 4 mm et de longueur permettant une pénétration minimum de 25 mm dans l'ossature bois.
6.2.1.3 Bâti bois sur briques, blocs béton ou pierres en tunnel
Ce type de mise en oeuvre est proscrit sauf pour :
la brique creuse et le bloc béton (parpaing) creux avec une exigence d'utilisation de patte de scellement et le respect des prescriptions du 6.1 ;
la brique pleine, la pierre et le bloc de béton (parpaing) plein avec une exigence d'utilisation de cheville adaptée, de fixation par vissage et le respect des prescriptions du 6.1.
Cette mise en oeuvre est une pose après-coup, à savoir un montage à sec avec calfeutrement et vissage. Les prescriptions suivantes s'appliquent :
3 vis par montant et 1 vis en traverse ;
calage au droit des fixations.
Lors de la pose, il est possible de fixer une entretoise à mi-hauteur, afin d'assurer la conservation des dimensions nominales du bâti.
6.2.1.4 Bâti bois sur carreaux de plâtre, briques, blocs béton ou pierres en feuillure
Pour les bâtis bois sur les carreaux de plâtre, ce type de mise en oeuvre n'est pas traité par le présent document. Pour les parois en pierre, les briques et les blocs béton, les prescriptions de fixation du 6.2.1.3 s'appliquent.
6.2.1.5 Bâti bois sur carreaux de plâtre, briques, blocs béton ou pierres en applique
Cette mise oeuvre est à réaliser à l'aide d'équerres fixées par vissage à l'aide d'une cheville adaptée à la nature du support. Le bâti est réglé et calé à l'aide d'équerres et/ou de calage supplémentaire. Les équerres sont fixées au bâti par des vis de 4 mm × 30 mm minimum.
Lors de la pose, il est possible de fixer une entretoise à mi-hauteur, afin d'assurer la conservation des dimensions nominales du bâti.
6.2.1.6 Bâti bois sur béton banché en feuillure
Les prescriptions du 6.2.1.3 s'appliquent.
6.2.1.7 Bâti bois sur béton banché en tunnel
Les prescriptions du 6.2.1.3 s'appliquent.
6.2.1.8 Bâti bois sur béton banché en applique
Les prescriptions du 6.2.1.3 s'appliquent.
6.2.2 Mise en oeuvre d'un bâti métallique en fonction du support
6.2.2.1 Bâti métallique sur carreaux de plâtre, briques, blocs béton ou pierres en feuillure
Pour les bâtis métalliques sur carreaux de plâtre, ce type de mise en oeuvre n'est pas traité par le présent document. Pour les blocs béton, les briques ou les pierres en feuillure, la mise en oeuvre des bâtis métalliques s'effectue par scellement ou par vissage et les prescriptions du 6.2.1.4 s'appliquent.
Lors de la pose, il est possible de fixer une entretoise à mi-hauteur, afin d'assurer la conservation des dimensions nominales de l'huisserie.
6.2.2.2 Bâti métallique sur béton banché en feuillure
Les prescriptions de fixation du 6.2.1.3 s'appliquent.
6.3 Mise en oeuvre d'une huisserie (bois ou métallique) en fonction du support
6.3.1 Mise en oeuvre d'une huisserie bois en fonction du support
6.3.1.1 Huisserie bois sur plaques de plâtre en tunnel
Les prescriptions du 6.2.1.1 s'appliquent.
6.3.1.2 Huisserie bois sur ossature bois en tunnel ou recouvrement
Les prescriptions du 6.2.1.2 s'appliquent.
6.3.1.3 Huisserie bois sur carreaux de plâtre en tunnel
Les prescriptions de mise en oeuvre du NF DTU 25.31 s'appliquent et la fixation est réalisée par pattes à scellement.
Figure 4 Exemples de fixations par pattes de scellement (non exhaustifs)
6.3.1.4 Huisserie bois sur briques, blocs béton ou pierres en tunnel
1er cas : pose à l'avancement : les fixations des pattes à scellement, le réglage, la pose et le calfeutrement de l'huisserie sont réalisés selon les prescriptions des NF DTU concernés.
2ème cas : pose après-achèvement : les prescriptions mentionnées au 6.2.1.3 s'appliquent.
6.3.1.5 Huisserie bois sur béton banché en tunnel
Les prescriptions du 6.2.1.3 s'appliquent.
6.3.2 Mise en oeuvre d'une huisserie métallique en fonction du support
6.3.2.1 Huisserie métallique sur plaques de plâtre en tunnel
L'huisserie comporte en général des étriers soudés, appelés « omégas ». Des étriers mobiles peuvent également être fournis en accessoires. Le nombre d'étriers est au minimum de 3 par montant. Ils doivent être positionnés à proximité des organes de rotation.
Pour les portes lourdes, il est nécessaire d'utiliser des montants d'ossature renforcés, montants boxés ou montants boxés avec rails selon les prescriptions de la norme NF DTU 25.41. Les huisseries doivent être fixées au pied avec les pattes prévues par le fabricant. Prévoir deux vis de fixation par étrier, posées en quinconce. Les plaques de plâtre doivent être entaillées au droit des carters et boîtiers et obligatoirement engagées en butée à l'intérieur de l'huisserie (voir Figure 5).
Figure 5 Mise en oeuvre des huisseries métalliques sur plaques de plâtre
6.3.2.2 Huisserie métallique sur ossature bois en tunnel ou recouvrement
Les prescriptions mentionnées au 6.3.2.1 s'appliquent.
6.3.2.3 Huisserie métallique sur carreaux de plâtre à recouvrement
L'huisserie comporte des pattes à scellement fixes ou coulissantes, au nombre minimal de 3 par montant, y compris l'éventuelle patte de fixation au sol (voir Figure 6).
Figure 6 Huisserie métallique pour cloison à carreaux de plâtre ou de brique
Les pattes à scellement sont dépliées si elles sont soudées ou remises à la personne en charge du gros oeuvre s'il s'agit de pattes mobiles. Elles sont à positionner à proximité des organes de rotation.
Lors de la pose, il est possible de fixer une entretoise à mi-hauteur, afin d'assurer la conservation des dimensions nominales de l'huisserie.
6.3.2.4 Huisserie métallique sur briques, blocs béton ou pierre à recouvrement
Les prescriptions mentionnées au 6.2.2.3 s'appliquent.
Figure 7 Huisserie métallique pour cloison maçonnée
6.3.2.5 Huisserie métallique sur béton banché à recouvrement
Lors de la mise en oeuvre de l'huisserie, il est nécessaire de veiller à la correspondance entre l'épaisseur du voile de béton et l'épaisseur nominale de l'huisserie. Les tolérances des voiles doivent être compatibles avec les tolérances de l'huisserie et la longueur des entretoises de réglage entre banches vérifiées scrupuleusement. L'épaisseur du voile ne doit pas être inférieure à l'épaisseur de l'huisserie, de façon à éviter les déformations de celle-ci. Les huisseries seront posées et réglées avec soin entre banches. Elles doivent être maintenues par un mannequin de conformation permettant de s'opposer à la poussée du béton et de garantir la constance de la géométrie de l'ouverture et de la section du profilé. Elles comportent des barrettes assurant le scellement.
L'acceptation de ces travaux est effectuée en prenant en compte des tolérances des NF DTU concernés. Il est conseillé d'utiliser les mannequins réglables qui peuvent être proposés par les fabricants d'huisseries métalliques.
La pose des huisseries dans les murs en béton banchés est réalisée par l'entreprise chargée du gros oeuvre.
6.4 Mise en oeuvre d'un bâti de rénovation
Le bon état du dormant existant doit être vérifié. De plus, il faut s'assurer de la bonne fixation du dormant existant sur le support.
Le bâti dit « de rénovation » ou « de réhabilitation » doit être installé en appui contre la battue de feuillure et le parement de l'ancienne huisserie conservée (voir Figure 8). Il peut également recouvrir totalement le parement de celle-ci et venir en appui sur la cloison.
Figure 8 Bâti de rénovation (exemple non limitatif)
Les dimensions du bâti de rénovation sont adaptées à celles de l'huisserie existante. Un relevé des dimensions de feuillure, des largeurs/hauteurs en plusieurs points et de la configuration des lieux (seuil, mur en retour, etc.) doit être réalisé pour la commande.
Un plan est généralement établi par le fabricant pour approbation.
La fixation du bâti s'effectue par vissage soit directement dans l'huisserie existante, qui peut être en bois ou métallique, soit dans des pattes de fixation préalablement fixées sur l'ancienne huisserie. Dans certains cas, il s'avère nécessaire de traverser l'huisserie conservée avec les fixations afin d'ancrer celles-ci dans la maçonnerie. Dans tous les cas, un calage doit être effectué au droit des fixations.
Certains fabricants proposent des vérins de pose permettant de s'affranchir du calage sous certaines conditions.
6.5 Mise en oeuvre d'un précadre et d'un bloc-porte sur précadre
6.5.1 Mise en oeuvre d'un précadre
Le précadre est utilisé pour permettre la mise en oeuvre de bloc-porte fini en usine (vernis, placage, ...) en fin de chantier. Il permet l'achèvement et la finition des parois et détermine la réservation pour la mise en oeuvre du bloc-porte. Il est fabriqué en bois massif, en bois massif reconstitué (BMR), en bois massif abouté (BMA), en bois massif lamellé-collé, en panneau contreplaqué ou en panneau OSB d'une épaisseur minimale de 25 mm. Sa fabrication doit permettre de conserver les caractéristiques géométriques du bloc-porte (équerres, entretoises, ...). Il est installé suivant les prescriptions de mise en oeuvre décrite aux 6.2 et 6.3 selon le type de support.
6.5.2 Mise en oeuvre du bloc-porte à dormant bois sur le précadre
Le blocs-porte livré fini est posé sur le précadre après finition des sols et parois. Il est fixé sur le précadre selon les prescriptions du 6.2.1.2. Le bloc-porte et ses compléments éventuels (habillages, chambranles, ...) recouvrent intégralement le précadre.
6.5.3 Mise en oeuvre du bloc-porte à dormant métallique sur le précadre
Ce cas n'est pas visé par le présent document.
6.6 Mise en oeuvre du vantail sur dormant posé
Les vantaux sont posés lorsque les sols sont finis. En position fermée, le jeu maximal sous la rive basse doit être de 10 mm.
Une ventilation de l'air intérieur doit être réalisée pour chaque pièce, de 30 m3 pour une ventilation mécanique et de 45 m3 pour une ventilation naturelle. Le détalonnage d'un vantail permet de créer une ventilation. Ce détalonnage peut être incompatible avec des exigences phoniques ou de résistance au feu du bloc-porte.
6.7 Tolérances de l'ouvrage fini
6.7.1 Tolérances du dormant
Les défauts d'aplomb des montants du dormant ne doivent pas excéder 2 mm par mètre dans le plan de la cloison. De plus les défauts de rectitude et de parallélisme des montants ne doivent pas excéder 2 mm dans tous les plans (voir Figure 9).
Figure 9 Ecart maximal admissible de 2 mm/m dans tous les plans
Les défauts de rectitude et de niveau de la traverse ne doivent pas excéder 2 mm pour le premier mètre et, sous un maximum de 4 mm, 1 mm par mètre supplémentaire. Les défauts d'équerrage du dormant après pose ne doivent pas excéder 2 mm maximum.
Les tolérances sur la pose des vantaux doivent être conformes avec les spécifications définies dans la norme NF P 23-311.
6.7.2 Tolérances du vantail sur dormant posé
La planéité des ouvrants et les jeux de montages des différents types de portes sont définis dans la NF P 23-311, à savoir :
-
portes affleurantes :
pour les portes de communication, les jeux apparents entre le dormant et le vantail ou au battement des portes à 2 vantaux est au maximum de 3 mm pour les portes finies et 5 mm pour les portes à peindre. La variation de jeu ne doit pas dépasser 1 mm par mètre. La saillie du parement du vantail par rapport au nu du dormant ne doit pas excéder 1 mm.
pour les portes techniques, les jeux doivent être conformes à ceux indiqués dans les rapports d'essais des performances spécifiques.
-
portes à recouvrement :
pour les portes de communication, le vantail étant verrouillé normalement, la variation du jeu entre le plan de fond de feuillure du dormant et la face correspondante du vantail ne doit pas dépasser 1/1 000 de son périmètre.
pour les portes techniques, les jeux doivent être conformes à ceux indiqués dans les rapports d'essais des performances spécifiques.
6.8 Mise en oeuvre des quincailleries (organes de rotation, organes de translation, organes de fermeture, organes de manoeuvre, arrêt de portes, ferme-portes, joints)
6.8.1 Organes de rotation
Le réglage des organes de rotation (paumelles réglables, pivots, ...) doit être réalisé au moment de la pose des vantaux de façon à assurer le parfait fonctionnement de la menuiserie.
6.8.2 Organes de translation
Le réglage des organes de translation (rails, galets, guides, butées, ...) doit être réalisé au moment de la pose des vantaux de façon à assurer le parfait fonctionnement de la menuiserie.
6.8.3 Organes de fermeture
Les entailles et mortaises faites sur chantier nécessitées par la pose des organes de fermeture doivent être réalisées de manière à ne pas altérer la résistance, la durabilité et l'étanchéité des menuiseries tout en permettant une manoeuvre facile des parties mobiles.
6.8.3.1 Crémones en applique et verrous à larder
En position ouverte, les extrémités des tringles doivent affleurer les rives hautes et basses de l'ouvrant avec une tolérance de ± 1 mm. Elles sont taillées en léger biseau pour faciliter l'empennage, sans diminuer l'efficacité du verrouillage. Quand les DPM le précisent, un dispositif de guidage haut et bas recevant une tringle adaptée (biseau, douille, gâche, percement barre de seuil, ...) doit être mis en oeuvre.
6.8.3.2 Crémones ou verrous haut et bas entaillés
Quand les DPM le précisent, un dispositif de guidage haut et bas recevant une tringle adaptée (biseau, douille, gâche, percement barre de seuil, ...) doit être mis en oeuvre.
6.8.3.3 Serrures mortaisées
Les gâches doivent être disposées au niveau des pênes, le jeu vertical étant ménagé vers le bas. Le bord d'attaque de la gâche doit être disposé de manière à empêcher la détérioration de l'élément (dormant ou vantail semi fixe) qu'il a en vis-à-vis.
6.8.4 Arrêt de portes
Placer l'arrêt de porte au-delà du 2ème tiers de la largeur du vantail en partant de l'axe de rotation afin d'éviter le phénomène de bras de levier qui peut entrainer la détérioration du bloc-porte.
6.8.5 Ferme-portes
Le ferme-porte doit correspondre aux caractéristiques techniques de la porte (dimensions, poids, effort d'ouverture, ...).
6.8.6 Joints
Un joint ne doit pas être peint ou vernis (afin de maintenir les caractéristiques initiales du joint et de l'ouvrant) sauf s'il est équipé d'une protection déposable (pelable ou autre). Cette protection doit être retirée après achèvement des travaux de peinture.
Pour les dormants métalliques équipés d'une gorge, le joint doit être posé après les travaux de finition. Pour les dormants équipés d'un joint collé sans protection déposable, l'entreprise informe le maître d'ouvrage ou son représentant que celui-ci doit être protégé sans altérer ce dernier dans le cas de travaux de finition.
Pour les dormants bois équipés d'un joint livré et posé sans protection déposable, la finition du dormant doit-être faites par une application soignée du produit de finition ou par une protection du joint de telle sorte qu'aucun produit de finition ne soit appliqué sur les joints pour ne pas altérer leurs caractéristiques.