Annexe D (informative)  Éléments de classement des essences en fonction des sollicitations exercées en cisaillement sur les plans de collage

Lors d'un changement d'humidité du parquet, les lames le composant ont des velléités de mouvement dues à l'hygroscopicité du bois et sollicitent, entre autres en cisaillement 1 le plan de collage qui les maintient au support sous-jacent.

1)

Les lames exercent aussi, lorsqu'il se présente un gradient d'humidité dans leur épaisseur, des efforts de traction perpendiculaire sur le plan de collage, dus au phénomène de tuilage.

L'effort exercé par ces lames dépend de leurs caractéristiques géométriques, de la différence d'humidité à laquelle elles sont soumises et de caractéristiques propres de l'essence utilisée. En la matière, les deux caractéristiques, multiplicatives, à prendre en compte sont :

  • le coefficient de variation dimensionnelle transversale par % d'humidité de l'essence ;

  • le module d'élasticité transversal de l'essence.

Les données concernant le module d'élasticité transversal ET font l'objet de peu de publications. À défaut, la norme EN 338 « Bois de structure - classes de résistance » stipule dans son annexe A :

Valeur moyenne du module d'élasticité transversal :

ET = EA/15 pour les feuillus

soit le 15e du module d'élasticité axial EA.

C'est à partir de cette hypothèse et des données, nombreuses, concernant le module d'élasticité axial, qu'ont été calculées, pour toutes les essences exotiques, les modules d'élasticité transversaux figurant dans le Tableau D2 ci-après.

Table D.1  Essences indigènes

Table D.2  Essences exotiques