6 Prescriptions relatives aux travaux d'exécution

6.1 Travaux en partie courante

6.1.1 Choix des plaques nervurées

6.1.1.1 Choix des épaisseurs et des portées des plaques nervurées

Celles-ci sont déterminées pour chaque plaque nervurée en fonction des charges conformément aux dispositions ci-après et figurent sous forme de tableaux dans les fiches techniques des plaques.

Les profils doivent être vérifiés du point de vue résistance et stabilité, pour les sollicitations caractéristiques dues à l'action des charges décrites au 4.1 selon les principes définis à l' article G.5.

NOTE 1

Par simplification, on suppose dans tous les cas que les appuis sont rigides et fixes.

Du point de vue de la flexibilité, l' annexe G prend en considération une limitation de flèche à mi-portée de 1/180 de la portée sous l'action des charges descendantes non pondérées.

En ce qui concerne les effets du vent :

  • sont prises en compte :

    • les actions moyennes ;

    • les actions locales en rive pour le vent parallèle aux génératrices de la couverture ;

  • ne sont pas prises en compte :

    • les actions locales en rive pour le vent perpendiculaire aux génératrices de la couverture ;

    • les actions locales en angle.

Les vérifications sont conduites :

  • soit, par le calcul, conformément aux Règles : P 22-701, P 22-703 ;

  • soit par comparaison à des tableaux d'utilisation déterminés à partir de résultats d'essais conformes à la norme NF P 34-503 et interprétés selon l' annexe G.

NOTE 2

A la date de publication du présent document, les dispositions de l' annexe G sont réputées conformes à la norme PrXP ENV 1993-1-3.

Le porte-à-faux des plaques nervurées ne doit pas dépasser le 1/10 de la portée indiquée par la fiche technique.

NOTE 3

Le système d'isolation déroulée sur pannes peut conduire à une limitation de la portée.

6.1.1.2 Choix des plaques nervurées et accessoires en fonction de l'exposition atmosphérique

L'annexe A donne le guide de choix des plaques nervurées et accessoires en fonction de l'exposition atmosphérique.

6.1.2 Sens de pose et recouvrements longitudinaux

Les plaques sont posées avec les nervures parallèles à la ligne de plus grande pente.

NOTE

Dans le cas de nervures biaises par rapport à la ligne de plus grande pente, il y a lieu d'apporter des justifications particulières.

Le recouvrement longitudinal est donné par l'emboîtement de la nervure de rive « emboîtante » sur la nervure de rive « emboitée » de la plaque nervurée précédente. Il est effectué dans le sens opposé aux de pluie dominants.

6.1.3 Recouvrements transversaux

Les recouvrements transversaux se font toujours au droit des appuis.

  1. Pose sans complément d'étanchéité :

    Les recouvrements transversaux doivent avoir une longueur minimale en fonction de la zone climatique où est érigé l'ouvrage (voir tableau 4).

    Tableau 4 Valeurs minimales (en millimètres) des recouvrements transversaux

  2. Pose avec complément d'étanchéité :

    Le recouvrement transversal a une valeur comprise entre 150 mm et 200 mm.

    Le complément d'étanchéité doit être conforme à la norme indiquée au 5.6.3.

    Le recouvrement est conçu de façon que l'axe des fixations se trouve sensiblement au milieu du recouvrement.

    La pose du complément s'effectue sur la plaque nervurée inférieure avant pose de la plaque supérieure, en procédant comme suit :

    • s'assurer que les surfaces sont propres et sèches ;

    • poser le complément d'étanchéité au droit de la panne aussi près que possible de l'axe des fixations (voir figures 5 et 6), côté bord libre de la plaque supérieure.

    Figure 5 Complément d'étanchéité - Pose avec fixations en sommet de nervure

    Figure 6 Complément d'étanchéité - Pose avec fixations en plage

    La pose doit être réalisée en comprimant la garniture d'étanchéité sur la plaque sans tirer sur le brin. Le collage doit être réalisé sur l'ensemble de la plaque de façon à épouser parfaitement le profil de la plaque.

6.1.4 Assemblage des plaques à l'ossature

6.1.4.1 Dispositions générales

Afin de ne pas détériorer les plaques nervurées et leurs revêtements, la circulation ne se fait que lorsque les plaques nervurées sont complètement fixées et couturées.

Les fixations doivent être choisies conformément :

  • aux spécifications du présent document ;

  • aux instructions de leur fournisseur.

Ceci concerne notamment :

  • le type d'assemblage ;

  • l'épaisseur totale à assembler ;

  • la nature et les dimensions des pièces à assembler (forme, épaisseur, résistance du matériau) ;

  • la résistance de l'assemblage.

La fixation en plage n'est réalisée que sur les supports en acier (éventuellement incorporés dans le béton) avec des vis autoperceuses ou autotaraudeuses.

Pour les fixations autres que les vis autoperceuses, un préperçage des plaques doit être réalisé. Le diamètre de perçage est égal au diamètre nominal de la fixation + 1 mm.

Pour les vis autotaraudeuses, le diamètre de préperçage du support doit être conforme aux spécifications du fournisseur des fixations.

Des dispositions doivent être prises pour éviter l'incrustation dans le revêtement de particules métalliques chaudes provenant d'un perçage. Ces particules métalliques doivent être enlevées pour ne pas risquer leur oxydation sur le revêtement.

Les fixations et leurs accessoires sont utilisés en fonction de leur emplacement et du type d'ossature comme indiqué dans le tableau 5 ci-après.

Tableau 5 

Figure 7 Fixation en sommet de nervure

Figure 8 Tire-fond, vis autoperceuse

Figure 9 Boulon-crochet

Figure 10 Fixation en sommet de nervure - Pose sans cavalier (tire-fond, boulon-crochet, vis autoperceuse)

Figure 11 Fixation en sommet de nervure - Accessoires utilisés

Figure 12 Fixation en plage - Accessoires utilisés

6.1.4.2 Dispositions particulières
6.1.4.2.1 Dispositions particulières selon l'emplacement des fixations
  1. Fixations en sommet de nervure :

    Un pontet ou une cale d'onde) est utilisé dans les cas suivants :

    • en rive de bâtiment si les plaques n'ont pas de pied d'onde ;

    • au recouvrement sur des plaques translucides ou sur des accessoires ponctuels en polyester.

  2. Fixations en plage :

    Les fixations sont disposées sur les parties planes de la plage, à la base des nervures principales.

    Les rondelles doivent avoir les diamètres minimaux suivants :

    • plaques de longueur de pose inférieure ou égale à 12 m : 19 mm ;

    • plaques de longueur de pose supérieure à 12 m et inférieure ou égale à 15 m 25 mm.

Figure 13 Serrage des rondelles

6.1.4.2.2 Dispositions particulières selon le type de fixation
  1. Tire-fond :

    Les tire-fond à bourrer sont enfoncés au marteau. Le serrage final est effectué à la clé pour ne pas endommager la plaque et les rondelles.

    Les tire-fond à visser sont enfoncés au marteau sur seulement 10 mm environ. Ils sont ensuite vissés à la clé jusqu'au serrage final. En aucun cas, ils ne doivent être posés comme les tire-fond à bourrer.

  2. Boulons-crochets, agrafes, attaches spéciales :

    Ces types de fixations doivent impérativement être géométriquement adaptés à la forme et au type du support. Les tiges des boulons-crochets et les attaches sont placées côté faîtage par rapport aux pannes.

  3. Vis autoperceuses et vis autotaraudeuses :

    NOTE

    Les fiches techniques (voir annexe K) spécifient les conditions particulières de mise en oeuvre des fixations des plaques nervurées.

    Les vis autoperceuses et autotaraudeuses doivent être posées avec une visseuse munie d'un dispositif de serrage automatique faisant appel soit à un limiteur de couple, soit à une butée de profondeur. Ces dispositifs doivent être régulièrement contrôlés pendant la mise en oeuvre.

    Des dispositions doivent être prises afin de respecter le diamètre de préperçage préconisé par le fournisseur des vis autotaraudeuses. Ceci conduit à un choix rigoureux du foret correspondant.

    Lorsque le remplacement d'une vis s'avère nécessaire, un préperçage est effectué avec un foret de diamètre supérieur à celui de la vis à remplacer. Une vis autotaraudeuse est utilisée. Son diamètre doit être adapté à celui du foret. Une nouvelle rondelle d'étanchéité de diamètre supérieur (3 mm de plus) est employée.

6.1.4.3 Répartition et densité minimales des fixations
6.1.4.3.1 Répartition minimale

La répartition minimale des fixations figure au tableau 6.

Tableau 6 

Dans le cas de pénétrations qui coupent au moins deux nervures principales contiguës de plaques, toutes les nervures doivent être fixées sur le chevêtre.

6.1.4.3.2 Densité minimale

Pour tenir compte forfaitairement des efforts accrus du vent intéressant les rives de toiture, toutes les nervures principales doivent être fixées :

  • sur la dernière et l'avant-dernière panne avant l'égout extérieur ;

  • sur la dernière et l'avant-dernière panne avant un faîtage simple couronnant une façade ;

  • sur chaque panne, pour la plaque située en rive couronnant un mur pignon, sur une largeur au moins égale à 1 m.

La pose est réalisée après que l'entreprise de pose se soit assurée que l'assemblage des plaques à l'ossature ait été vérifié en fonction :

  • des dépressions normales de vent ;

  • du mode de fixation ;

  • du type de fixation ;

  • du nombre de fixations ;

  • des épaisseurs de tôle à assembler ;

  • de la portée d'utilisation des plaques.

Pour un mode de fixation donné, chaque type ou système de fixation est notamment caractérisé par sa résistance caractéristique à l'arrachement P k, déterminée conformément :

  • à la norme PrXP P 30-310 permettant de caractériser l'assemblage de la fixation sur son support (cas des fixations en sommet de nervure) ;

  • à la norme PrXP P 30-314 relative à la détermination de la résistance caractéristique des assemblages avec fixations en plage.

Les vérifications sont effectuées comme suit :

  1. Résistance des fixations :

    • Plaque isolée posée sur deux appuis :

    • Plaque posée sur deux appuis avec recouvrement transversal :

    • Plaque posée en continuité sur plusieurs appuis (trois ou plus) :

    où :

    • nf-(ou +) est la densité de fixations par mètre de longueur d'appui ;

    • γm est le coefficient de matériau. Sa valeur est égale à 1,15 en général, et à 1,35 pour tenir compte de la qualité du vissage des vis autoperceuses ou autotaraudeuses dans de l'acier d'épaisseur inférieure à 3 mm ainsi que pour les vis et les tire-fond fixés dans le bois, et sauf valeur supérieure fixée par le fabricant de fixations 5 ou par les D.P.M. ;

      5)

      Ou dans la fiche technique de la fixation, voir annexe K.

    • g, ρ et s ont les significations précisées dans le tableau G.5 de l'annexe G.

    NOTE

    Lorsque la résistance de calcul (Pk/γm) des fixations est supérieure ou égale à la valeur minimale (pour le cas considéré) indiquée dans le tableau G.17 de l'annexe G, la vérification ci-dessus n'est pas à effectuer pour les portées et charges prévues par les tableaux G.15 et G.16 de la même annexe G. Dans ce cas, la vérification b) ci-après n'est pas à effectuer.

  2. Limitation forfaitaire des efforts appliqués aux fixations :

    • Plaque isolée posée sur deux appuis :

    • Plaque posée sur deux appuis avec recouvrement transversal :

    • Plaque posée en continuité sur plusieurs appuis (trois ou plus) :

    où :

    • nf-(ou +) est la densité de fixations par mètre de longueur d'appui ;

    • g, ρ et s ont les significations précisées dans le tableau G.5 de l'annexe G ;

    • Se est la valeur maximale forfaitaire, en décanewtons, des efforts sollicitant chacune des fixations sous les effets du vent extrême selon le tableau 7.

Tableau 7 Valeur de Se (en décanewtons)

NOTE

Lorsque les portées et charges peuvent être obtenues par les tableaux G.15 et G.16 de l'annexe G, cette vérification n'est pas à effectuer car le tableau G.17 de la même annexe G en tient compte.

6.1.5 Dispositions particulières relatives aux fixations de couture (figure 14)

Les plaques nervurées sont couturées à leurs recouvrements longitudinaux à l'aide de fixations prévues pour cet usage (voir annexe K, tableau K.5), selon l'espacement maximal indiqué au tableau 8.

Tableau 8 

Les fixations de couture sont régulièrement réparties.

La fixation sur panne des nervures de recouvrement longitudinal des plaques est également considérée comme une fixation de couture lorsqu'elle est située en sommet de nervure.

Figure 14 Vis de couture (vis autoperceuse ou autotaraudeuse)

6.2 Ouvrages particuliers

6.2.1 Prescriptions communes

6.2.1.1 Découpe et usinage sur chantier
NOTE

Ces opérations sont déconseillées sur chantier. Un calepinage préalable permet de les éviter en grande partie. S'il doit y avoir des découpes, l'utilisation d'une grignoteuse est conseillée.

Lors des opérations de coupe et meulage, le revêtement de protection doit être protégé pour éviter toute incrustation de particules métalliques chaudes. Le cas échéant, la tôle est ensuite ébavurée.

6.2.1.2 Soudage

Le soudage est réalisé en atelier. Après toute opération de soudage, il est nécessaire de reconstituer la zone de revêtement détruite, par l'application de peinture contenant au moins 92 % en masse de poudre de zinc et d'une peinture de finition de même nature que le revêtement, appliquée à froid.

6.2.1.3 Recouvrement des pièces accessoires sur les plaques

Sauf prescriptions contraires données au 6.2.2, le recouvrement des pièces accessoires sur les plaques est effectué comme un recouvrement de plaque sur plaque. Les prescriptions données en 6.1.3 pour les recouvrements transversaux doivent être respectées.

6.2.2 Prescriptions d'exécution

6.2.2.1 Egout (figures 15 à 19)
NOTE 1

La conceptions le dimensionnement et la mise en oeuvre des gouttières et des chéneaux proprement dits ne relèvent pas du présent document.

L'égout est traité par débordement simple ou par débordement avec closoir.

Au niveau de la sablière, la partie en saillie de la plaque ne doit dépasser ni le porte-à-faux autorisé (voir 4.4.1) ni 0,40 m. Elle doit être au minimum de 0,10 m.

Le raccordement de la couverture aux chéneaux est traité :

  • soit avec un closoir métallique ;

  • soit avec une bande d'égout faisant larmier avec un closoir en mousse ;

  • soit par un bord rabattu de la plaque nervurée faisant larmier.

NOTE 2

Comme pour tous les types de couverture à éléments discontinus, le choix de ce raccordement doit tenir compte de la ventilation de la couverture, dans le cas de toitures froides, et de l'accumulation de neige dans les chéneaux ainsi que du risque d'infiltration au travers de l'égout de la couverture (figures 17 et 18).

Dans le cas général, le raccordement de la couverture à la gouttière peut être traité par débordement simple de 0,20 m minimum (figure 15).

Cependant, pour les bâtiments fermés, le raccordement aux gouttières est traité comme le raccordement aux chéneaux dans les cas suivants :

  • bâtiment en situation exposée ;

  • couverture de pente inférieure à 10 % avec débordement inférieur à 0,20 m.

Figure 15 Gouttière pendante sans pièce rapportée formant larmier - Fixations sur crochets et sur panne sablière bois - Coupe verticale

Figure 16 Egout - Gouttière pendante avec pièce rapportée formant larmier - Fixations sur crochets et interposition d'un closoir à bord nervuré soudé - Coupe verticale

Figure 17 Egout - Chéneau - Raccordement d'une couverture et d'un bardage - Coupe verticale

Figure 18 Egout - Chéneau contre mur - Closoir à bord nervuré soudé - Bande de solin à engravure - Coupe verticale

Figure 19 Egout - Chéneau central

Le débord latéral des plaques ou des larmiers par rapport aux chéneaux ou aux gouttières est de 50 mm du moins.

L'ouverture minimale sur les chéneaux est de 80 mm.

Les larmiers ou les retombées faisant larmier ont une hauteur minimale de 40 mm environ.

Les closoirs ou les bandes d'égout sont fixés sur les pannes les plus basses dans chaque versant en même temps que les plaques nervurées.

6.2.2.2 Faîtage (bandeaux de faîtage, faîtage contre mur) (figures 20 à 29)

Les faîtières sont fixées en même temps que les plaques.

Les faîtières à bords emboutis et les faîtières en plaques nervurées cintrées peuvent être posées sur des couvertures sans limitation spécifique de la pente (figures 21 et 25) avec complément d'étanchéité pour les pentes inférieures à 7 %.

Figure 20 Faîtage de couverture à deux versants (pente ≥ 10 %) - Fixation sur panne bois par tire-fond ou sur panne métallique par boulons-crochets - Coupe verticale

Figure 21 Faîtage de couverture à deux versants à faible pente (pente ≥ 5 %) - Fixation sur panne bois par panne métallique par boulons-crochets - Coupe verticale

Figure 22 Faîtage de couverture à deux versants (pente ≥ 10 %) - Faîtière à boudin à bords découpés - Fixations par boulons-crochets sur pannes métalliques - Coupe verticale

Figure 23 Faîtage de couverture (pente ≥ 7 %) - 1/2 faîtière à boudin à bord découpé - Fixation sur panne en bois par tire-fond - Coupe verticale

Figure 24 Faîtage de couverture à faible pente (pente ≥ 5 %) 1/2 faîtière à boudin à bord découpé - Fixation sur panne en bois par tire-fond - Coupe verticale

Figure 25 Faîtage de couverture à faible pente (pente ≥ 5 %) - 1/2 faîtière à boudin à bord embouti - Fixation sur pannes métalliques par boulons-crochets - Coupe verticale

Figure 26 Ventilation en faîtage - Coupe verticale

Figure 27 Bandeau de faîtage - Raccordement entre une couverture et un bardage - Coupe verticale

Les faîtières à bords découpés peuvent être utilisées sur des couvertures dont la pente :

  • est supérieure ou égale à 5 %, si on utilise des plaques à bords relevés avec des contre-closoirs en mousse (exemple figure 24) ;

  • est supérieure ou égale à 7 %, si on utilise des plaques à bords relevés (exemple figure 23) ;

  • est supérieure ou égale à 10 % dans tous les cas (exemple figure 22).

Le recouvrement des faîtières sur les plaques doit être de 120 mm au moins.

La hauteur minimale du relevé des faîtages contre mur doit être de 100 mm. Il doit être recouvert par une bande porte-solin.

Le recouvrement de faîtière à faîtière doit être de 100 mm au moins. Il doit être exécuté dans le sens opposé aux vents de pluie dominants.

Figure 28 Couronnement d'acrotère en faîtage - Raccordement d'un acrotère avec une couverture - Coupe verticale

Figure 29 Faîtage contre mur - Fixation de la couverture sur la panne faîtière en bois par tire-fond à visser - Bande de solin à engravure

6.2.2.3 Rives (figures 30 à 33)

Les rives sont habillées de bandes de rive qui recouvrent la nervure extrême de la dernière plaque de partie courante.

Les bandes de rive sont fixées sur les pannes en même temps que cette plaque, de façon à ce que la distance entre la nervure de rive et la rive de la toiture soit inférieure ou égale à 350 mm. Le cas échéant, il est nécessaire de découper une plaque pour obtenir cette valeur.

La retombée de la bande de rive est fixée sur la pièce de façade qu'elle recouvre (planche de rive, bardage, ...) par vis ou rivets étanches selon le cas.

Les rives contre mur sont habillées de bandes de rive possédant un relevé de 100 mm au moins (figure 32). Il doit être recouvert par une bande porte-solin.

Figure 30 Rive - Raccordement d'une couverture avec un mur par une bande de rive et un profil d'habillage de la sous-face - Coupe verticale

Figure 31 Bande de rive - Fixation sur panne bois par pontet et tire-fond - Coupe verticale

Figure 32 Rive contre mur - Coupe verticale

Figure 33 Bande de rive - Raccordement en pignon d'une couverture et d'un bardage - Coupe verticale

6.2.2.4 Arêtiers, faîtages biais

Les arêtiers sont étudiés et réalisés selon les mêmes principes que pour les faîtages. Chaque ouvrage est un cas particulier traité avec des pièces spéciales pouvant nécessiter des coupes et des pliages sur chantier.

6.2.2.5 Noues, rives biaises (figure 34)

Les noues doivent être du type encaissé. Cela implique que la charpente soit conçue pour respecter cette configuration de noue.

Elles sont exécutées conformément aux normes P 34-211, P 34-212 et P 34-213.

La section des noues doit satisfaire aux prescriptions du P 40-202, sans que la profondeur ne soit inférieure a 60 mm et la largeur à 200 mm.

Les plaques nervurées en raccord de noue sont découpées et façonnées de façon à former égout et larmier sur la noue. Ce larmier doit avoir une hauteur minimale de 40 mm.

Le débord latéral des plaques ou des larmiers par rapport aux parois de la noue doit être de 50 mm minimum.

L'ouverture entre les bords des plaques sur la noue est au minimum de 80 mm.

Figure 34 Noues, rives biaises

6.2.2.6 Raccordements aux pénétrations
6.2.2.6.1 Généralités

Ce paragraphe ne traite que du raccordement de la couverture aux accessoires de pénétration, le raccordement entre elles des parties constitutives de la pénétration n'étant pas traité par le présent document.

Les pénétrations sont des ouvrages localisés à l'intérieur de la surface de la couverture : souches, châssis, canalisations.

6.2.2.6.2 Pénétration n'intéressant qu'une seule largeur de plaque

L'ouvrage est traité à l'aide d'accessoires préfabriqués en usine qui se posent et se fixent comme les plaques de partie courante.

Un chevêtre doit être prévu autour des pénétrations intéressant une dimension (largeur ou longueur) supérieure à 400 mm.

Lorsqu'une seule nervure est coupée, elle doit être supportée par une platine de renforcement éventuellement intégrée à l'accessoire.

Les raccords aux souches et aux châssis peuvent être réalisés comme suit :

  • par utilisation de plaques châssis se posant comme les profils de partie courante ( voir annexe H) ;

  • par utilisation d'un châssis préfabriqué rapporté (voir annexe H) sur une plaque préalablement découpée aux dimensions de la trémie à réaliser (figures 35 et 36). Ce châssis est fixé à l'aide de vis de couture ou de rivets directement sur la plaque. Un complément d'étanchéité conforme à la norme NF P 30-305 est disposé dans la gorge destinée à le recevoir avant la pose du châssis complément dont la section transversale est adaptée à la gorge destinée à la recevoir de façon à assurer une compression de l'ordre du tiers de la section initiale de la bande ;

    Figure 35 Trémie

    Figure 36 Capot d'aération (chatière)

  • par utilisation d'éléments standard à bords emboutis et plaques de rive assemblés et soudés en atelier en fonction des dimensions de la souche pour former deux demi-éléments (figure 37).

    Le recouvrement transversal entre ces deux éléments préfabriqués se fait en général au milieu de la longueur de la souche, dans le sens de la pente ; il doit être supporté et avoir une valeur minimale de 200 mm environ ;

  • par utilisation d'embases en polyester renforcé aux fibres de verre opaques (voir 5.4), les conditions de mise en oeuvre a respecter étant similaires à celles définies au 6.3.

Figure 37 Raccord aux souches - Ordre de pose des pièces formant la trémie

Les passages de tuyaux peuvent être réalisés de quatre manières :

  • par des dispositions similaires à celles du paragraphe précédent, lorsque le passage de tuyaux nécessite la découpe de plus d'une nervure principale ;

  • par utilisation d'une plaque à douille se posant comme les plaques de partie courante ;

  • par utilisation d'une douille préfabriquée rapportée sur une plaque préalablement découpée au passage du tuyau (figure 38) qui se fixe à l'aide de vis de couture ou de rivets directement sur la plaque.

Figure 38 Plaque à douille

Un complément d'étanchéité conforme à la norme NF P 30-305 est disposé dans la gorge destinée à le recevoir avant la pose de la douille, complément dont la section transversale est adaptée à la douille destinée à le recevoir de façon à assurer une compression de l'ordre du tiers de la section initiale de la bande.

  • par manchons d'étanchéité pour sorties de toiture (figure 39).

Les manchons sont en caoutchouc sécable vulcanisé sur une embase ronde ou carrée en aluminium déformable permettant son adaptation sur tous types de profils.

Ils existent en deux qualités (épaisseur minimum 2 mm) :

  • E.P.D.M. : (Ethylène - Propylène - Diène - Monomère) Résistance aux températures de - 50 °C à + 120 °C et + 135 °C en intermittence.

  • SILICONE : Résistance aux températures de - 70 °C à + 225 °C et + 260 °C en intermittence.

Il est impératif, lors de la pose des manchons d'étanchéité, de respecter les conditions suivantes :

  • une seule nervure recouverte, au plus ;

  • la largeur d'écoulement des eaux sur la plage de la tôle d'acier nervurée de part et d'autre du manchon doit être suffisante et au minimum de 3 cm ;

  • le manchon d'étanchéité ne doit pas jouxter une nervure de recouvrement de deux tôles d'acier nervurées, dans le cas où le manchon vient à recouvrir plus de la moitié de la plage d'écoulement des eaux.

La fixation est obtenue par vis autoperceuse Ø 6,3 mm × 22 mm à pointe réduite montée avec une rondelle d'étanchéité. La tête doit être protégée contre la corrosion (idem vis en plage).

L'étanchéité est assurée par un complément d'étanchéité appliqué sous l'embase rainurée prévue à cet effet.

Figure 39 

6.2.2.6.3 Pénétration intéressant plusieurs largeurs de profils nervurés

L'ouvrage doit être traité :

  • soit à l'aide des pièces métalliques préfabriquées, conformes au paragraphe H.2.4.3 cas 2 de l'annexe H ;

  • soit à l'aide d'embases polyester moulé, conformes à la norme NF P 37-417.

6.3 Mise en oeuvre des plaques éclairantes en polyester armé de fibres de verre (PRV)

6.3.1 Généralités

Les plaques en polyester armé de fibres de verre doivent être de même profil que les plaques nervurées de partie courante visées par ce document et sont intégrées dans la couverture.

Elles ne modifient pas les conditions générales de mise en oeuvre des plaques nervurées métalliques de partie courante.

Il ne doit pas y avoir de plaques en polyester armé de fibres de verre en rive latérale de toiture.

Les plaques en polyester armé de fibres de verre sont d'une seule longueur sans recouvrement transversal entre elles.

6.3.2 Pente minimale

Les prescriptions du paragraphe 4.4.2 sont applicables dans les limites fixées pour l'emploi des plaques en polyester armé de fibres de verre.

6.3.3 Sens de pose et recouvrements longitudinaux

Les prescriptions du paragraphe 6.1.2 sont applicables.

Toutefois, dans le cas de plaques en polyester armé de fibres de verre isolées entre plaques métalliques et de même longueur que ces plaques adjacentes, les deux recouvrements longitudinaux peuvent se faire avec les nervures de rive des plaques éclairantes disposées au-dessus des plaques métalliques.

6.3.4 Recouvrements transversaux entre plaques ou embases en polyester armé de fibres de verre et plaques en acier

Le recouvrement transversal doit être effectué au droit d'un appui.

La valeur du recouvrement est fonction de la pente et de la zone climatique (voir annexe E) ; elle est donnée dans le tableau 9 qui précise la nécessité d'un complément d'étanchéité.

Tableau 9 

6.3.5 Pose des compléments d'étanchéité

Les compléments d'étanchéité conformes à la norme NF P 30-305 se posent sur une surface propre et sèche.

Le complément d'étanchéité se pose au droit de l'appui à environ 3 cm au-dessous de la ligne de fixation.

6.3.6 Fixations aux appuis

Elles se font au sommet des nervures principales. Les caractéristiques des fixations et de leurs accessoires sont définies à l' annexe K.

Pour éviter l'écrasement des plaques par serrage excessif, il est nécessaire de prévoir des cales d'ondes et/ou des pontets plastiques, lesquels sont toujours disposés sur une panne.

Les cas sont les suivants :

  • recouvrement polyester sous tôle : pontet plastique et éventuellement cales d'ondes ;

  • recouvrement polyester sur tôle : cales d'ondes et éventuellement pontets plastiques (en rive longitudinale par exemple) ;

  • recouvrement longitudinal polyester sur polyester : pontets plastiques ou cales d'ondes ;

  • fixation des nervures principales sur pannes intermédiaires : pontets plastiques ou cales d'ondes.

Les nervures au recouvrement longitudinal des plaques sont toujours fixées aux pannes.

Les plaques reposant sur moins de trois appuis intermédiaires doivent comporter une fixation à chaque nervure principale et à chaque panne.

Les plaques reposant sur trois appuis intermédiaires ou plus comportent au moins une fixation sur deux en quinconce, d'une panne intermédiaire à une autre.

La distance entre deux fixations sur une même nervure ne peut être supérieure à deux fois l'écartement entre pannes.

Au(x) recouvrement(s) transversal(aux) avec les plaques métalliques, toutes les nervures doivent être fixées.

Les plaques sont fixées toutes les nervures principales dans les cas suivants :

  • sur chaque panne pour les bâtiments en région III, ou en région I ou Il (les régions et sites considérées sont celles des règles NV 65 ) site exposé ;

  • sur la dernière et l'avant-dernière panne avant un faîtage simple couronnant une façade ;

  • sur la dernière et l'avant-dernière panne avant l'égout extérieur.

Les plaques doivent être percées en sommet d'onde à une distance d'au moins 50 mm des bords transversaux.

6.3.7 Fixations de couture

Les fixations de couture utilisées sont les suivantes :

  1. acier sur acier :

    Voir tableau K.5 en annexe K.

  2. polyester sur acier :

    Les fixations sont du type vis autoperceuse ou autotaraudeuse de diamètre minimal 4,8 mm.

    Elles sont utilisées avec une rondelle d'appui et une rondelle d'étanchéité d'un diamètre minimal de 19 mm.

  3. polyester sur polyester et acier sur polyester :

    Fixations par vis et douille de serrage avec rondelle métallique et rondelle d'étanchéité incorporée ;

    • douille de diamètre 9 mm environ en élastomère conforme à la norme NF P 85-301 ;

    • vis et rondelle en aluminium ou acier inoxydable austénitique A2 selon E 25-033, avec écrou noyé dans la douille ;

    • rondelle d'étanchéité en élastomère conforme à la norme NF P 85-301.

    La densité des fixations de couture est conforme aux prescriptions du paragraphe 6.1.5.

6.3.8 Ecartement des appuis

Les charges sont définies en 4.1.

L'écartement maximal des appuis est lié à chaque profil et est déterminé conformément à l' annexe L.

La portée n'est en aucun cas supérieure à 1,50 m.

6.3.9 Débordement

Le débordement maximal à l'égout, fonction de chaque profil et de chaque classe de polyester, est au plus égal à 20 cm.

6.4 Dispositions particulières pour la mise en oeuvre des couvertures double peau à trames parallèles

6.4.1 Généralités

Le présent paragraphe définit les dispositions complémentaires à celles des paragraphes précédents de l' article 6. Il s'applique aux systèmes dont l'ossature secondaire est fixée sur les pannes supports de la peau intérieure.

NOTE

Il existe également des systèmes dont la fausse panne est fixée uniquement sur la peau intérieure, lesquels ne sont pas traités dans le présent document.

6.4.2 Vérification de l'ossature secondaire

Les éléments de l'ossature secondaire doivent être vérifiés pour les sollicitations caractéristiques dues à l'action des charges décrites en 4.1.

Les vérifications sont conduites par le calcul dans le cas d'une étude préalable conformément aux règles P 22-701 et P 22-703.

6.4.3 Peau intérieure - généralités

Elle est définie par les dispositions données au 5.1.

  1. Sens de pose :

    Les profils sont posés avec les nervures parallèles à la ligne de plus grande pente. Ils peuvent être posés nervures vers le bas ou vers le haut.

  2. Recouvrements longitudinaux :

    Les recouvrements longitudinaux sont réalisés par emboîtement des nervures principales de rive.

  3. Recouvrements transversaux :

    Les recouvrements transversaux sont réalisés par superposition des extrémités de profil au droit d'une panne.

    Le recouvrement minimal est de 50 mm.

  4. Porte-à-faux des profils :

    Les débordements des profils sur égout, au faîtage et sur pénétrations doivent être définis au préalable. En aucun cas, le porte-à-faux des profils ne doit dépasser le dixième de leur portée maximale donnée par le tableau d'utilisation.

  5. Assemblage - Fixations :

    L'assemblage des profils nervurés à l'ossature se fait à l'aide de :

    • vis autoperceuses ou autotaraudeuses pour supports métalliques ;

    • vis autoperceuses ou autotaraudeuses pour supports bois ;

    • tire-fond à bourrer ou à visser ;

    • boulons-crochets, étriers ;

    • agrafes ou attaches spéciales avec tiges filetées et écrous ou boulons ;

    • clous à percussion (soumis à avis technique).

Dans tous les cas, ces fixations doivent avoir une rondelle de répartition ou une embase de diamètre 15 mm minimum.

Les fixations sont disposées :

  • soit en fond de nervure principale ;

  • soit en plage, à la base des nervures principales.

La densité des fixations est définie par un dimensionnement préalable en respectant les conditions minimales indiquées dans le tableau 10 :

Tableau 10 

La couture des plaques au recouvrement longitudinal se fait à l'aide de vis ou de rivets Ø 4,8 mm minimum, à raison d'une fixation tous les mètres environ.

6.4.4 Entretoises

  1. Emplacement :

    Les entretoises sont systématiquement utilisées lorsque la peau intérieure est posée avec les nervures saillantes.

    Elles se posent alors à cheval sur les nervures au droit de la panne.

    Les entretoises peuvent être utilisées lorsque la peau intérieure est posée avec les nervures vers l'intérieur du bâtiment, les entretoises étant alors posées en fond de nervure.

  2. Assemblage :

    Les entretoises sont fixées directement aux pannes à travers la peau intérieure à l'aide de fixations de type suivant :

    • vis ;

    • tire-fond.

Le nombre de fixations est toujours pair. Il est défini par un dimensionnement préalable.

Figure 40 

Les fixations doivent être correctement centrées à la fois sur la panne et sur l'entretoise afin d'assurer de bonnes conditions d'utilisation.

6.4.5 Fausses pannes

6.4.5.1 Fausse panne fixée sur entretoises (voir exemple figure 41)

L'assemblage de la fausse panne se fait à l'aide de vis ou de boulons.

  1. Fixation directe :

    Le nombre de fixations est défini par un dimensionnement préalable sans être inférieur à deux par entretoise.

    Les fixations sont disposées selon un axe parallèle à la fausse panne.

    Figure 41 

  2. Fixation sur patte repliée ou rapportée :

    Les fausses pannes peuvent se poser par l'intermédiaire de pattes faisant échantignoles (voir exemple figure 42).

    Figure 42 

6.4.5.2 Fausse panne fixée directement aux pannes (voir figure 43)

Dans ce cas, les fixations traversent la peau intérieure.

Les assemblages peuvent se faire à l'aide de vis, de boulons, d'étriers ou de tiges filetées (sur agrafes ou attaches spéciales).

Le nombre de fixations est défini par un dimensionnement préalable. Il n'est pas inférieur à une fixation sur deux, par plage ou par nervure de la peau intérieure et une fixation par plage ou par nervure pour les fausses pannes d'égout ou de faîtage.

Figure 43 

6.4.6 Peau extérieure

Les dispositions générales de mise en oeuvre des plaques nervurées du présent document sont applicables.

6.4.7 Vérification des assemblages et des fixations

Les fixations utilisées dans les assemblages :

  • peau intérieure sur panne ;

  • entretoise sur panne ;

  • « fausse panne » sur entretoise ;

  • « fausse panne » fixée directement aux pannes ;

  • peau extérieure sur « fausse panne » ;

doivent être vérifiées par le calcul et faire l'objet d'une étude préalable pour les sollicitations caractéristiques dues en particulier à l'action des charges ascendantes de vent (effets d'arrachement) et des charges descendantes en tenant compte en particulier des effets induits par l'excentricité des efforts appliqués.

6.5 Toitures avec isolation thermique

6.5.1 Définitions et principe

6.5.1.1 Généralités

Les toitures à plaques nervurées peuvent être décomposées en cinq parties essentielles :

  • le plafond ;

  • le pare-vapeur ;

  • l'isolant thermique ;

  • la lame d'air éventuelle ;

  • la plaque nervurée avec ou sans régulateur de condensation.

NOTE 1

Les fonctions de plafond, de pare-vapeur et d'isolation thermique peuvent être regroupées en un seul élément.

NOTE 2

Certains produits combinent en outre les fonctions précédentes à celles d'isolement et/ou de correction acoustique. Ils relèvent d'une étude spécifique d'adaptation quant à la position du pare-vapeur dans le complexe.

Ces toitures peuvent être du type toitures froides ou chaudes définies à l' article 3.

La solution considérée en toiture froide est celle de l'isolation sous pannes (6.5.2.1).

Les solutions en toiture chaude considérées par le présent document sont :

  • isolation sur pannes (6.5.2.2) ;

  • isolation entre pannes avec lame d'air non ventilée (6.5.2.3.1) ;

  • isolation entre pannes sans lame d'air (6.5.2.3.2) ;

  • isolation entre deux plaques nervurées métalliques (à trames parallèles) (6.5.2.4).

Les Documents Particuliers du Marché (D.P.M.), sur la base d'une étude préalable, définissent la composition et les caractéristiques de la toiture :

  • plafond ;

  • pare-vapeur ;

  • isolant ;

  • régulateur de condensation (6.5.1.2) ;

  • plaque nervurée.

Cette étude préalable doit guider le choix de la solution à retenir par référence au 6.5.1.3.

Le bon fonctionnement d'une toiture pour chaque type de local dépend :

  • de l'hygrothermie des locaux ;

  • de la performance du pare-vapeur ;

  • du taux de renouvellement d'air du local isolé ;

  • des dispositions relatives des différentes couches d'isolants ;

  • de la ventilation de la lame d'air ou du plénum (toiture froide) ;

  • des données météorologiques locales (toiture froide).

NOTE 3

L'efficacité de la fonction pare-vapeur dépend :

  • de la perméabilité à la vapeur d'eau du pare-vapeur ;

  • de sa mise en oeuvre (continuité et jonction entre les éléments pour assurer une perméance globale de la paroi).

6.5.1.2 Régulateurs de condensation

Ce sont des produits appliqués en sous-face des plaques nervurées.

Des régulateurs de condensation agissent généralement par absorption et stockage des condensats qui se forment en sous-face de la couverture lorsque le point de rosée est dépassé, en fonction notamment des données météorologiques locales. Ils restituent à l'atmosphère l'eau stockée lorsque les conditions hygrométriques s'inversent. Ceci implique que ces régulateurs soient en contact avec une lame d'air ou un volume ventilé dans une atmosphère saine sans émanation (poussières, vapeurs, gaz corrosifs, ...), en vue d'un fonctionnement durable. Le choix du régulateur de condensation doit être arrêté en tenant compte des activités exercées dans le local.

Les documentations et les fiches techniques des fabricants de ces systèmes de régulateur de condensation et/ou des plaques nervurées revêtues de ces systèmes indiquent :

  • la quantité d'absorption de condensat en grammes par mètre carré, les vitesses d'absorption et de résorption de l'humidité des régulateurs agissant par absorption, sur la base de résultats expérimentaux dont le rapport 6 d'essai précise la méthode utilisée ;

    6)

    Le rapport définit la méthode d'essai employée, ceci à titre provisoire dans l'attente d'une méthode unifiée de référence.

  • les conditions et limites d'emploi après consultation éventuelle du fabricant concernant :

    • le risque de corrosion des plaques nervurées ;

    • l'incompatibilité à certaines ambiances pouvant affecter le fonctionnement du régulateur (exemple : présence de poussières) ou aggraver le risque de corrosion (exemple : présence de vapeur ou de gaz corrosif) ;

  • les conditions d'exploitation du local qui ne sont pas compatibles avec un fonctionnement durable de ces systèmes.

6.5.1.3 Conditions d'emploi des procédés d'isolation en fonction de l'hygrométrie des locaux

Elles sont résumées dans le tableau 11 et définies en 3.2 et 3.3.

Tableau 11 

6.5.2 Mise en oeuvre de l'isolation thermique

6.5.2.1 Procédés de l'isolation sous pannes

La mise en oeuvre des procédés d'isolation sous pannes consiste à disposer les isolants sur un plafond horizontal ou un plafond parallèle aux rampants. Le liaisonnement à l'ossature doit être tel que les charges ascendantes ou descendantes s'exerçant sur le plafond soient intégralement transmises à l'ossature principale.

Une barrière de vapeur est disposée sous l'isolation (rapportée ou incorporée à l'isolant ou au plafond).

Ces techniques relèvent de la norme NF P 68-203 (DTU 58.1) dont certaines conditions de mise en oeuvre sont précisées aux 6.2, 6.3, 6.4, 6.5 et 6.6.

Les dispositions de la norme NF P 68-203 sont complétées de la manière suivante :

  • la sous-toiture doit être réalisée en prenant soin de maintenir une lame d'air ventilée continue d'épaisseur au moins égale à 4 cm. En ce qui concerne la ventilation, se rapporter au 6.7 ;

  • la perméance du matériau utilisé comme barrière de vapeur doit être au plus égale à 0,02 g/m².h.mmHg mesurée selon la norme NF ISO 2528.

NOTE

Les fiches techniques des fabricants indiquent les valeurs de la perméance.

De plus, lorsque les panneaux isolants autoporteurs ou les plaques du plafond sont supportés par une ossature apparente, on applique les dispositions suivantes :

  • l'ossature est constituée de profilés T généralement en tôle d'acier galvanisée. La semelle de ces profils comporte une largeur minimale de 35 mm. La flèche maximale admissible est indiquée au 6.6.3 de la norme NF P 68-203 (DTU 58.1);

  • les ossatures doivent résister, sans se déformer, aux variations de pression et permettre également la libre dilatation dans les limites de l'écart de température retenu sans laisser échapper les panneaux qu'elles supportent ;

  • les panneaux isolants autoporteurs ou les plaques de plafond sont posés sur ces profilés à l'aide de fixations de type clips ou cavaliers. Ces fixations sont dimensionnées de manière à exercer une pression suffisante des panneaux sur les profilés pour réaliser une jonction soignée et résister aux effets de soulèvement dus au vent ;

  • ces fixations sont espacées au maximum de 1,00 m, y compris une fixation positionnée près de chaque angle.

Lorsque le procédé d'isolation sous pannes est associé à un feutre tendu sur panne, la mise en oeuvre de ce dernier est exécutée conformément au 6.5.2.2.

6.5.2.2 Procédés d'isolation sur pannes

Ces procédés relèvent de la procédure de l'avis technique.

Les isolants habituellement employés sont constitués de feutres souples déroulés sur les pannes nécessitant à leur pose une mise en tension longitudinale (procédé dit « feutre tendu »).

NOTE

Chaque système de ce type impose une portée maximale entre pannes qui lui est propre. Malgré cela, un léger festonnage de l'isolant peut subsister sous la toiture. Il peut être réduit par l'utilisation de dispositifs supports de la nappe d'isolation.

Les feutres présentent sur leur face inférieure un pare-vapeur intégré.

Leur jointoiement est assuré par agrafage de languettes longitudinales renforcées.

La continuité de la barrière de vapeur doit être réalisée aux joints et aux raccords au niveau des lignes de toiture (en particulier rives et égouts), des pénétrations et des parties éclairantes.

La fixation des plaques nervurées est réalisée après la pose de l'isolant à l'aide de systèmes de fixations prévus au paragraphe 5.4, à l'exclusion des boulons-crochets qui sont incompatibles avec ce type d'isolation. Dans le cas de fixations en plage, l'avis technique précise les épaisseurs maximales compatibles avec ce mode de fixation. Les figures 44 à 46 ci-après indiquent des dispositions de principe applicables pour le traitement de certains détails.

La mise en oeuvre des isolants doit être effectuée par temps sec.

Figure 44 Isolation sur pannes - Exemple de réalisation en égout

Figure 45 Isolation sur pannes - Exemple de réalisation en faîtage

Figure 46 Isolation sur pannes - Exemple de réalisation au droit des parties éclairantes

6.5.2.3 Procédés d'isolation entre pannes
6.5.2.3.1 Isolation entre pannes avec lame d'air non ventilée

L'isolation est constituée :

  • soit de panneaux isolants autoporteurs comportant un pare-vapeur en sous-face de perméance au plus égale à 0,02 g/m².h.mmHg assurant à la fois la finition de la sous-toiture et l'isolation thermique ;

  • soit de feutres souples avec un pare-vapeur en sous-face rapporté ou incorporé de perméance au plus égale à 0,02 g/m².h.mmHg qui reposent sur des plaques assurant le plafond.

NOTE

Les fiches techniques des fabricants indiquent les valeurs de la perméance.

Ces procédés utilisent une ossature secondaire constituée de profilés T généralement en tôle d'acier galvanisée. La semelle de ces profils comporte une largeur minimale de 35 mm.

Ces profilés sont disposés perpendiculairement aux pannes, posés sur leurs ailes inférieures et munis de dispositifs antisoulèvement (voir figure 47).

Dans le cas où le pied de panne ne permet pas la pose des profilés T (panne Z, bois ou béton), il est nécessaire de rapporter une pièce formant l'appui.

Les panneaux isolants autoporteurs ou les plaques de sous-toiture sont mis en oeuvre simultanément avec les profilés d'ossature sur lesquels ils sont posés à l'aide de fixations de type clips ou cavaliers. Ces fixations sont dimensionnées de manière à exercer une pression suffisante des panneaux sur les profilés pour réaliser une jonction soignée et résister aux effets de soulèvement dus au vent. Ces fixations sont espacées au maximum de 1,00 m, y compris une fixation positionnée près de chaque angle.

Figure 47 Isolation entre pannes - Schéma de principe (avec lame d'air non ventilée)

Figure 48 Isolation entre pannes - Exemple de réalisation en faîtage

Figure 49 Isolation entre pannes - Exemple de réalisation en égout

Figure 50 Isolation entre pannes - Exemple de réalisation aux parties éclairantes

6.5.2.3.2 Isolation entre pannes sans lame d'air

L'isolation est constituée :

  • soit de panneaux isolants autoporteurs comportant un pare-vapeur en sous-face de perméance au plus égale à 0,02 g/m².h.mmHg assurant à la fois la finition de la sous-toiture et l'isolation thermique complétée par un feutre souple déroulé par dessus ;

  • soit de feutres souples non hydrophiles selon la norme NF P 75-305 et avec un pare-vapeur en sous-face rapporté ou incorporé de perméance au plus égale à 0,02 g/m².h.mmHg reposant sur des plaques assurant le plafond.

NOTE

Les fiches techniques des fabricants indiquent les valeurs de la perméance.

Les dispositions du paragraphe précédent sont à respecter. De plus, un second lit d'isolant est déroulé avant la pose des plaques nervurées, soit perpendiculaire aux pannes, soit parallèle aux pannes. Il présente une épaisseur suffisante pour être en contact avec la sous-face de la couverture en subissant une légère compression.

La position et les épaisseurs de ce second lit d'isolant sont telles qu'aucune lame d'air ne subsiste entre le plafond et la sous-face de la couverture.

Figure 51 Isolation entre pannes - Schéma de principe (sans lame d'air)

6.5.2.4 Procédé d'isolation par couverture double peau à trames parallèles avec isolation thermique

Ce système de couverture est du type double peau à trames parallèles et se compose pour l'essentiel :

  • d'une peau intérieure composée de plaques nervurées posée sur les pannes ;

  • d'une ossature secondaire (fausse panne et parfois entretoise) ;

  • d'un feutre isolant ;

  • d'une peau extérieure constituée par des plaques nervurées dont les nervures sont orientées dans le même sens que celles des profilés inférieurs.

Les feutres utilisés dans les couvertures décrites dans le présent paragraphe sont en général en laine minérale du type souple, déroulables. Leur face interne peut comporter un pare-vapeur.

Les isolants doivent être non hydrophiles selon la norme NF P 75-305.

On distingue notamment les cas suivants (voir figures 52 et 53) :

Figure 52 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Fixation de la fausse panne sur l'entretoise

Figure 53 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Fixation de la fausse panne sur la panne

La mise en oeuvre des procédés d'isolation consiste à disposer les isolants en utilisant des feutres souples déroulés sur la peau intérieure et passant sur ou sous les fausses pannes, le jointoiement des lés est effectué par recouvrement longitudinal (figures 52 et 53).

La continuité de la couche isolante aux extrémités des feutres se fait par superposition au niveau d'un appui ou de préférence au faîtage.

Un calfeutrement est réalisé en égout, en rive, en faîtage et aux pénétrations pour éviter des entrées d'air parasites.

Figure 54 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Exemple de réalisation en faîtage

Figure 55 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Exemple de réalisation en faîtage simple sur bardage

Figure 56 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Exemple de réalisation avec chéneau extérieur

Figure 57 Isolation avec couverture à double peau à trames parallèles - Exemple de réalisation avec chéneau encaissé

6.6 Précautions contre les risques de condensation

6.6.1 Généralités

Les plaques d'éclairement simple peau incorporées dans le plan de la toiture constituent des points froids du système et, dans ce cas, les condensations ne peuvent être évitées sous ces plaques.

NOTE

Il existe d'autres systèmes d'éclairement susceptibles de réduire ce risque.

6.6.2 Bâtiments non isolés

Les variations thermiques, hygrométriques et climatiques entraînent pour ces locaux un risque important de condensation en sous-face de la couverture avec chutes de gouttes d'eau.

Pour limiter les conséquences des phénomènes de condensation, la sous-face peut être traitée par l'apport d'un régulateur de condensation (voir 6.5.1.2) sous la plaque nervurée ou la mise en oeuvre d'un feutre tendu sur pannes (voir paragraphe 6.5.2.2).

Pour les bâtiments fermés, on doit ventiler la sous-face de la couverture (6.7) étant rappelé que dans le cas de bâtiments ouverts et auvents, la sous-face de la couverture est largement ventilée avec de l'air extérieur.

Les D.P.M. fixent les caractéristiques du régulateur de condensation (6.5.1.2) s'il y en a un, sur la base d'une étude préalable.

NOTE

Pour cette étude, les principales données à prendre en compte sont :

  • l'utilisation du local ;

  • les caractéristiques du revêtement régulateur ;

  • les données météorologiques ;

  • les conditions de ventilation.

6.6.3 Bâtiments isolés

6.6.3.1 Cas d'une couverture isolée sous pannes

L'emploi de ce procédé nécessite la réalisation d'une toiture froide. Pour cela :

  • une barrière de vapeur doit être placée sous l'isolant ;

  • la barrière de vapeur est généralement incorporée à l'isolant et plus particulièrement aux panneaux autoporteurs ;

  • on doit ventiler le plénum ou le volume compris entre la couche isolante et la couverture ;

  • le paragraphe 6.7 précise les conditions de réalisation de cette ventilation.

La sous-face de la couverture comporte :

  • soit un régulateur de condensation disposé en sous face des plaques nervurées (6.5.1.2) ;

    NOTE

    Du fait de conditions météorologiques locales et d'une forte hygrométrie prolongée, ces dispositions peuvent s'avérer insuffisantes pour se prémunir des risques de condensation dus à la saturation du régulateur de condensation.

  • soit un isolant de faible épaisseur comportant un pare-vapeur disposé sur pannes bénéficiant d'un avis technique pour cet emploi.

6.6.3.2 Cas d'une couverture isolée sur pannes

L'emploi de ce procédé nécessite la réalisation d'une toiture chaude. Pour cela :

  • des closoirs en mousse doivent équiper la périphérie de la toiture et le long des faîtages ;

  • tous les points singuliers, pénétrations, accessoires de toiture et jonctions avec les plaques éclairantes doivent être traités et calfeutrés pour éviter les entrées d'air.

6.6.3.3 Cas d'une couverture isolée entre pannes

L'emploi de ces procédés (avec lame d'air non ventilée et sans lame d'air) nécessite la réalisation d'une toiture chaude. Pour cela :

  • des closoirs en mousse doivent équiper la périphérie de la toiture et le long des faîtages ;

  • tous les points singuliers, pénétrations, accessoires de toiture et jonctions avec les plaques éclairantes doivent être traités pour éviter les entrées d'air ;

  • une barrière de vapeur doit être placée sous l'isolant.

NOTE

Le procédé avec lame d'air (6.5.2.3.1.) est sensible aux problèmes de condensation liés à une continuité non satisfaisante des jonctions des éléments de plafond qui entraînerait un manque d'étanchéité à l'air de la paroi De ce fait, un soin particulier doit être apporté à la réalisation de ces jonctions et à l'obtention d'une lame d'air non ventilée. Si pour des raisons diverses (présence de plaques éclairantes en grand nombre, accidents de toiture, sujétion de pose, etc.), une telle mise en oeuvre est présumée délicate, le choix technique doit s'orienter vers le procédé sans lame d'air (6.5.2.3.2) ou vers un autre procédé

6.6.3.4 Cas d'une couverture double peau à trames parallèles

Ce document ne traite que de la réalisation d'une toiture chaude. Dans ce cas :

  • des dispositions sont prises en égout, au faîtage et autour des pénétrations pour réaliser un calfeutrement à l'air correct ;

  • le raccordement de la peau intérieure à l'égout est traité de telle façon que l'eau provenant d'éventuelles condensations entre les deux peaux soit évacuée dans les chéneaux ou à l'extérieur tout en minimisant autant que possible l'entrée d'air frais extérieur entre l'isolant et la peau intérieure.

6.7 Ventilation de la couverture

6.7.1 Généralités

Ce paragraphe concerne seulement les couvertures ventilées que sont :

La ventilation doit être assurée suivant les dispositions du 6.7.3.

La ventilation est difficilement réalisable et parfois inadaptée pour certaines géométries ou conceptions de toitures : pyramides, acrotères, voûtes, ...

6.7.2 Sections de ventilation

6.7.2.1 Bâtiments fermés non isolés

Pour chaque versant de toiture à ventiler, la section minimale de chaque série d'ouvertures (entrée ou sortie d'air) est égale au moins au 1/500 de la surface projetée du versant considéré sans toutefois dépasser 400 cm² par mètre linéaire.

6.7.2.2 Bâtiments isolés sous pannes

Pour chaque versant de toiture à ventiler, la section minimale de chaque série d'ouvertures (entrée ou sortie d'air) dépend de l'hygrométrie du local sous-jacent et de la surface (projetée) du versant considéré.

Pour chaque versant considéré, les sections minimales de chaque série d'ouvertures (par rapport à la surface projetée) à adopter sont :

  • pour les bâtiments à faible hygrométrie : 1/2000 pour les entrées d'air et 1/2000 pour les sorties d'air ;

  • pour les bâtiments à moyenne hygrométrie : 1/1000 pour les entrées d'air et 1/1000 pour les sorties d'air.

La section de chaque série d'ouvertures ne dépasse pas 400 cm² par mètre linéaire.

L'épaisseur de la lame d'air continue entre l'isolant et la sous-face du support de couverture est au moins de 4 cm.

Certains isolants peuvent présenter des possibilités de foisonnement, il y a lieu d'en tenir compte dans le dimensionnement de la lame d'air pour ventilation.

6.7.3 Réalisation de la ventilation

Les ouvertures de ventilation peuvent être constituées par des dispositifs tels que faîtages ventilés, châtières, nervures des plaques nervurées à condition d'avoir les sections minimales de ventilation (voir 6.7.2) suivant les tableaux 12 et 13, en fonction des configurations courantes de la toiture et du système utilisé pour limiter la condensation sous la couverture.

En haut de versant, les ouvertures de ventilation peuvent être disposées en partie haute de pignons si ceux-ci ne sont pas distants de plus de 12 m.

Lorsque la plus petite dimension des ouvertures de ventilation est supérieure à 20 mm, un grillage à mailles fines peut être disposé pour s'opposer à l'intrusion de petits animaux.

6.7.3.1 Disposition avec, en sous-face des plaques nervurées, un régulateur de condensation

Figure 58 

Tableau 12 

6.7.3.2 Disposition avec, en sous-face des plaques nervurées, un feutre tendu

Figure 59 

Tableau 13