6  Prescriptions concernant les supports

6.1  Nature des supports

Les travaux traités dans le présent document ne sont effectués que sur les supports visés dans la norme NF DTU 25.1 P1-2 (CGM) pour ceux qui sont fournis par le titulaire du marché de plâtrerie et ceux cités ci-après pour les autres.

6.2  Etat des supports

6.2.1  Charges

Il doit être vérifié par le calcul que le support est apte à supporter le poids du plafond et en un point quelconque, une charge ponctuelle de 100 daN sans que sa flèche excède 1/500 de sa portée.

NOTE

La charge ponctuelle est destinée à tenir compte de la présence de pitons de suspension éventuels.

6.2.2  Généralités

L'état des supports doit satisfaire aux prescriptions définies dans les normes DTU les concernant, et aux indications explicitées dans la suite du présent document notamment en ce qui concerne les tolérances de planéité.

6.2.3  Supports continus

L'enduit ne doit être appliqué que sur des supports secs, propres, exempts de suie, bistre, efflorescence, poussière, huile de démoulage.

Les aspérités des joints et balèvres ne doivent pas dépasser le tiers de l'épaisseur de l'enduit.

6.2.4  Supports pour enduits armés

Le présent document fournit les clauses techniques de mise en oeuvre des plafonds constitués par un enduit plâtre exécuté sur des éléments fixés par clouage ou agrafage à un support.

Ces éléments peuvent être :

  • des lattis métalliques ;

  • des lattis en bois.

NOTE

Les éléments en terre cuite fixés à un support suspendu font l'objet de la norme NF DTU 25.231.

6.2.5  Supports de plaques pleines à enduire

La manutention des plaques de plâtre pleines plaque par plaque est généralement effectuée sur chant en évitant d'endommager les plaques de plâtre pleines ou leur parement. Il convient d'éviter, en particulier, le frottement des plaques l'une sur l'autre, la pose des angles par terre...

Les plaques cassées ou fendues ou d'une manière générale présentant des dégradations susceptibles de compromettre la résistance mécanique de l'ouvrage ou la tenue des enduits ne doivent pas être utilisées telles quelles.

La découpe éventuelle des plaques doit être effectuée sans affecter la liaison entre le carton des faces et le coeur en plâtre.

La découpe des plaques de plâtre doit être effectuée de façon telle que, lors de la pose, les plaques soient disposées dans le même sens (longitudinal ou transversal).

L'enduit ne doit être appliqué que sur des supports conformes au NF DTU 25-1 P1-2 (CGM).

6.3  Protection des parties métalliques

Toutes les parties métalliques en contact avec le plâtre doivent être protégées contre la corrosion suivant les prescriptions de la norme NF DTU 25.1 P1-2 (CGM).

La protection par barbotine de ciment n'est admise que pour certains types d'armatures dont les fils ne peuvent être galvanisés, ou pour des protections localisées par exemple d'armatures de béton armé accidentellement apparentes.

6.4  Travaux préparatoires applicables à certains supports

Les documents particuliers du marché indiquent les travaux dus par l'entrepreneur de plâtrerie (voir annexe A du présent document et paragraphe 3.1 du NF DTU 25.1 P2 (CCS)).

6.4.1  Supports présentant des inégalités de surface importantes

6.4.1.1  Inégalités localisées (surcharges locales)

Lorsque le support présente des creux ou inégalités locales accidentelles importantes (> 15 mm), ces défauts sont rattrapés par des surcharges locales exécutées au mortier bâtard, au mortier de plâtre ou au plâtre.

Lorsque les creux ou inégalités locales dépassent 5 cm, ces surcharges s'exécutent au mortier bâtard ou mortier de plâtre avec remplissage en briques, tuileaux, hourdis, ...

Les surcharges sur maçonnerie de plâtre sont exécutées au plâtre ou au mortier de plâtre.

Les surcharges préalables à l'exécution d'enduit au plâtre B7 s'effectuent au mortier de ciment ou mortier bâtard ou au mortier de très haute dureté.

Les dosages à respecter sont :

  • pour le mortier de ciment : 300 à 350 kg de ciment par m3 de sable sec ;

  • pour le mortier bâtard : 350 kg de mélange (2/3 de ciment et 1/3 de chaux) par m3 de sable sec ;

  • pour le mortier de plâtre : 300 à 350 kg de plâtre par m3 de sable sec ;

  • le plâtre seul est gâché dans la proportion d'au moins 100 kg de plâtre B1 pour 80 litres d'eau. Pour le plâtre B7, la quantité d'eau pour 100 kg de plâtre est toujours inférieure à celle prévue pour l'enduit.

Si les surcharges locales sont exécutées au plâtre ou au mortier de plâtre, la quantité du plâtre utilisé doit être celle prévue pour l'enduit proprement dit ou une qualité conférant aux surcharges des performances mécaniques supérieures à celles de l'enduit prévu.

NOTE

Ces travaux précèdent, soit l'exécution de l'enduit, soit l'exécution du dégrossi (voir 6.4.1.2) et s'entendent comme « dégrossis locaux ». Les surcharges peuvent être armées comme indiqué en 6.4.1.2. Ils ont pour but comme les dégrossis, de limiter le risque de fissuration par retrait de séchage qui est d'autant plus élevé que l'épaisseur appliquée est plus forte.

Les dosages indiqués s'entendent pour des ciments Portland de type CEM II 32.5.

6.4.1.2  Inégalités généralisées (dégrossi)

Lorsque le support présente soit du fait de sa nature : maçonnerie de moellon, béton caverneux..., soit du fait d'erreur d'exécution, des faux aplombs, faux équerre, manque de planitude ou autres défauts qui ne puissent être rattrapés par l'enduit lui-même, il est procédé avant application de l'enduit à l'exécution d'une première couche générale de rattrapage ou « dégrossi ».

Le dégrossi est exécuté au mortier de plâtre ou au plâtre seul.

Le dégrossi peut être éventuellement armé au moyen de métal déployé ou grillage métallique (il doit être conforme au NF DTU 25.1 P1-2 (CGM)).

D'autre part, en cas de projection, le dégrossi ne doit pas être exécuté avec du plâtre projeté sauf si la deuxième couche est appliquée sans attendre la prise complète du dégrossi ou si l'adhérence est améliorée par passage au préalable de la règle dentée.

Les dosages à respecter sont ceux indiqués pour les surcharges locales.

NOTE

Cette opération n'est généralement pas indispensable avec les plâtres à projeter qui peuvent le plus souvent s'appliquer en une couche, jusqu'à une épaisseur moyenne de 2,5 cm, moyennant le cas échéant plusieurs passes (voir 7.4.3.2).

Lorsque l'épaisseur à rattraper dépasse localement 2,5 cm, les creux correspondants sont préalablement rattrapés par une surcharge localisée exécutée conformément au paragraphe 7.4.1.1.

6.4.2  Murs en maçonnerie ou en béton

Les murs en maçonnerie ou en béton doivent être conformes aux prescriptions les concernant définies respectivement dans les normes NF DTU 20.1 et NF DTU 23.1.

Lorsque la surface est lisse, il est procédé :

  • soit à un bouchardage suivi d'un dépoussiérage ;

  • soit à l'application d'une barbotine de ciment et sable ou de plâtre et sable additionné d'un adjuvant destiné à assurer son adhérence au support ;

  • soit l'application d'un primaire d'accrochage.

NOTE 1

C'est le cas par exemple des supports en béton compact coulé ou moulé au contact de panneaux métalliques, de contreplaqués ou de feuilles plastiques ; ces précautions ne sont toutefois pas applicables aux poutrelles préfabriquées de planchers à entrevous (voir Note du 6.4.7).

NOTE 2

Ces adjuvants, généralement à base d'acétate ou propionate de vinyle améliorent la tenue de l'enduit dans les conditions normales d'exposition mais, sauf justification apportée par un essai de résistance au feu, il n'est pas possible de se prononcer sur leur efficacité en cas d'incendie.

6.4.3  Cloisons en maçonnerie de petits éléments

Les cloisons en maçonnerie de petits éléments doivent être conformes aux prescriptions les concernant définies dans la norme NF DTU 20.13.

6.4.4  Planchers à poutrelles préfabriquées, à entrevous en béton ou terre cuite

En cas d'exécution en sous face de planchers à poutrelles préfabriquées, à entrevous en béton ou terre cuite doivent être conforme aux règles techniques les concernant.

NOTE

À la date de publication du présent document et dans l'attente d'un DTU, ces ouvrages peuvent faire l'objet d'un DTA 1.

1)

Ou de son équivalent dans les conditions indiquées dans l'avant-propos.

6.4.5  Prédalles préfabriquées

En cas d'exécution en sous face de plancher, à poutrelles préfabriquées, à entrevous en béton ou terre cuite doivent être conforme aux règles techniques les concernant.

NOTE

À la date de publication du présent document et dans l'attente d'un DTU, ces ouvrages peuvent faire l'objet d'un DTA 1.

6.4.6  Supports en éléments de laine de bois

Les éléments en laine de bois (fibragglo) conformes à la norme NF EN 13168 sont des :

  • panneaux en laine de bois ;

  • panneaux composite à base de laine de bois revêtus sur une face d'un isolant en mousse de polystyrène expansé.

Selon la nature des éléments de laine de bois constituant le support, les trois cas suivants sont à distinguer.

6.4.6.1  Eléments de laine de bois à liant ciment

Deux solutions sont possibles :

6.4.6.1.1  Application d'une armature généralisée

Le support est recouvert sur toute sa surface d'un support métallique nervuré (treillis).

Le treillis est déroulé perpendiculairement à la plus grande dimension des panneaux en laine de bois ; il est accroché à ce dernier à l'aide de clous ou agrafes galvanisés disposés suivant un réseau à mailles carrées de 50 cm environ.

Les treillis successifs sont posés en respectant un recouvrement latéral de 10 cm au moins ; ils doivent déborder de 15 cm au moins sur les supports de nature différente éventuellement adjacents et être ancrés dans ces supports ; les raccords entre treillis doivent être décalés par rapport aux joints entre plaques.

Le treillis doit être légèrement tendu de façon à présenter une surface sensiblement plane, en tout point écartée du support d'au moins 4 mm. Le treillis peut être remplacé par un support métallique déployé.

En cas d'emploi de treillis métallique avec papier paraffiné, l'enduit doit être considéré comme un ouvrage indépendant du support en panneau de laine de bois.

6.4.6.1.2  Application d'un gobetis en mortier de ciment

L'application d'un gobetis en mortier de ciment est complétée par une armature localisée au droit des joints entre éléments.

Préalablement à l'application du gobetis, il doit être réalisé une première passe du gobetis appliquée aux joints de panneaux, aux raccordements avec les autres matériaux ou éléments de construction le cas échéant adjacents, ainsi qu'aux angles et aux arêtes.

Une armature constituée par un treillis métallique est appliquée sur le mortier frais.

Elle est fixée par agrafes ou crampons protégés contre la corrosion.

Le gobetis proprement dit (mortier de sable 0,25/3,15 et de ciment CEM II 52.5) est appliqué en épaisseur de 5 mm environ.

6.4.6.2  Eléments de laine de bois à liant plâtre

Dans ce cas, préalablement à l'application de l'enduit et après dégrossis au plâtre fort, une armature localisée est, comme indiqué au 6.4.6.1.2, mise en place aux joints de panneaux, aux raccordements avec les autres matériaux ou éléments de construction le cas échéant adjacents ainsi qu'aux angles et aux arêtes.

NOTE

Un « plâtre fort » est un plâtre gâché serré dans la proportion d'au moins 100 kg de plâtre pour 80 litres d'eau.

6.4.6.3  Eléments de laine de bois à liant magnésien

Dans ce cas, il est obligatoirement appliqué un gobetis avec armature localisée comme indiqué au 6.4.6.1.2.

6.4.7  Supports de natures différentes juxtaposés

Un grillage formant armature est appliqué à chaque jonction en débordant de part et d'autre d'au moins 15 cm.

Ce grillage ne doit pas être plaqué contre le support ; il doit être fixé de chaque côté par clouage, tamponnage ou gobetage.

Lorsque le support est simplement interrompu par un élément de faible largeur, inférieure à 10 cm, et de matériau de nature différente (jambage ou poteau, par exemple) un papier fort doit être disposé entre cet élément et l'enduit armé.

NOTE

Ces dispositions ont pour but de limiter le risque de fissuration au droit de la discontinuité du support ; elles ne visent pas le cas des planchers à poutrelles et corps creux pour lesquels la discontinuité reste de faible largeur et les mouvements différentiels limités du fait que l'entraxe ne dépasse pas 1 m et que les matériaux présentent des caractéristiques de variations dimensionnelles hygrothermiques voisines.

6.4.8  Plaques de plâtre pleines à enduire

Les plaques sont posées non jointives.

Les plaques sont fixées ou suspendues au support. (Joints entre plaques sont bouchés par bourrage au plâtre avant exécution de l'enduit) voir NF DTU 25-1 P1-2 (CGM).

6.4.8.1  Généralités

Les plafonds en plaques de plâtre fixées ne peuvent être exécutés que sous des supports satisfaisant aux conditions ci-dessous.

NOTE

Les supports béton, bois ou métalliques sont généralement exécutés par des ouvriers d'un autre corps d'état que celui des poseurs de plaques. Toutefois ceux-ci peuvent aussi exécuter ces ouvrages. C'est pourquoi ces prescriptions ont été insérées dans le présent document.

6.4.8.2  Conditions imposées aux supports suivant leur nature
6.4.8.2.1  Support en bois

L'entraxe des solives est déterminé par les dimensions des plaques 0,40 m ou 0,50 m maximum.

Lorsque l'entraxe des solives ne concorde pas avec la dimension des éléments à mettre en place, un faux solivage peut être exécuté perpendiculairement à l'axe des solives du support.

NOTE

Cela peut se produire lorsque le plafond doit être exécuté sur un support ancien, primitivement non prévu pour ce type de plafond. Ce faux solivage permet ainsi l'adaptation précise des plaques au support.

La section des solives ou des lattes à mettre en oeuvre dépend de l'entraxe des solives du support, mais leur largeur est au minimum de 75 mm. L'entraxe des solives ou des lattes mises en place est le même que celui des solives du support (voir ci-dessus).

6.4.8.2.2  Support en béton armé — Planchers nervurés

Dans le cas d'un plancher nervuré, des tasseaux bois sont ancrés en sous-face des nervures.

L'ancrage des tasseaux dans le béton doit être assuré par un lardis de clous à bateau de longueur suffisante et le tasseau ne doit présenter aucun point de contact avec des armatures de la nervure.

NOTE 1

Le lardage est l'enfoncement des clous dans le bois, dans des directions diverses.

Pour une conservation efficace, le bois des tasseaux doit subir avant pose un traitement fongicide.

La section des tasseaux doit permettre la largeur d'appui des plaques précisée au paragraphe 6.4.8.2.1.

L'entraxe des nervures est celui indiqué au paragraphe 6.4.8.2.1.

Lorsque l'entraxe des nervures ne concorde pas avec la dimension des éléments à mettre en place, un faux-solivage peut être exécuté, perpendiculairement à l'axe des nervures. La section des solives ou lattes dépend de l'entraxe des nervures mais leur largeur est celle précisée au paragraphe 6.4.8.2.1.

NOTE 2

L'exécution de ce faux solivage permet ainsi l'adaptation précise des plaques au support.

L'entraxe des solives ou des lattes est celui indiqué au paragraphe 6.4.8.2.1.

La fixation des solives aux hourdis en terre cuite ou en béton formant remplissage entre les nervures du support est proscrite.

6.4.8.2.3  Supports métalliques

Les supports métalliques doivent être protégés contre la corrosion.

Pour permettre la fixation des plaques, un apport de bois est généralement nécessaire sous forme de fourrures, contre-lattes, chevrons, etc., dont la largeur minimum est celle indiquée au paragraphe 6.4.8.2.1.

Cet apport n'est pas nécessaire lorsque les profilés spéciaux permettent de clouer ou visser directement les plaques.

L'entraxe des nervures est celui indiqué au paragraphe 6.4.8.2.1.

NOTE

L'exécution de ce faux solivage permet ainsi l'adaptation précise des plaques au support.

Lorsque l'entraxe des solives ne concorde pas avec la dimension des éléments à mettre en place, un faux solivage peut être exécuté, perpendiculairement à l'axe des nervures. La section des solives ou des lattes dépend de l'entraxe des nervures métalliques, mais leur largeur est celle indiquée au paragraphe 6.4.8.2.1.

L'entraxe des solives ou des lattes est celui indiqué au paragraphe 6.4.8.2.1.

6.4.9  Prescriptions concernant la mise en oeuvre et le mode d'exécution

Les prescriptions suivantes s'entendent pour un support plan dont l'écart de planéité mesuré à la règle de 1 m promenée en tous sens n'excède pas 5 mm.

Le taux d'humidité des plaques, au moment de leur mise en oeuvre, ne doit pas dépasser 10 % en poids.

Les plaques à enduire sont mises en place à joints transversaux alternés. Le grand côté est perpendiculaire aux solives. Un intervalle de 5 à 20 mm est ménagé entre les plaques.

Elles sont clouées ou vissées sur le support, directement ou par l'intermédiaire de fourrures (cas de solives métalliques ou en béton armé).

Les bords transversaux de la plaque doivent toujours être cloués ou vissés à un support. La largeur d'appui est au minimum de 35 mm afin de permettre l'enfoncement des clous ou des vis à 15 mm du bord des plaques au minimum.

Figure 1  Fixation des plaques

L'espacement des clous ou des vis le long du bord de la plaque ne doit pas dépasser 20 cm.

NOTE

L'espacement des clous ou des vis est en général de 10 cm.

La largeur des joints est comprise entre 5 et 20 mm. Lorsqu'ils ne dépassent pas 10 mm, ils peuvent être obturés au moyen d'une bande de calicot collée. De 10 à 20 mm, il est procédé au préalable à un bourrage au plâtre lors de l'exécution de la couche de dégrossissage.

6.4.10  Lattis métalliques

6.4.10.1  Placement

Les dispositions doivent être respectées :

  • placer le lattis avec l'ouverture des nervures du côté à enduire ;

  • disposer les feuilles en quinconce ;

  • commencer par une feuille complète et la suivante par une demi-feuille ;

  • les feuilles doivent toujours être placées dans le sens de la longueur, perpendiculairement aux supports ;

    NOTE

    la découpe s'effectue généralement à l'aide d'une disqueuse.

6.4.10.2  Assemblage

Aux endroits de superposition (extrémités longitudinales) l'enduit doit enrober le lattis de la feuille recouverte. Une première feuille doit être mise en place, le papier de la seconde feuille doit être enlevé sur la zone de recouvrement (5 cm sur un support et 10 cm entre les supports). Toutes les nervures principales qui se superposent à cet endroit doivent être doublement serties.

Aux extrémités latérales qui se terminent par une nervure principale il n'est pas nécessaire de réaliser un recouvrement. Les nervures s'emboîtent les unes dans les autres et sont serties tous les 20 cm de part et d'autre de la nervure.

6.4.10.3  Fixation

La fixation sur le support s'effectue par agrafage avec des agrafes en forme de U de 25 x 30 mm. La pression de l'agrafeuse doit être réglée de façon à ne laisser que quelques millimètres de jeu entre le lattis et le support. Une agrafe est disposée à chaque croisement entre une nervure principale et un support (contre lattage en bois).