4 Matériaux et matériels

La couche d'enrobage telle que décrite au paragraphe 4.1 et la couche désolidarisée pour les planchers chauffants de type C telle que décrite au paragraphe 4.2 doivent avoir une conductivité thermique supérieure ou égale à 1,2 W/m.K (Watt/mètre.Kelvin).

Le présent document ne vise pas l'utilisation de bétons légers tels que définis dans la norme NF EN 206-1.

NOTE

Les ouvrages réalisés conformément aux prescriptions des paragraphes 4.1 et 4.2 satisfont à cette spécification de conductivité thermique.

4.1 Matériaux d'enrobage

Pour les dalles chauffantes, les différents types suivants sont considérés (voir EN 1264-1 :1997, 3.11) :

  • Type A - Eléments chauffants dans la dalle ;

  • Type C - Eléments chauffants dans la couche d'enrobage, sur laquelle la dalle est réalisée avec une double couche de désolidarisation.

(§ 4.2.8.1 Types de dalle - NF EN 1264-4)

Les dalles à base d'anhydrite et en ciment utilisées comme couche d'enrobage doivent être adaptées à l'objectif et conditionnées de façon à satisfaire aux exigences pour le revêtement des sols.

Toute laitance doit être débarrassée.

Lorsque des planchers chauffants de type C tels que définies en 4.2.8.1 sont utilisés, la couche d'enrobage doit consister en une dalle de ciment possédant une résistance à la compression de 20 N/mm² après 28 jours.

En raison du revêtement minimal des éléments chauffants, les couches d'enrobage de type C ont tendance à se fissurer avec le retrait. De façon générale, cependant, cela n'affecte pas leur efficacité.

(§ 4.2.8.2 Couche d'enrobage - NF EN 1264-4)

La couche d'enrobage est :

  • soit la " dalle " des planchers de type A au sens de la NF EN 1264-4,

  • soit la " couche de nivellement " du plancher de type C au sens de la NF EN 1264-4.

NOTE

La " couche de nivellement " n'est pas un ravoirage.

Dans tous les cas, le matériau d'enrobage des éléments chauffants est constitué :

  • soit d'un béton prêt à l'emploi conforme à la norme NF EN 206-1 et à son annexe nationale et présentant les caractéristiques suivantes :

    • être classé au moins C20/25 selon la norme NF EN 206-1 (20 N/mm² en compression, sur cylindre de 16 × 32 cm),

    • avoir une consistance minimale mesurée par essai d'affaissement, obtenue au moyen d'un plastifiant ou super plastifiant conforme à la norme NF EN 934.2 et compatible avec la nature des tubes,

    • utiliser des granulats naturels conformes aux spécifications de la norme XP P 18-545 et NF EN 12620. La dimension nominale supérieure du plus gros granulat (Dmax) est limitée à 16 mm.

  • soit d'un béton fabriqué sur chantier constitué :

    • d'un ciment conforme à la norme NF EN 197-1 de type CEM I, CEM II, CEM III, CEM IV ou CEM V et de classe de résistance 32,5 N ou 32,5 R ou 42,5 N ou 42,5 R dosé à 350 kg/m³ de béton,

    • avec incorporation d'un plastifiant conforme à la norme NF EN 934.2 et compatible avec la nature des tubes,

    • de granulats conformes à la norme XP P 18-545 et NF EN 12620), la dimension du plus gros granulat étant limitée à 16 mm,

    • d'eau de gâchage conforme à la norme XP P 18-303.

L'enrobage peut également être réalisé par un mortier pour chape fluide à base de ciment ou de sulfate de calcium prêt à l'emploi ou prêt à gâcher, conforme à la norme NF EN 13813 et faisant l'objet d'un Document Technique d'Application1 visant son emploi en plancher chauffant à eau basse température,

1)

Ou son équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos.

NOTE 1

Un mortier fluide présente selon la norme NF EN 13813 un étalement supérieur ou égal à 220 mm.

NOTE 2 A la date de rédaction du présent document, les procédés de chapes fluides ne disposent pas encore de Document Technique d'Application1, mais relèvent de la procédure d'Avis Technique1.

NOTE 3 L'emploi des chapes à base de sulfate de calcium est limité aux locaux classés au plus E2, définis dans le classement UPEC des locaux.

4.2 Constituants de la couche désolidarisée pour les planchers chauffants de type C

Pour les planchers chauffants de type C, la couche désolidarisée est dissociée de la couche d'enrobage décrite ci-dessus par une double couche de désolidarisation. Cette couche désolidarisée peut être constituée :

  • des mêmes constituants que ceux de la couche d'enrobage tels que décrits au paragraphe 4.1 du présent document,

  • d'un mortier de scellement tel que défini par la norme NF P 61-202 (Référence DTU 52.1),

  • d'un mortier tel que défini par la norme NF P 14-201 (Référence DTU 26.2),

  • de tout autre procédé possédant un Avis Technique1 ou un Document Technique d'Application1 favorable pour cet emploi.

La double couche de désolidarisation est constitué de :

  • 2 films de polyéthylène de 150 µm d'épaisseur minimale chacun,

  • 1 non tissé synthétique de 160 g/m² minimum posé sur un film de polyéthylène de 150 µm d'épaisseur minimale,

  • tout autre dispositif faisant l'objet d'un Avis Technique 1) favorable pour cet emploi.

4.3 Armatures ou systèmes limitant la fissuration

L'armature doit être conforme aux normes applicables. Il convient d'utiliser les Normes nationales en vigueur en attendant la mise à disposition d'une Norme européenne.

(§ 4.2.8.3 Armature - NF EN 1264-4)

Les armatures pour béton armé et armatures industrielles pour le béton doivent être conformes aux spécifications de la norme NF A 35-027.

Les armatures visées par ce présent document sont généralement désignées " quadrillage anti-retrait ".

D'autres systèmes limitant la fissuration et faisant l'objet d'un Avis Technique2 favorable avec l'application " plancher chauffant " sont les seuls admis.

2)

Ou son équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos.

4.3.1 Cas des planchers de type A

Le quadrillage limitant la fissuration doit avoir :

  • soit une maille maximale de 50 × 50 mm et une masse minimale de 650 g/m²,

  • soit une maille maximale de 100 × 100 mm et une masse minimale de 1000 g/m²,

NOTE

Par exemple, le treillis soudé 1,4 mm × 1,8 mm en mailles de 50 × 50 pèse environ 670 g/m².

4.3.2 Cas des planchers de type C

Le quadrillage limitant la fissuration est constitué d'un treillis soudé de maille maximale 100 × 100 mm et de masse minimale 325 g/m².

4.4 Isolants

4.4.1 Sous-couches isolantes

La norme NF EN 1264-4 impose des valeurs minimales de résistance thermique d'isolants en fonction des conditions thermiques sous la structure du plancher chauffant apportées soit par :

  • la résistance thermique d'un seul isolant de désolidarisation,

  • la somme des résistances thermiques de tous les isolants de la paroi.

Par ailleurs, la réglementation thermique impose des valeurs de coefficient de transmission thermique maximales ou des valeurs de résistance thermique minimales suivant les cas (garde-fous).

On se référera à l'annexe C pour le choix des résistances thermiques des isolants de la paroi, en fonction de la configuration sous la dalle support.

Dans les deux cas cités ci-dessus, on respectera toujours une valeur minimale.

Ces valeurs peuvent être apportées par la somme de tous les isolants de la paroi en respectant toujours une valeur minimale de résistance thermique de l'isolant flottant (1 ou 2 isolants superposés) de 0,75 m².K/W.

4.4.1.1 Cas des planchers de type A

Pour les planchers de type A, les isolants doivent être de classe SC1 a ou b ou SC2 a au sens du paragraphe 4.2 de la norme NF P 61-203 (Référence DTU 26.2/52.1).

Dans le cas d'une seule couche, l'isolant doit être de plus de classe Ch.

Dans le cas de superposition de panneaux, se référer à la norme NF P 61-203 § 7.2 qui précise les règles de superposition et les exigences par rapport au critère Ch.

NOTE 1

La norme NF P 61-203 (Référence DTU 26.2/52.1) prévoit d'autres caractéristiques pour les isolants (A pour acoustique par exemple).

NOTE 2 Les isolants à plots certifiés CSTBat et les isolants certifiés ACERMI ou leur équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos, valent la preuve de la conformité du produit aux exigences.

Cette prescription a pour but d'interdire l'emploi d'isolants trop compressibles qui pourrait entraîner des ruptures de la dalle.

4.4.1.2 Cas des planchers de type C

Pour les planchers de type C, les isolants doivent être de classe SC1 a Ch ou SC1 b Ch.

La superposition de sous-couche est alors interdite puisqu'elle entraînerait un classement SC2

NOTE 1

La norme NF P 61-203 (Référence DTU 26.2/52.1) prévoit d'autres caractéristiques pour les isolants (A pour acoustique par exemple).

NOTE 2 Les isolants à plots certifiés CSTBat et les isolants certifiés ACERMI SC1 a Ch ou SC1 b Ch ou leur équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos, valent la preuve de la conformité du produit aux exigences.

4.4.2 Bande d'isolation périphérique

La bande d'isolation périphérique doit aller du plancher support jusqu'à la surface finie du plancher et permettre un mouvement de la dalle d'au moins 5 mm.

(§ 4.2.2.2 Bande d'isolation périphérique - NF EN 1264-4

La bande d'isolation périphérique doit être réalisée en matériaux résilients d'épaisseur minimale 5mm.

NOTE

Cette prescription est conforme au paragraphe 4.3 de la norme NF P 61-203 qui précise de plus que la bande d'isolation peut comporter un rabat destiné à éviter la pénétration de laitance.

4.5 Eléments de chauffage

4.5.1 Tubes

4.5.1.1 Tubes en matériau de synthèse

Les dimensions des canalisations en matière plastique doivent être conformes aux exigences des Normes européennes suivantes :

  • PE-X prEN ISO 15875-1 :2001 ;

  • PB prEN ISO 15876-1 :2001 ;

  • PP prEN ISO 15874-1 :2001.

Les épaisseurs minimum pour les parois des tubes sont calculées comme suit :

  1. calculer l'épaisseur de paroi minimum en accord avec ces normes européennes dans les conditions suivantes :

    • conditions de service : Classe 4 en conformité avec, respectivement, le prEN ISO 15875-1 :2001, article 4, le prEN ISO 15876-1 :2001, article 4, et le prEN ISO 15874-1 :2001, article 4 ;

    • pression de service :4 bar ;

    • durée de vie :50 ans ;

  2. une exigence particulière est requise pour l'épaisseur minimum de paroi, qui doit respecter :

    • D12 mm s R,min = 1,1 mm ;

    • 12 mm < D16 mm s R,min = 1,5 mm ;

    • D > 16 mm s R,min = 1,9 mm.

Les dimensions ci-avant sont applicables aux canalisations de base conformes au prEN ISO 15875 :2001, au prEN ISO 15876 :2001 et au prEN ISO 15874 :2001 sans barrière.

Des mesures doivent être prises pour protéger le système contre la corrosion.

(§ 4.2.5.1 Canalisations en matière plastique - NF EN 1264-4)

Les tubes doivent :

  • être conformes aux normes :

  • bénéficier d'un Avis technique3 pour l'emploi plancher chauffant,

    3)

    Ou son équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos.

  • être de dimensions comprises entre 12 × 1,1 et 25 × 2,3.

4.5.1.2 Tubes en cuivre

Les canalisations cuivre doivent répondre aux prescriptions de l'EN 1057 :1996 (tubes) et de l'EN 1254 (raccords).

La dureté préférentielle est recuit R220 (voir l'EN 1057 :1996, article 4).

(§ 4.2.5.2 Canalisation cuivre - NF EN 1264-4)

Les tubes doivent :

  • soit être conformes aux normes NF EN 1057 ou NF EN 13 349,

    NOTE 1

    La marque NF, ou son équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos, vaut la preuve de la conformité du produit aux exigences.

  • soit bénéficier d'un Avis Technique3 pour l'emploi plancher chauffant,

    et être de dimensions comprises entre 10 × 0,6 et 20 × 2.

    NOTE 2

    Dimensions recommandées : 10 × 0,6 ; 12 × 0,7 ; 14 × 0,8 ; 14 × 2 ; 16 × 2 ; 20 × 2.

4.5.2 Raccords

4.5.2.1 Raccordement sur les tubes en matériau de synthèse

Les raccords doivent :

  • être conformes aux normes :

  • bénéficier d'un Avis Technique4 favorable pour l'emploi plancher chauffant.

    4)

    Ou son équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos.

4.5.2.2 Raccordement sur des tubes en cuivre

Les raccords utilisés doivent être conformes à la norme NF EN 1254 ou être titulaires d'un Avis Technique4 pour l'emploi plancher chauffant.

4.5.2.3 Autres raccordements

Les raccords utilisés doivent être conformes aux normes en vigueur.

4.5.3 Accessoires de fixation et de mise en place des tubes

Les accessoires de fixation et de mise en place des tubes doivent être tels que :

  • ils permettent un bon maintien du tube,

  • ils ne risquent pas de détériorer les tubes. Les ligatures métalliques sont à exclure pour les tubes en matériau de synthèse,

  • ils permettent de réaliser les pas définis par le calcul,

    NOTE

    Peuvent être par exemple utilisés :

    • Clips ou liens plastifiés sur un treillis. Ce treillis peut être le treillis d'armature de la dalle ou un treillis spécifique pour la fixation du tube en dalle,

    • Cavaliers, clips, lyres fixés directement sur l'isolant,

    • Isolants préformés permettant la fixation du tube (plots, etc.).

4.5.4 Fluide caloporteur

Le fluide caloporteur utilisé doit être compatible avec l'ensemble des matériaux constitutifs de l'installation.

NOTE 1

Un circuit de chauffage par le sol comporte, outre le tube, différents éléments tels que générateurs, tubes de liaison, raccords, robinetterie, etc.

Il est nécessaire de s'assurer auprès du fabricant d'antigel ou d'additifs qu'il n'y a pas incompatibilité de son produit avec les matériaux employés.

Le liquide caloporteur est choisi en respectant les dispositions du décret du 20 décembre 2001.

NOTE 2

Dans le cas de production d'eau chaude sanitaire par simple échange avec le fluide caloporteur, ce dernier doit avoir reçu un avis favorable du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France. Ceux-ci font l'objet de listes établies par le Ministère de la Santé, publiées au Journal Officiel.

4.6 Revêtements de sol

La résistance thermique du revêtement de sol doit être prise en compte dans les calculs.

(§ 4.5 Revêtement de sol - NF EN 1264-4)

4.6.1 Généralité

La résistance thermique des revêtements de sol, y compris leur éventuelle couche de désolidarisation associée (sous couche acoustique par exemple) ne doit pas dépasser 0,15 m².K./W.

NOTE 1

La nature du revêtement de sol influe sur la puissance thermique émise par le plancher. Cette prescription a pour but de favoriser l'émission haute du plancher.

La nature, le type et la résistance thermique du revêtement de sol sont indiqués dans les Documents Particuliers du Marché. En l'absence de précisions sur ces données, les calculs sont faits avec la valeur de 0,15 m².K/W. L'attention est attirée sur le fait que ce choix s'il va dans le sens de la sécurité de fonctionnement, entraîne généralement un surdimensionnement des installations.

NOTE 2 Dans le cas de planchers chauffants de type C, le calcul de la résistance thermique du revêtement de sol doit prendre en compte le revêtement de sol, la double couche de désolidarisation et la couche désolidarisée (voir Annexe A).

4.6.2 Carreaux céramiques, ou analogues collés au moyen de mortiers-colles

Les matériaux visés au présent article (carreaux céramiques, pierres naturelles, pâtes de verre et émaux, etc.) et leurs produits de liaisonnement (mortiers-colles) doivent être conformes aux normes les concernant et répondre aux dispositions particulières telles que définies dans le Cahier des Prescriptions Techniques " Revêtements de sols intérieurs et extérieurs en carreaux céramiques ou analogues collés au moyen de mortiers-colles " pour les locaux P3 en travaux neufs et dans le Cahier des Prescriptions Techniques " Revêtements de sols intérieurs et extérieurs en carreaux céramiques ou analogues collés au moyen de mortiers-colles " pour les locaux P3 en rénovation.

4.6.3 Revêtements de sol scellés

Les matériaux visés au présent paragraphe (carreaux céramiques, pierres naturelles, pâtes de verre et émaux, etc.) et leurs produits de scellement doivent être conformes aux normes les concernant et répondre aux dispositions particulières telles que définies dans la norme NF P 61-202-1 (Référence DTU 52.1).

Conformément à la norme NF P 61-202 (Référence DTU 52.1), aucune canalisation ne doit être incorporée dans le mortier de scellement. De ce fait, le mortier de scellement ne doit pas servir de couche d'enrobage aux canalisations du plancher chauffant.

Suivant la terminologie employée dans l'Annexe A, le terme " revêtement de sol " désigne :

  • en plancher de type A : les carreaux céramiques ou assimilés + le mortier de scellement + le cas échéant, une couche de désolidarisation,

  • en plancher de type C : uniquement les carreaux céramiques ou assimilés, la couche désolidarisée étant obligatoirement le mortier de scellement.

4.6.4 Revêtements textiles

Les matériaux visés au présent article (revêtements de sol textiles avec et sans velours,...), leurs produits de collage, et les éventuels produits de préparation de sol (produits de ragréage, de lissages, primaires,...) doivent être conformes aux normes les concernant et répondre aux dispositions particulières telles que définies dans la norme NF P 62-202-1 (Référence DTU 53.1) et dans le Cahier des Prescriptions Techniques " Exécution des enduits de préparation de sol intérieur pour la pose des revêtement de sol ".

4.6.5 Revêtements plastiques

Les matériaux visés au présent article, leurs produits de collage, et les éventuels produits de préparation de sol (produits de ragréage, de lissages, primaires,...) doivent être conformes aux normes les concernant et répondre aux dispositions particulières telles que définies dans la norme NF P 62-203-1 (Référence DTU 53.2) et dans le Cahier des Prescriptions Techniques " Exécution des enduits de préparation de sol intérieur pour la pose des revêtement de sol ".

4.6.6 Parquets et revêtements de sol contrecollés à parement bois en pose flottante

Les matériaux visés au présent article, et les éventuels produits de préparation de sol (produits de ragréage,...) doivent être conformes aux normes les concernant et répondre aux dispositions particulières telles que définies dans la norme NF P 63-204-1(Référence DTU 51.11) " Pose flottante des parquets et revêtements de sol contrecollés à parement bois - Partie 1 : Cahier des clauses Techniques " et dans le Cahier des Prescriptions Techniques " Exécution des enduits de préparation de sol intérieur pour la pose des revêtement de sol ".

4.6.7 Parquets collés

Les matériaux visés au présent article, leurs produits de collage, et les éventuels produits de préparation de sol (produits de lissage,...) doivent être conformes aux normes les concernant et répondre aux dispositions particulières telles que définies dans la norme NF P 63-202-1(Référence DTU 51.2) et dans le Cahier des Prescriptions Techniques " Exécution des enduits de préparation de sol intérieur pour la pose des revêtement de sol ".

4.6.8 Revêtements de sol stratifiés

Les revêtements de sols stratifiés et leurs sous couches de désolidarisation associées doivent avoir fait l'objet d'un Avis Technique5 favorable pour l'emploi sur plancher chauffant.

5)

Ou son équivalent dans les conditions indiquées à l'avant-propos.

4.6.9 Planchers en bois ou à base de bois

Les matériaux visés au présent paragraphe doivent être conformes aux normes les concernant et répondre aux dispositions telles que définies dans la norme NF P63-203-1.

4.6.10 Autres revêtements

Tous autres matériaux de revêtement et leurs produits de liaisonnement associés, autres que ceux énumérés ci-dessus doivent bénéficier d'un Avis Technique5 favorable pour l'emploi sur plancher chauffant.