5  Prescriptions relatives à l'exécution

5.1  Conditions de stockage sur chantier

Les lames de parquets approvisionnées doivent être placées à l'abri des intempéries et mises en dépôt dans des locaux clos, couverts, hors d'eau, hors d'air, sécurisés, propres, parfaitement secs et ventilés, non sujets aux condensations de vapeur d'eau et chauffés impérativement en saison froide.

NOTE

Un local chauffé ou climatisé a usuellement une humidité relative entre 40 % et 60 % et une température comprise entre 15 °C et 25 °C (voir Annexe C).

A défaut d'indication du fournisseur ou du fabricant de parquet les paquets de lames doivent rester colisés afin d'éviter leur déformation pendant leur période de stabilisation.

L'atmosphère du local de stockage doit être stabilisée à des conditions hygrothermiques proches de celles des locaux de destination.

Pour les parquets massifs bruts il convient d'effectuer la mise en oeuvre le plus rapidement possible après la livraison du parquet.

5.2  Supports à base de liant hydrauliques

5.2.1  Chapes ou dalles rapportées

Le présent document vise la mise en oeuvre des parquets sur chapes ou dalles adhérentes, désolidarisées ou flottantes exécutées selon la norme NF DTU 26.2.

5.2.2  Dallages en béton

Le présent document vise la mise en oeuvre des parquets sur dallages en béton exécutés selon la norme NF DTU 13.3.

Le présent document ne vise pas la mise en oeuvre directe sur dallages non armés.

5.2.3  Planchers en béton

Le présent document vise la mise en oeuvre des parquets sur planchers en béton exécutés selon les normes NF DTU 21, NF DTU 23.2 ou NF DTU 23.4.

5.2.4  Planchers chauffants

5.2.4.1  Sols chauffants hydrauliques

Le présent document vise les ouvrages de planchers chauffants avec dalle désolidarisée isolée, de type A ou C tels que décrits dans la norme NF EN 1264-1 ainsi que dans le NF DTU 65.14 P1-1, conçus et réalisés conformément à ces normes.

L'ensemble des dispositions du NF DTU 65.14 doivent être respectées, notamment une première mise en chauffe doit avoir été exécutée.

NOTE

Pour une bonne exploitation du dispositif de chauffage par le sol il convient de se référer au CCS du présent DTU (voir clause 4.2 CCS).

5.2.4.2  Sols chauffants rafraîchissants hydrauliques

Les sols chauffants rafraîchissants doivent, en plus des dispositions du 5.2.4.1, avoir été conçus et exécutés conformément au Cahier CSTB n° 3164 « Plancher réversibles à eau basse température - cahier des prescriptions techniques sur la conception et la mise en oeuvre ».

5.2.4.3  Sols chauffants électriques

Sont visés les planchers chauffants avec câbles électriques enrobés dans le béton.

Le présent NF DTU vise la mise en oeuvre des parquets :

  • sur planchers rayonnants électriques (PRE) conforme à la norme NF DTU 65.7 ;

  • avec ouvrage de recouvrement tel que la masse surfacique du système ouvrage de recouvrement et parquet associé soit limitée à 160 kg/m2.

Pour les planchers rayonnants électriques, réalisés à partir d'un élément chauffant constitué d'un câble chauffant relevant de la norme NF C 32-333 ou de la norme CEI 60800 et planchers rayonnants électriques régulé par un thermostat d'ambiance, il convient de se reporter au Cahier CSTB n° 3606 « Chauffage par plancher rayonnant électrique - Cahier des prescriptions techniques communes » CPT PRE et aux avis techniques du procédé pour vérifier leur compatibilité avec le parquet à mettre en oeuvre.

NOTE

Il existe une étude FCBA - CSTB -parquetfrancais.org "Compatibilité des parquets sur sol chauffant et sur sol chauffant rafraichissant" démontrant que les PRE sous avis technique sont compatibles avec les parquets décrits au tableau 1 du NF DTU 51.2 P1-2 (CGM) lorsqu'ils répondent aux limites de puissance surfacique suivantes :

  • ≤ 94 W/m2, si Rplancher est inférieur à 2,5 m2K/W ;

  • ≤ 86 W/m2, si Rplancher est inférieur à 5 m2K/W ;

  • Rplancher étant la résistance thermique déclarée rapportée sur le plancher.

5.2.5  Autres supports

Les parquets peuvent être mis en oeuvre sur des planchers rayonnants électriques sous certaines conditions.

NOTE 1

Les conditions de mise en oeuvre se trouvent dans le e-cahier du CSTB N°3606.

Les parquets peuvent être mis en oeuvre sur des planchers rafraîchissants sous certaines conditions.

NOTE 2

Les conditions de mise en oeuvre se trouvent dans le cahier du CSTB N°3164.

5.2.6  Exigences relatives à ces supports

5.2.6.1  Généralité

Avant de commencer les travaux, la conformité des tolérances des supports tels que définies par les NF DTU concernés (notamment les tolérances de planéité, d'humidité etc.) doit être vérifiée.

NOTE 1

Ces tolérances s'appliquent indépendamment du mode de mise en oeuvre des parquets.

NOTE 2

Quand le parquet est mis en oeuvre, le support est dit accepté.

Le support doit être plan, propre, sain, normalement poreux et débarrassé de toute plaque de laitance. Il ne doit y avoir en surface ni pulvérulence, ni faïençage, ni croûte.

NOTE 3

Le surfaçage à l'hélicoptère ne permet pas d'obtenir cette qualité.

Le positionnement géométrique de ce support est cohérent avec l'ouvrage attendu et le niveau de référence autrement appelé trait de niveau tel que défini dans les NF DTU 20.1 et NF DTU 21. Ces textes précisent la définition du niveau de référence ainsi que les corps d'état responsables de sa création et de sa maintenance jusqu'à la finition dudit bâtiment.

NOTE 4

Le trait de niveau correspond traditionnellement au niveau du sol fini plus 1,00 m.

Il doit être vérifié qu'une des solutions techniques décrites ci-après est inscrite dans les DPM (Documents Particuliers du Marché) :

  • soit une chape désolidarisée (chape rapportée) assurant la fonction d'une barrière anticapillaire en dessous et en périphérie avec une finition de surface lisse, fine et régulière (voir NF P 18-201 (Référence NF DTU 21) et NF DTU 26.2). Exemple de barrière anticapillaire : un film polyéthylène d'une épaisseur nominale de 200 μm, les lès doivent se recouvrir de 20 cm minimum et être rendus solidaires par application d'une bande autocollante plastifiée d'au moins 5 cm de large ;

  • soit la pose du revêtement sur un procédé de barrière adhérente ;

  • sinon se reporter au NF DTU 51.2-P2 (CCS).

5.2.6.2  Acceptation du support

Le taux d'humidité des supports est vérifié notamment dans le cas des supports bétons dans les limites suivantes :

  • 3 % d'humidité vérifiée à l'aide d'une bombe au carbure avec des prélèvements issus d'un trou d'au moins 4 cm de profondeur (voir l'Annexe B) ;

  • 0,5 % d'humidité vérifiée à l'aide d'une bombe au carbure avec des prélèvements issus d'un trou d'une profondeur de l'épaisseur de la chape (voir l'Annexe B).

Le taux d'humidité des supports est vérifié notamment dans le cas des supports bois dans les limites suivantes :

  • 12 % d'humidité estimée à l'aide d'un humidimètre à pointe.

5.2.6.3  Planéité

L'exigence de planéité permettant au support de recevoir un parquet collé est de 5 mm sous une règle de 2 m et 1 mm sous le réglet de 0,20 m. Lorsque cette exigence est respectée, le collage direct est admis.

Le Tableau 1 précise les ouvrages complémentaires éventuels pour satisfaire cette exigence.

Tableau 1  Adéquation entre support et parquet

5.2.6.4  Cohésion

Le support doit présenter en tout point une cohésion telle qu'un grattage superficiel avec un objet métallique ne doit entraîner ni poussière, ni grains, ni écailles.

La cohésion du support doit être telle que l'effort de rupture en traction perpendiculaire soit supérieur ou égal à 0,5 MPa. Dans le cas particulier des parquets massifs de largeur supérieure à 120 mm : 0,8 MPa pour les chapes et les enduits de sol et 1 MPa pour les sols béton.

NOTE 1

Il est possible de procéder à une mesure de la cohésion superficielle du support selon l'annexe D du présent DTU.

Il ne doit présenter en surface aucune zone s'opposant à l'adhérence de la colle.

NOTE 2

Il doit donc avoir été protégé des projections de corps gras, de plâtre et de peinture.

5.2.6.5  Disposition relative aux risques de remontées d'humidité

Les dallages, les planchers sur vide sanitaire ou les planchers collaborants sont susceptibles d'exposer le parquet à des remontées ou infiltrations d'humidité.

Un support exposé à des reprises d'humidité est un support en contact par sa sous-face ou ses bords avec un milieu susceptible d'être humide (par exemple : les dallages y compris dans le cas où les documents particuliers du marché (DPM) ont prévu une interface anticapillaire ou pare-vapeur entre la forme et le corps du dallage ; les planchers sur vide sanitaire avec terre végétale, ou stagnation d'eau, ou non ventilé ; les chapes ou dalles adhérentes sur dallage sur terre-plein ; les planchers au-dessus d'un local à très forte hygrométrie (au sens de l'article 6.4.2.1 de la norme NF DTU 20.1-4) ; ou les planchers collaborants). Il sera alors considéré comme un support humide même si, lors de la pose, le taux d'humidité résiduel est inférieur à 4.5% en poids.

Lors de la pose, le titulaire du lot revêtement de sol doit s'assurer que le concepteur de l'ouvrage a fait le choix de l'une des solutions techniques ci-dessous.

  • soit une chape désolidarisée (chape rapportée) assurant la fonction d'une barrière anticapillaire en dessous et en périphérie avec une finition de surface lisse, fine et régulière (voir NF P 18-201 (Référence DTU 21) et NF DTU 26.2). Exemple de barrière anticapillaire : un film polyéthylène d'une épaisseur nominale de 200 microns, les lès doivent se recouvrir de 20 cm minimum et être rendus solidaires par application d'une bande autocollante plastifiée d'au moins 5 cm de large ;

  • soit l'application d'une barrière anti-remontée d'humidité, sous avis technique ou rapport d'essai justifiant le comportement aux remontées d'humidité de cette barrière.

NOTE 1

Selon le Guide Technique Spécialisé pour l'avis technique des « Procédés barrières adhérents pour sol sur support humide ou exposé à des reprises d'humidité » établi par le groupe Spécialisé n°12 de la commission chargée de formuler des avis techniques (CCFAT) de 2014 : « Pour pouvoir prétendre à la fonction de protection contre l'humidité ou les remontées d'humidité du support, le procédé, pour l'épaisseur minimale annoncée, devra présenter une perméabilité à la vapeur d'eau, mesurée conformément à la norme NF EN ISO 7783, d'au plus 10 mg.m-2.h-1.mmHg-1 ».

NOTE 2

Sur un support exposé à des reprises d'humidité, le recours généralisé à un enduit de préparation de sol est exclu sans l'application au préalable d'une barrière anti-remontée d'humidité sous avis technique.

5.2.6.6  Degré d'humidité du support

Lors de la pose, le support en mortier ou en béton doit présenter une humidité n'excédant pas les valeurs données ci-après. La méthode de référence de mesure du taux d'humidité du support est la bombe à carbure. Elle est décrite dans l'Annexe D du présent document.

L'humidité du support est déterminée selon l'Annexe D et ne doit pas excéder 3 % en poids.

La siccité du support est appréciée en utilisant la méthode de référence.

NOTE 1

L'humidimètre à pointe ou à contact peut être utilisé comme orientation.

NOTE 2

En vue d'une planification des délais de séchage dans les conditions habituelles de ventilation, à titre indicatif, il faut prévoir au minimum pour les chapes rapportées, une semaine et demi par centimètre d'épaisseur en période sèche, en majorant ce temps de 50 % en période humide. Pour les planchers béton, les délais sont sensiblement plus longs. L'emploi de déshumidificateurs ou de chape à séchage rapide peut être une technique permettant de réduire les délais de séchage, en plus d'une ventilation efficace.

Le support obtient son humidité de maximum 3 % grâce à la ventilation des locaux au cours du chantier. En l'absence de fonctionnement de ventilation (par exemple bâtiment étanche à l'air au sens des réglementations) le séchage peut être obtenu par l'utilisation de déshumidificateur.

5.2.6.7  Porosité

La porosité est déterminée en réalisant sur support soigneusement dépoussiéré le « test à la goutte d'eau » qui consiste à déposer une goutte d'eau en surface du support et à mesurer le temps au bout duquel la goutte a disparu.

Un support est considéré comme :

  • normalement poreux, si la goutte est absorbée entre 1 et 5 minutes ;

  • très poreux, si la goutte est absorbée en moins d'une minute ;

  • fermé, s'il reste toujours un film d'eau après 5 minutes.

NOTE

La porosité détermine le type de primaire éventuel pour la colle ou pour l'enduit de sol à utiliser.

5.3  Supports en bois ou à base de bois

5.3.1  Planchers en bois ou panneaux à base de bois

Ces ouvrages sont exécutés en lames de bois massif, en panneaux contreplaqués, en panneaux de particules, en panneaux de lamelles minces, longues et orientées (OSB) ou en panneaux de fibres conformément aux paragraphes 2.1 et 2.2 de la norme NF DTU 51.3 (novembre 2004) laquelle spécifie les dispositions en matière de tolérance, planéité (flèche) et désaffleurement.

Le présent document vise également les planchers flottants conformément au NF DTU 51.3.

NOTE

On trouve en Annexe B, un rappel des exigences concernant ces supports. L'attention est attirée sur les planchers en panneaux de particules, d'OSB ou de fibres qui, quelle que soit leur catégorie, s'ils ne sont pas correctement réalisés, peuvent occasionner de graves désordres notamment à cause des variations dimensionnelles.

5.3.2  Planchers de doublage

Les planchers de doublage sont réalisés conformément au paragraphe 5.4 de la norme NF DTU 51.3.

Ils peuvent être réalisés avec des panneaux fixés directement sur un support continu. Dans ce cas, il s'agit soit de panneaux contreplaqués d'au moins 10 mm d'épaisseur, soit de panneaux de particules ou de fibres d'au moins 16 mm d'épaisseur, soit de panneaux d'OSB d'au moins 12 mm d'épaisseur.

5.4  Autres supports

Il existe d'autres supports tels que chapes sèches, chapes fluides à base de sulfate de calcium, bois lamellés croisés, chapes fluides à base ciment …

NOTE

Les référentiels de ces ouvrages précisent les conditions de mise en oeuvre en tant que support des parquets collés. En particulier pour les chapes à base de sulfate de calcium, conformément au Cahier de Prescriptions Techniques d'Exécution (CPT, Cahier CSTB n° 3578) :

  • la chape fait l'objet d'un ponçage initial par le titulaire du lot chape ;

  • le taux d'humidité résiduelle de la chape, contrôlé à la bombe à carbure conformément à l'annexe 1 du CPT doit être inférieur ou égal à 0,5 %, pour les chapes fluides ciment le taux est de 3 %.

5.5  Conditions préalables requises pour l'exécution des travaux

En complément des dispositions fixées au paragraphe 5.2.6 et des notices d'utilisation fournies par les différents fabricants, la pose du parquet ne doit être effectuée que si les conditions ci-après sont toutes satisfaites dans les locaux à parqueter et les locaux avoisinants :

  1. séchage suffisant du gros oeuvre, des enduits et des raccords (taux d'humidité des maçonneries et enduits au plus égal à 5 %) ;

  2. travaux de mise en oeuvre terminés pour le carrelage et les revêtements durs scellés ou collés ;

  3. vitrages posés et mise à l'abri des intempéries des pièces à parqueter ;

  4. vérification de l'étanchéité des installations sanitaires et de chauffage ;

  5. température des locaux ≥ 15 °C avec maintien de la température et ventilation des locaux ;

  6. plinthes non posées ;

    NOTE

    Dans le cas contraire, les Documents Particuliers du Marché définissent l'habillage du joint au pourtour du parquet.

  7. première mise en chauffe du plancher pour les sols chauffants (voir paragraphe 5.7) ;

  8. pour les parquets finis en usine : outre les précautions ci-dessus, constatées par les réceptions correspondantes, tous les travaux de peinture et de nettoyage doivent être terminés à l'exclusion de ceux concernant les plinthes.

Il convient que les installations de VMC restent en fonctionnement durant la période estivale.

Il y a lieu de mettre en place dans les locaux d'accès direct depuis l'extérieur, un dispositif permanent de protection contre les apports d'humidité et les apports abrasifs et salissants au passage de l'ouvrant accédant dans le local ; ce dispositif doit être dimensionné comme suit : largeur au moins égale à celle de l'ouvrant et longueur (profondeur) d'au moins 1,50 m.

5.6  Humidité des locaux et du parquet

Les parquets conformes à la présente partie de ce document sont destinés à des locaux correspondant à la classe de service 1 de l'Eurocode 5 (NF EN 1995-1-1), où l'humidité relative de l'air est en moyenne voisine de 50 %.

Compte tenu du taux d'humidité auquel ils sont livrés, leur mise en oeuvre ne doit être entreprise que si l'air ambiant est à un état hygrométrique compris entre 40% et 60 % (voir également le paragraphe 5.7).

Le cas échéant, le maître d'ouvrage peut faire procéder à une déshumidification des locaux par préchauffage et ventilation.

NOTE 1

Le maintien de la température et de l'hygrométrie des locaux ne relève pas des travaux du présent lot, voir NF DTU 53.1 P2.

Lorsque les conditions climatiques (par exemple, hors métropole) ne permettent pas d'obtenir un taux de 40 % à 60 %, il faut approvisionner des parquets ou à défaut les stabiliser à une humidité correspondant à celle des locaux où ils seront mis en oeuvre. L'humidité ambiante du local au moment de la pose doit être aussi proche que possible de celle du local à l'utilisation.

Cette dérogation ne s'applique pas aux planchers chauffants ou rafraîchissants.

La vérification de l'hygrométrie de l'air ambiant doit être effectuée, de même que le taux d'humidité du parquet.

NOTE 2

Le taux d'humidité du parquet à la livraison est fixé par les normes de fabrication sauf cas particulier (voir ci-dessus).

NOTE 3

Dans une atmosphère constante, le bois atteint une teneur en humidité dite d'équilibre donnée dans le tableau suivant, pour une température de 20 °C.

Tableau 2  Humidité des locaux et du parquet

Une valeur plus précise de l'humidité d'équilibre du bois, en fonction de la température ambiante, peut être déterminée en utilisant la courbe donnée en Annexe C.

Le taux hygrométrique moyen de l'air est mesuré à l'aide soit d'un psychromètre, soit d'un thermohygromètre électronique.

La teneur en humidité du bois est mesurée avec un humidimètre électrique selon NF EN 13183-2 et en cas de contestation par pesée selon NF EN 13183-1.

5.7  Mise en oeuvre sur sol chauffant

5.7.1  Dispositions communes aux travaux sur sol chauffant

Les sols doivent avoir été exécutés conformément à la norme NF P 52-307 (NF DTU 65.14), ou au Cahier CSTB n° 3606 « Chauffage par plancher rayonnant électrique - Cahier des prescriptions techniques communes - CPT PRE », ou à la norme NF P 52 302 (NF DTU 65.7).

L'entreprise doit s'assurer qu'après le séchage naturel du support une mise en température de l'installation de chauffage est maintenue pendant au moins trois semaines avant la pose du parquet.

Le chauffage doit être interrompu 48 h avant l'application de l'enduit de préparation ou la pose du parquet et ne doit être progressivement remis en route qu'une semaine au moins après la pose du parquet.

EXEMPLE La première journée de chauffe ne peut excéder deux heures, puis les périodes de chauffe peuvent être allongées d'au plus une heure par jour jusqu'aux limites imposées par le fonctionnement de la régulation.

Le titulaire du lot “Parquets” ne pourra commencer les travaux de mise en oeuvre que s'il a reçu un rapport de mise en chauffe, conformément à la norme NF P 52-307 (NF DTU 65.14), ou au Cahier CSTB n° 3606 « Chauffage par plancher rayonnant électrique - Cahier des prescriptions techniques communes » CPT PRE, ou à la norme NF P 52 302 (NF DTU 65.7), remis par le maître d'ouvrage ou son représentant.

5.7.2  Dispositions spécifiques aux travaux sur plancher rayonnant électrique

Dans le cas de la pose de parquet sur plancher rayonnant électrique, les dispositions de l'article 5.7.1 ci-dessus sont complétées comme suit.

La première mise en température des Planchers Rayonnants Electriques ne peut commencer que trois semaines après la réalisation de l'ouvrage de recouvrement, et avant mise en oeuvre des revêtements de sol collés.

Des précautions doivent être prises en particulier si cette première mise en température s'effectue en période froide ; un programme de mise en température progressive doit être défini en accord avec le maître d'oeuvre.

EXEMPLE La première journée de chauffe ne peut excéder deux heures, puis les périodes de chauffe peuvent être allongées d'au plus une heure par jour jusqu'aux limites imposées par le fonctionnement de la régulation.

5.7.3  Dispositions spécifiques aux travaux sur plancher chauffant rafraîchissant

En plus des dispositions décrites au paragraphe 5.7.1, les sols doivent avoir été exécutés conformément à la norme NF P 52-307 (NF DTU 65.14) et conformément au Cahier CSTB n° 3164 « Planchers réversibles à eau basse température - Cahier des Prescriptions Techniques sur la conception et la mise en oeuvre ».

On rappelle notamment, en France métropolitaine, la température minimale du fluide est définie en fonction de la situation géographique selon le tableau suivant :

Tableau 3  Température minimale de départ en fonction des zones géographiques

II convient que les installations de VMC restent en fonctionnement durant la période estivale.

5.8  Travaux préparatoires

5.8.1  Enduits de sols intérieurs

Pour atteindre les exigences de planéité et de niveaux avec d'autres revêtements il convient d'utiliser un enduit de ragréage, de lissage ou de dressage.

5.8.2  Chape à base de sulfate de calcium

Il est nécessaire de s'assurer que la couche de laitance de surface soit éliminée par ponçage fin mécanisé.

Lorsqu'un enduit est utilisé, le primaire associé doit être mis en oeuvre. Il doit être réalisé sur l'ensemble de la surface.

5.8.3  Chape fluide à base ciment

L'entreprise doit s'assurer que le ponçage soit fait huit jours au plus avant la pose du parquet.

5.8.4  Dépoussiérage des supports

Avant mise en oeuvre du parquet, un dépoussiérage par aspiration est indispensable.

5.8.5  Mise en oeuvre des sous couches

5.8.5.1  Sous couches autres qu'en liège collées en plein

Les sous couches, validées suivant la Partie 1-2, sont mises en oeuvre selon les préconisations des fabricants des systèmes ainsi validés.

5.8.5.2  Sous couche en liège collée en plein

Les sous-couches en plaques doivent être mises en oeuvre en diagonale par rapport au sens général du parquet et à joints décalés.

Après la mise en oeuvre, un jeu régulier de 3 mm à 4 mm doit subsister d'une part entre les plaques et d'autre part entre les plaques et le pourtour des murs.

NOTE 1

Cela peut nécessiter qu'au moment de la mise en oeuvre du parquet, le jeu soit plus important (jusqu'à 8 mm) de par son inertie de stabilisation.

Avec les colles vinyliques en dispersion aqueuse, l'une des faces des plaques doit être légèrement humectée avant que l'autre ne soit appliquée sur le support encollé.

Les plaques doivent être marouflées et si cela est nécessaire, entaillées pour chasser l'air.

Les locaux doivent rester à l'abri du trafic entre la pose de la sous-couche et celle du parquet.

Pour le délai de séchage se référer aux fiches techniques du système délivré par les fabricants.

NOTE 2

L'encollage du support est défini au 7.4.